MADRID (CORRESPONDANCE) - C’était autour de la ville de Madrid de recevoir ce jeudi 09 mars le chanteur sénégalais Cheikh Ndigël Lô et ses muciciens dans le cadre d’une tournée qui l’a d’abord mené à Barcelone. L’èvènement fut à la hauteur de la réputation et du talent de l’artiste qui vient de sortir son troisième album après Nè la thiass en 1996 et Bamba Geej en 1999. La totale. Le public qui est venu nombreux est unanime sur la bonne prestation de l’artiste qui est trés apprécié ici du reste.
A l’heure prèvue, l’invitè d’honneur des mélomanes apparaît sur scène avec son groupe et entonne avec Cheikh Ibra Fall, un morceau extrait de son nouvel opus Lamp Fall, un hommage lumineux à Cheikh Ibra Fall fondateur de la confrèrie des Baye Fall. Le ton est donnè et le public de se trèmousser de toutes parts au son d’une musique aux rythmes d’ici et d’ailleurs avec cette touche de mbalax pur et dur. Puis s’enchaînent Kelle mandjile et Mbegël entre autres dans un mélange de rythmes chaloupès et constructifs mâtinés à la sauce de la musique mandingue, reggae et Jazz. Meelting pot de l’expèrience d’un chanteur qui a fait un bout de chemin avec beaucoup d’autres artistes de la sous-règion et d’Europe, toujours à la recherche de nouvelles sonorités. Cheikh Lô chante l’amour, la fidélité, le partage, l’amour du travail… Il rend hommage aux artistes disparus dans Sant Yallah.
De sa voix chaude, lointaine et proche à la fois, l’artiste, comme de coutume, vêtu de son boubou patchwork bien ceint à la taille, nous regale de ses plus gros tubes à succés. Généreux, Cheikh ! Chanteur, guitariste et percussioniste á la fois, il donne la replique au tama, (petit tam-tam d’aisselle d’où sort des sons jugés harmonieux par les europèens présents dans la salle), dans des mélanges charmants. Cheikh Ndigël chante l’universel. Il l’élève à la dignité qui sied. Sa préstation fut tout simplement magique pour un public qui en redemandait encore et encore.
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