Révélée au public sénégalais, au début des années 1990, Coumba Gawlo a très vite gravi les échelons pour se retrouver dans l'antichambre des grandes voix du continent et du monde de la musique. En effet, entre son premier album "Seytané" et celui de "Pata pata" qui fut sanctionné par un disque de platine, la jeune artiste s'est vu récompensée après des années de travail dans le sacrifice et l'abnégation. Dévoilant un grand talent, elle se veut toujours positive dans la productivité et la qualité du travail. C'est en ce sens qu'elle vient de mettre sur le marché un nouvel album dénommé "Dieureudieuf". Un dénominatif pour remercier toutes les personnes, parents et proches, fans et simples mélomanes. Entre beauté et sensualité qu'elle revient sur le marché pour vendre le rêve.
Riche de huit titres, le nouvel album de Coumba Gawlo Seck, se veut une réalisation musicale où rythmes et mélodies s'entrecroisent. En effet, la jeune artiste est revenue avec une plus grande maturité. La meilleure des illustrations reste les différents thèmes développés. « Femme objet », « Dof », « Domou bay », entre autres, dévoilent un album qui se veut encore beaucoup convainquant en tenant compte des maux dont souffre le monde, et la personne à un niveau individuel. « Je suis devenue beaucoup plus sûre de moi », dira l'artiste pour mieux étayer ses propos et donner à sa réalisation la place qu'elle devrait mériter dans le monde du showbiz. Sur le même registre, qu'elle a invité le tambour major, Doudou Ndiaye Rose, histoire d'enrichir et de mieux vendre son produit. Outre la sensualité de la voix et la beauté qu'elle dégage, Coumba Gawlo Seck, lance également un appel aux pouvoirs publics pour arriver à combattre le phénomène de l'émigration clandestine. A cet effet, une large fenêtre est consacrée à ce péril qui fait des centaines de victimes à la recherche de l'Eldorado. Dans la même foulée, elle se déclare beaucoup plus mature. Une raison pour tenir compte de son look. Une manière, dit-elle, pour vendre le rêve à travers la sensualité de la voix et la beauté bien sénégalaise. « Dieureudieuf », se voulant un genre musical où rythmes et mélodies se côtoient, pour permettre aux mélomanes de basculer dans le grand des rêves. Celui que procure le monde de la musique.
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