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Entretien

Serigne Mboup candidat à la présidentielle de 2024 : « C’est plus difficile de gérer une entreprise que de diriger un pays »

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Serigne Mboup candidat à la présidentielle de 2024 : « C’est plus difficile de gérer une entreprise que de diriger un pays »
Après la mairie de Kaolack, Serigne Mboup par ailleurs Président de l’Union nationale des chambres de commerce et d’industrie du Sénégal (UNCCLAS) part à la conquête de la magistrature suprême. Celui qui a vu le jour en 1966 à Kaolack et qui revendique partout qu’il est ‘’ Ndongo daara’’ (issu du système d’enseignement coranique) ne nourrit aucun complexe par rapport ‘’ aux candidats intellectuels’’.  De tous les candidats, il estime qu’il est le seul à proposer un programme clair et bien défini. Il est partant pour la Présidentielle de 2024 par devoir citoyen et moral. Sa conviction, c’est que Ousmane Sonko doit participer à cette élection. Il milite pour la réconciliation des Sénégalais après cette période de crise qui a créé des cassures au sein de la société sénégalaise.  Au-delà, il soutient que le Sénégal a reculé au plan économique. Il en veut pour preuve, en 1960, le revenu par tête d’habitant était de 1200 dollars, c’est-à-dire environ 800.000FCfa. Aujourd’hui, ce revenu est de 1600 dollars, soit 1 million de Francs CFA. Le patron du Groupe CCBM qui génère 1.000 emplois directs et 4.000 emplois indirects défend qu’il est plus difficile de gérer une entreprise que de diriger un pays. 

Pouvez-vous revenir sur votre cursus et votre parcours professionnel ?

Je suis né en 1966 à Kaolack. Mais mes parents sont originaires du Baol et du Ndiambour. Après avoir commencé mes études coraniques à Kaolack pendant deux ans, on m’a ensuite emmené à Coki à l’âge de 10 ans. Et, en moins de trois ans, j’ai mémorisé le Coran, avant de poursuivre l’apprentissage de l’Arabe. J’ai aussi appris le français, et en même temps j’enseignais le Coran aux enfants. C’est en 1983 que mon père m’a pris à ses côtés pour le travail. J’étais sous sa direction jusqu’en 1992, année de son rappel à Dieu. C’est à partir de ce moment que nous avons commencé à nous organiser pour monter une société formelle, qui est devenue CCBM aujourd’hui.

CCBM qui est aujourd’hui une entreprise reconnue au Sénégal. Quel est le secret de la réussite ?

Le secret, c’est d’abord le fondement, notre père avait commencé par l’agriculture, ensuite la vente de tissus à Kaolack, et nous avons continué sur cette lancée en formalisant, en y ajoutant beaucoup de créativité. Nous sommes les premiers à proposer des produits électroniques de marque, à des prix accessibles à tous. Nous avons aussi investi dans la grande distribution, dans l’agriculture, dans l’automobile, dans le transport avec les taxis bleus… Certains projets n’ont pas marché, mais c’était une expérience pour nous. Et cela m’a aussi permis de côtoyer tous les présidents depuis Abdou Diouf, j’ai beaucoup voyagé avec le président Abdoulaye Wade dans le monde. J’ai rencontré plusieurs chefs d’Etat grâce à cela, (Etats-Unis, France, Inde, Chine…) et c’est ce qui fait qu’aujourd’hui nous n’avons aucun complexe devant les grands de ce monde. 

Nous travaillons aussi beaucoup avec le président Macky Sall. CCBM emploie aujourd’hui près de 1000 personnes. Et nous sommes dans un projet pour la redynamisation du textile, qui pourrait générer 4000 emplois directs. Et si on évalue, le portefeuille clientèle de CCBM, c’est-à-dire toutes ces entreprises qui travaillent avec nous, elles sont au nombre de 20.000 pratiquement. 

