Six villages de la communauté rurale de Djilor-Saloum (Foundiougne) ont été retenus pour servir de zones d’expérimentation à un programme mondial d’adaptation aux changements climatiques, dénommé: Ecosystèmes pour la protection des infrastructures et des communautés (EPIC).
‘’Ces villages sont : Djilor, Sadioga, Goudème Sidi, Gagué Chérif, Pthié, et Kamataan Bambara’’, a indiqué, jeudi, Amadou Mactar Diouf, coordonnateur national des programmes du bureau de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
M. Diouf intervenait au terme d’un atelier de lancement dudit projet qui a été suivi d’une visite de terrain sur les sites d’implémentation du programmes.
A l’initiative de l’UICN, en collaboration avec l’ONG suisse ProAct, le projet EPIC veut démontrer comment les écosystèmes sains peuvent contribuer à réduire les risques de catastrophes et à améliorer la résilience des moyens de subsistance des communautés.
‘’Pour cela, a-t-il indiqué, nous allons mettre en place un système de promotion des connaissances locaux et les nouvelles innovations en matière d’adaptation aux changements climatiques, dans ces six villages de cette communauté rurale.’’
Cette mission, a expliqué M. Diouf, consiste à faire une cartographie des zones vulnérables en termes de catastrophes naturelles pour amener les populations, à avoir une lecture des zones d’intervention.
‘’Il s’agira pour nous d’être en appui-conseils aux populations, essayer de les aider sur les spéculations, c’est-à-dire, de cultiver sur les terrains propices à l’arachide et au riz’’, a-t-il précisé.
Outre cette option, a-t-il indiqué, le projet va étudier d’autres alternatives à ‘’l’utilisation des eaux des bas-fonds en système de pisciculture ou de maraîchage pour les femmes’’.
Il a estimé que cela pourrait être une forme d’adaptation aux problèmes causés par les changements climatiques extrêmes au niveau de cette localité.
Sur le choix de Djilor-Saloum, comme site test de ce projet au Sénégal, M. Diouf a signalé que cela était lié aux phénomènes climatiques extrêmes connus par cette localité, ces dernières années dont l’inondation.
‘’Il est arrivé aussi des routes coupées, des champs inondés, des populations complètement dans le désarroi, des pertes en récoltes’’, a-t-il dit.
‘’Les changements climatiques ont eu comme conséquence aussi la salinisation des terres, la dégradation du couvert végétal’’, a pour sa part souligné, El Hadj Ballé Sèye, facilitateur national du projet.
Selon lui, la solution durable à une lutte contre les catastrophes naturelles, c’est investir dans la préservation des écosystèmes, comme la mangrove ou encore les ressources forestières.
Le Sénégal et le Burkina Faso sont les deux pays en Afrique de l’Ouest, qui ont été retenus dans le cadre du déroulement de la phase-test de quatre ans du projet EPIC.
Selon ses responsables, le programme du projet a été conçu dans une approche participative, en étroite collaboration avec les populations bénéficiaires.
1 Commentaires
Buju Banton
En Novembre, 2013 (16:34 PM)Le seul veritable probleme climatique se nomme HAARP, et il n'y a aucun probleme climatique de niveau mondial qui releve de la nature.
A bon entendeur
Participer à la Discussion