L’Etat du Sénégal a commencé à payer des impenses aux riverains impactés par le projet de dépollution de la Baie de Hann. L’enveloppe globale réservée aux indemnisations s’élève à 1 milliard 700 millions de FCfa. Certains riverains ont reçu hier leurs chèques.
Les choses se précisent à la Baie de Hann.
Des femmes, des hommes et des jeunes étaient venus hier nombreux à la plage se situant à la hauteur de l’arrêt de Bada Lô. Ils ont reçu des chèques des mains des autorités administratives et du directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) Alioune Badara Diop. La période d’incompréhension semble s’éloigner. Toutes les parties rament désormais vers la restauration des fonctions écologique, économique et social de cet écosystème si fragile. La dépollution est dans une phase cruciale. Le montant global des impenses est évalué à 1 milliard 700 millions de FCfa.
« L’Etat a dégagé des ressources pour qu’on puisse payer des indemnités. Aujourd’hui nous avons environ 700 millions de FCfa de chèques déjà établis », a révélé le directeur général de l’Onas. Le taux d’indemnisation qui a fait l’objet de partage est accepté par plus de 99% des personnes impactées. Ces dernières ont tenu à exprimer leur adhésion à la démarche inclusive de la mise en œuvre du projet.
En réalité, ces riverains seront les principaux bénéficiaires d’autant plus qu’il est prévu la construction d’ouvrages d’assainissement qui leur offriront un meilleur cadre de vie. « Un recensement de 80.000 habitants a été fait en 2013.
L’objectif, c’est de mettre en place un réseau d’assainissement qui va au moins impacter 90% des habitants », a souligné le directeur général de l’Onas. Non loin de la cérémonie, la plage est le réceptacle des déchets solides et liquides. Des peaux d’animaux, des algues, des immondices surnagent dans des eaux noirâtres. Les différentes études réalisées depuis 2000 ont conclu à un effondrement des ressources halieutiques et une pollution des eaux.
Ce sont autant de problèmes que le projet de dépollution compte résoudre au bénéfice des riverains et aussi pour la relance des activités économiques comme le tourisme et la pêche, les sports de plaisance à la plage. « L’objet principal, c’est de restaurer les fonctions antérieures de la baie. C’était une baie très poissonneuse. Mais une étude réalisée en 2002 a montré que les poissons sont très rares près de cette plage à cause de la pollution des eaux qui ne sont pas conformes à la baignade », a rappelé le directeur général de l’Onas.
La pollution de ce site est exacerbé par la présence de près de 80% des industries de la capitale qui ne respectent pas les normes de rejets en dépit de l’existence d’une taxe pollueur-payeur. Alioune Badara Diop a annoncé des changements pour capitaliser les investissements de plusieurs dizaines de milliards de FCfa. « En plus de la réalisation des ouvrages d’assainissement collectif, il s’agit de réglementer le rejet des effluents industriels. Les industries doivent faire des prétraitements avant de rejeter dans le réseau d’assainissement collectif. L’étude a montré qu’il y a une nécessité de mettre en place une redevance d’assainissement industriel et une taxe de pollution pour les industriels qui ne respectent pas les normes », a-t-il précisé.
Le processus de la mise en œuvre de ce projet a été long. Il y a eu des incompréhensions sur le site d’aménagement de quelques ouvrages. Il faut rappeler que le projet a reçu un concours financier de l’Agence française de développement (Afd). L’Etat du Sénégal a aussi apporté une importante contribution. « C’est un projet d’environ 40 milliards de FCfa avec une contrepartie de l’Etat du Sénégal de 8 milliards de FCfa, la Banque européenne d’investissement a octroyé 20 millions d’Euros et l’Afd 30 millions d’euros », a souligné M. Diop.
Cette baie abritera un émissaire de 4 km, l’un des plus longs de l’Afrique de l’Ouest.
Idrissa SANE
Les choses se précisent à la Baie de Hann.
Des femmes, des hommes et des jeunes étaient venus hier nombreux à la plage se situant à la hauteur de l’arrêt de Bada Lô. Ils ont reçu des chèques des mains des autorités administratives et du directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) Alioune Badara Diop. La période d’incompréhension semble s’éloigner. Toutes les parties rament désormais vers la restauration des fonctions écologique, économique et social de cet écosystème si fragile. La dépollution est dans une phase cruciale. Le montant global des impenses est évalué à 1 milliard 700 millions de FCfa.