Vous êtes également le président de l’Union nationale des chambres de commerce du Sénégal, une structure qui a eu quelques problèmes ces derniers temps. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Je ne voulais même pas aborder ce sujet, mais je pense qu’il faut clarifier les choses. Il faut savoir que les chambres de commerce sont des institutions publiques. Donc elles ne devraient pas avoir de problèmes si le ministère du Commerce fait bien son travail. Il y a un groupe de personnes qui ne veulent pas quitter leurs postes. C’est pourquoi depuis 2014, à chaque fois qu’il doit y avoir des élections, elles font tout pour les saboter. Des gens qui sont à la retraite depuis longtemps et qui vivent des Chambres de commerce. Aujourd’hui je peux dire que nous sommes légitimes sur les textes, mais illégitimes moralement. Parce que nous avions un mandat de cinq ans (2010-2015), et jusqu’à présent le ministère du Commerce ne pose aucun acte pour l’organisation des élections. Donc, il ne peut pas y avoir de renouvellement. 

Les chambres de commerce regroupent des opérateurs économiques, dernièrement le prix de l’oignon a connu une inflation. Quelle est votre responsabilité dans cette augmentation des prix ?

Si on avait donné aux Chambres de commerce leur vrai rôle, le ministère du Commerce n’aurait même pas à s’occuper de ce genre de problèmes. L’interprofession oignon devrait pouvoir présenter à l’Etat un programme bien défini sur l’état des productions à court, moyen et long terme, mais ce qui se passe, c’est que chacun est dans son coin à faire ce qu’il veut. Aujourd’hui, c’est l’oignon, mais demain ça peut être le riz qui peut aller jusqu’à 1000 F le kilogramme. Il faut s’attendre à tout. Tout ce que l’on importe, les prix peuvent être multipliés du jour au lendemain. Ce qu’il faut faire, c’est renforcer les associations interprofessionnelles actives, qui travaillent réellement. Il y a un an, on a vu des producteurs se plaindre du pourrissement de leur production d’oignons, faute d’acheteurs. Et pourtant, l’oignon que l’on achète à l’extérieur, est-ce qu’on sait depuis quand il a été cultivé ? C’est parce que c’était un surplus bien conservé pour eux qu’ils ont pu nous le vendre. Si on pouvait faire la même chose, c’est-à-dire bien conserver notre production, peut-être qu’on en serait pas là aujourd’hui. C’est la même chose pour le lait, que l’on importe jusqu’en Nouvelle Zélande, alors que dans le Fouta, les productrices sont obligées de jeter le lait provenant de leurs vaches. 

Mais en tant qu’acteurs, qu’est-ce que vous pouvez faire pour remédier à cela ?

Le problème ; c’est l’Etat qui ne laisse pas les Chambres de commerce fonctionner normalement de même que les interprofessions. Si cela était fait, le ministère du Commerce n’aurait pas à s’occuper de problèmes de ce genre, en ayant d’autres solutions que de dire que le bateau d’oignons ou de riz va arriver. Le ministère doit jouer un rôle de régulateur, en laissant les vrais professionnels faire le travail. 

L’émigration clandestine continue de causer des centaines de morts. Quelles sont les causes à votre avis et comment y mettre un terme ?

On en parle depuis des années. Mais c’est comme si le Sénégal faisait des pas en arrière. En 1960, le revenu par tête d’habitant était de 1200 dollars, c’est-à-dire environ 800.000FCfa. Aujourd’hui, ce revenu est de 1600 dollars, soit 1 million de FCFA. On peut penser que c’est une augmentation, mais pas du tout, avec 1200 dollars en 1960 on pouvait vivre presque 3 mois, mais aujourd’hui avec 1600 dollars on tient à peine un mois. Pour dire que les niveaux de vie sont complètement différents. Le Sénégal recule, et c’est à cause d’un manque de productivité. Pour mettre un terme à l’émigration, il faut que les jeunes travaillent. L’agriculture par exemple, les jeunes veulent bien s’y mettre. Mais si après la production, ils ne trouvent pas acheteurs, ils se découragent. Et si à côté, ils voient un émigré construire une maison pour ses parents, ils sont tentés de risquer l’aventure. Donc, le problème, c’est avant tout l’emploi.

Vous êtes le Maire de Kaolack depuis le mois de janvier. Comment Serigne Mboup, novice en politique, a-t-il fait pour battre le pouvoir et l’opposition ?

Nous leur avons tenu un discours de vérité. Le discours de la vraie politique, à savoir la gestion des affaires de la cité. Nous avons dit aux Kaolackois que nous appelons tout le monde à venir travailler avec nous, pouvoir comme opposition. Nous avons réussi à avoir 64% des voix, là où le pouvoir n’a obtenu que 14%. Le mérite ne revient pas à Serigne Mboup, mais aux Kaolackois qui ont su faire le bon choix.

Mais ces Kaolackois se plaignent souvent de ne pas voir leur maire. N’est-ce pas un signe de regret de vous avoir choisi ?

Il faut savoir qu’il y a une population active silencieuse, et une population non active mais bruyante. Et il faut savoir faire la part des choses. Si l’on se réfère à ceux qui parlent tout le temps, on risque de se tromper. Ce qui est important, c’est est-ce que le maire travaille ? Il ne faut pas oublier que je suis un chef d’entreprise. J’ai beaucoup de partenaires à travers le monde que je dois rencontrer, mais j’ai fait en sorte que le travail puisse se faire même en mon absence. Le maire a 17 adjoints, donc il peut bien déléguer. La loi me permet de déléguer, et j’ai délégué mon adjoint et le Secrétaire général pour qu’ils signent les documents. Donc où que je puisse être, la mairie va continuer de fonctionner. 

Le président Macky Sall a déclaré qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2024, avez-vous été surpris par cette décision ?

Ce n’est pas important de dire que je le savais ou que je m’y attendais ou non. Ce qui est sûr, il a pris la décision et il a été félicité de partout. Je m’associe à ces félicitations et lui souhaite de réussir une transition en douceur pour le bien de tous. Parce que ce n’est pas facile de passer le relais, donc cela doit se faire dans les règles de l’art afin qu’il n’y ait pas de frictions. Et surtout pour que le prochain président qui sera élu puisse se mettre immédiatement au travail. 

Est-ce qu’une manière de dire que le mieux serait que le dauphin du président soit élu afin de continuer le travail ?

C’est celui que les Sénégalais choisiront qui compte et non celui que le président Macky Sall va choisir. 

Et pour vous qui serait le meilleur choix ? 

C’est celui que les Sénégalais vont choisir, celui qui va amener de l’espoir, de la paix et de la liberté. Celui qui va laisser la justice et l’Assemblée nationale travailler librement, de même que les mairies. Celui qui va industrialiser le pays et diminuer la politique politicienne. 

Est-ce que vous voyez ces critères chez l’un des candidats en lice ?

C’est peut-être moi (rires). Jusqu’à présent je n’ai pas vu parmi les intéressés, quelqu’un qui a proposé un programme clair et bien défini.

Serigne Mboup serait-il candidat pour la présidentielle de 2024 ?

Absolument ! Je suis candidat pour 2024. Après réflexion, j’estime que c’est mon devoir moral et citoyen de présenter ma candidature.

Vous êtes conscient que ce ne sera pas une mince affaire ?

J’en suis conscient. Mais je sais que ce que nous faisons dans nos entreprises est plus compliqué que de gérer un Etat. Le travail de chef d’entreprise est plus difficile que celui de président de la République. 

Est-ce que ce n’est pas votre victoire à Kaolack qui vous a donné l’ambition ?

Pas du tout ! Gérer un Etat est plus facile que de gérer une mairie. Parce qu’à la mairie, les gens comptent sur vous, mais vous n’avez pas de pouvoir. Parce que si le Préfet ou le Percepteur vous bloquent, vous ne travaillez pas. Mais qui peut bloquer un chef d’Etat ? S’il ne travaille pas c’est parce qu’il ne veut pas travailler. Le Président de la République est l’unique personne qui peut changer le pays, changer le comportement des Sénégalais et booster le développement. 

Serigne Mboup est perçu comme un ‘’ndongo daara’’, qui a investi dans le secteur informel. Ne pensez-vous pas que cela puisse être une limite ?