« L’Etat a dégagé des ressources pour qu’on puisse payer des indemnités. Aujourd’hui nous avons environ 700 millions de FCfa de chèques déjà établis », a révélé le directeur général de l’Onas. Le taux d’indemnisation qui a fait l’objet de partage est accepté par plus de 99% des personnes impactées. Ces dernières ont tenu à exprimer leur adhésion à la démarche inclusive de la mise en œuvre du projet.
En réalité, ces riverains seront les principaux bénéficiaires d’autant plus qu’il est prévu la construction d’ouvrages d’assainissement qui leur offriront un meilleur cadre de vie. « Un recensement de 80.000 habitants a été fait en 2013.
L’objectif, c’est de mettre en place un réseau d’assainissement qui va au moins impacter 90% des habitants », a souligné le directeur général de l’Onas. Non loin de la cérémonie, la plage est le réceptacle des déchets solides et liquides. Des peaux d’animaux, des algues, des immondices surnagent dans des eaux noirâtres. Les différentes études réalisées depuis 2000 ont conclu à un effondrement des ressources halieutiques et une pollution des eaux.
Ce sont autant de problèmes que le projet de dépollution compte résoudre au bénéfice des riverains et aussi pour la relance des activités économiques comme le tourisme et la pêche, les sports de plaisance à la plage. « L’objet principal, c’est de restaurer les fonctions antérieures de la baie. C’était une baie très poissonneuse. Mais une étude réalisée en 2002 a montré que les poissons sont très rares près de cette plage à cause de la pollution des eaux qui ne sont pas conformes à la baignade », a rappelé le directeur général de l’Onas.
La pollution de ce site est exacerbé par la présence de près de 80% des industries de la capitale qui ne respectent pas les normes de rejets en dépit de l’existence d’une taxe pollueur-payeur. Alioune Badara Diop a annoncé des changements pour capitaliser les investissements de plusieurs dizaines de milliards de FCfa. « En plus de la réalisation des ouvrages d’assainissement collectif, il s’agit de réglementer le rejet des effluents industriels. Les industries doivent faire des prétraitements avant de rejeter dans le réseau d’assainissement collectif. L’étude a montré qu’il y a une nécessité de mettre en place une redevance d’assainissement industriel et une taxe de pollution pour les industriels qui ne respectent pas les normes », a-t-il précisé.
Le processus de la mise en œuvre de ce projet a été long. Il y a eu des incompréhensions sur le site d’aménagement de quelques ouvrages. Il faut rappeler que le projet a reçu un concours financier de l’Agence française de développement (Afd). L’Etat du Sénégal a aussi apporté une importante contribution. « C’est un projet d’environ 40 milliards de FCfa avec une contrepartie de l’Etat du Sénégal de 8 milliards de FCfa, la Banque européenne d’investissement a octroyé 20 millions d’Euros et l’Afd 30 millions d’euros », a souligné M. Diop.
Cette baie abritera un émissaire de 4 km, l’un des plus longs de l’Afrique de l’Ouest.
Idrissa SANE
5 Commentaires
Mbour Ketiakh
En Novembre, 2015 (18:49 PM)Autorite Senegalaise, s'il vous plait, regler la salete de Rufisque, l'image du Senegal emergent en depend.
Trooooopppp Sale
Poise
Anonyme
En Novembre, 2015 (19:36 PM)Enfin un acte pour la dépollution de la baie de Yann tant attendue
Anonyme
En Novembre, 2015 (19:48 PM)de la gueule de qui se fout-on
l'essentiel pour ces gens est de ne laisser passer aucune opportunité de financement. quelle qu'elle soit.
Anonyme
En Novembre, 2015 (21:27 PM)C´est quoi ca ? Lii moye mome sa bopp ? On a vraiment raison de s´inquiéter avec les dirigents de ce pays , si on a laissé pareille pourriture pendant pendant plus de 50 ans !
Dégueulasse! Dégueulasse! Dégueulasse! Dégueulasse! Dégueulasse! Dégueulasse!
Anonyme
En Novembre, 2015 (23:27 PM)Participer à la Discussion