On n’a pas de limites. C’est peut-être au Sénégal, que les gens ont cette perception. Mais à l’extérieur, lorsqu’on parle, on nous écoute religieusement. Et avoir été ‘’ndongo daara’’ est plutôt un atout. Parce que cette éducation et cet apprentissage nous ont permis d’avoir un esprit ouvert et d’être très résilients. Aujourd’hui, si on me proposait de diriger la Nasa, j’accepterais volontiers, sans appréhension aucune. Il s’agit juste de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, et de superviser. Et ce qui motive également ma candidature, c’est qu’actuellement les daaras ont évolué, et je veux montrer aux ‘’ndongo daara’’ qu’ils peuvent être dans le système, accéder à n’importe quel poste. Je veux leur ouvrir la voie, qu’ils sachent que rien ne leur est inaccessible. 

Est-ce que ce discours ne va pas entraîner une scission entre les ‘’ndongo daara’’ et les autres ?

Ce n’est pas l’objectif. Ce que nous voulons, c’est montrer que les ‘’ndongo daara’’ sont des intellectuels comme les autres. Ils peuvent travailler partout. Les Sénégalais confondent être intellectuel et parler la langue française. 

On sait qu’une campagne présidentielle nécessite de drainer des foules. Qui seront vos soutiens ?

Avant de m’engager dans cette aventure, j’ai pris des assurances. Je sais que mon point fort, c’est de dégager des visions, de surveiller et d’évaluer. Mais je ne suis pas un technicien. Je vais m’entourer de personnalités sérieuses et reconnues dans leur domaine. Des universitaires, des opérateurs économiques, des intellectuels de haute facture. Vous en saurez plus dans les jours à venir. 

Pouvez-vous collecter suffisamment de parrains ?

Rien que mon réseau clientèle de CCBM pourrait me parrainer. (Rires). Lors des dernières législatives, on s’y est pris à la dernière minute. Et en un mois, on a eu plus de 75.000 parrains, mais à l’arrivée ce sont de petites coquilles sur les noms qui ont fait que seuls 27.000 parrains étaient valables. Mais cette fois-ci, on va prendre toutes les précautions, en espérant que le processus soit transparent.

En tant que candidat, de quel bord serez-vous le plus proche ?

Je ne serais d’aucun bord, je vais essayer de convaincre le peuple sénégalais. Je vais faire comme j’avais fait à Kaolack, appeler tout le monde à travailler pour le bénéfice du Sénégal, And Nawlé-And Liguey. Nous voulons créer l’espoir chez les Sénégalais et les aider à satisfaire leurs besoins. Nous voulons l’égalité des chances pour tous.

Nous allons vers une élection sans le président sortant et sans le principal opposant, Sonko. Que pensez-vous pouvoir tirer de cette situation ?

Je n’attends rien du tout. Je n’en espère rien. Si ça ne tenait qu’à moi, tous ceux qui le souhaitent pourraient participer. Je ne suis pas pour l’élimination d’un candidat pour pouvoir être Président. Je ne crois pas à cela. Ce que je crois, c’est que chacun doit essayer de convaincre l’électorat, et c’est ce que je vais faire. Celui qui ne participe pas mais qui a une plus grande assise, une majorité acquise à sa cause, peut faire gagner celui qu’il choisit. Et cela est valable aussi bien pour le pouvoir que pour l’opposition. 

Donc vous estimez que l’on devait laisser un leader comme Ousmane Sonko se présenter ?

Oui ! On devait le laisser participer, ainsi que tous les autres. Il faut que l’on réconcilie les Sénégalais avec eux-mêmes.


11 Commentaires

  1. Auteur

    Unis

    En Août, 2023 (10:02 AM)
    le président gère toute activité de ce pays, il est garant de la sécurité des entreprises que ca soit étatique, publique ou privée.
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  2. Auteur

    En Août, 2023 (10:07 AM)
    Serigne avec cette affirmation, vous venez de vous disqualifier,rew dou tiakhane.
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    Auteur

    En Août, 2023 (10:12 AM)
    Et voilà des propos bien débiles d'un illettré qui se pense capable de tenir les rênes du pays. Pouvoir réciter le Coran par coeur ne fait pas d'homme un lettré. Cela dit, je doute que cet énergumène puisse réciter le Coran par coeur.

    Le prophète Muhammad PSL est l'exemple et la preuve de ce que j'avance pour les débiles qui viendront me contredire sans argument. 

    Mr Mboup oubien Serigne bi Mboup, sachez que celui qui ne sait pas garder son épouse ne sais certainement pas gérer un pays.

    Cessez de vous prendre pour des gorilles. Or vous savez bien que vous ètes Chimpanzés.
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    Auteur

    Idrissa Boye

    En Août, 2023 (10:55 AM)
    Et si chacun pouvait réster à sa place, le Sénégal irai mieux.
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    Auteur

    Modoumodou

    En Août, 2023 (11:44 AM)
    C'est pourquoi Macky refusait de donner des marchés aux locaux. Ils ont tous leurs yeux rivés sur son fauteuil. Macky le malin! 
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    Auteur

    En Août, 2023 (12:30 PM)
    Photo retouchée à fond. Lissee et eclaircie .

     
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    Auteur

    En Août, 2023 (12:49 PM)
    Je crois que pour être président il faut un niveau d'étude requis oubien
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    Auteur

    En Août, 2023 (13:02 PM)
    Pourquoi pas ?

    -NUL NE PEUT FAIRE PIRE QUE MACKY !!! - Où alors il faudra être qlq' 1formé par Macky himself...

     
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    Auteur

    En Août, 2023 (13:27 PM)
    C'est un homme de vérité. L'état a beau cherché  à le oquer
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    Auteur

    Amadou Kl

    En Août, 2023 (15:09 PM)
    Une belle occasion de te remettre à ta place d entrepreneur,le moment venu les kaolackois vous montreront combien ils ont déjà le regret de te confier leur localité qui se retrouve de plus dans une situation plus que dégradante avec tout ce que tu les avaient promis pour les premiers six mois, d'ailleurs depuis cinq mois il n'a pas foulé pied a Kaolack et tout le monde cherche a connaître les raisons sans aucune explication,il croit qu'avec son discours discriminatoire ,raciste , séparatiste et manipulateur envers les ndongos daharas il parviendra à berner une deuxième fois les kaolackois et sénégalais en général peine perdue  parcequ Il ne franchira même pas l'étape du parrainage comme la fois passée lors des législatives,ce bonhomme la franchement KHAMOUL BOPPAM
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    Auteur

    Amadou Kl

    En Août, 2023 (15:50 PM)
    C'est le même personnage qui disait qu'il ne participerait pas aux législatives après tout juste sa victoire pour la mairie pour changer radicalement de position mais bloqué par le parrainage qu'il n'avait pas réussi à affranchir,la même chose avait Il annoncé pour la présidentielle et aujourd'hui encore un autre wakhe wakhete,ici on peut noter a travers ses propos dire qu'il avait en ensemble toutes les forces vives de Kaolack et pourtant pendant le ramadan il clamait haut et fort à la Tfm qu'il avait gagné grâce à sa propre personne sans l'appui d'aucune force politique,un autre grand mensonge dont je peux. démontrer ayant participé à son élection à travers une autre coalition dont je fais partie pour montrer que son plus grand défaut c'est de ne pas être un homme de parole,lors de cette même émission il s'est permis de dire dans le cas où il décide de participer ce pas pour un objectif d'aller gagner mais pour gouverner ensemble avec  l'équipe gagnante, est-ce alors une candidature sérieuse ou tout quelqu'un qui vise ses intérêts personnels et quel est cet électeur avertis qui va sacrifier sa voix pour un tel bonhomme qui dit une telle déclaration ?il est franchement grand temps de revenir sur terre et de donner pour la mairie au lieu de rêver debout, sachez qu'il n'est rien d'autre qu'un pure capitaliste et pas autre chose,tout ce qu'il fait dans la vie publique va en ce sens et que les kaolackois l'ont très bien compris a présent 
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