Une centrale à charbon sera intégrée dans les Niayes, à Sao Mekhé, situé à plus d’un kilomètre de la route des Niayes et à environ 5 kilomètres de la mer. Le charbon sera débarqué dans les eaux profondes avant d’être acheminé par les barges pour être déversé dans un convoyeur qui l’évacuera dans un circuit fermé. Le pari du promoteur, c’est de réduire à néant les impacts sur l’environnement.
L’entreprise a déjà relevé le défi de ne déplacer aucun village dans la zone.
Le site de la future centrale de Africa Energie est à un kilomètre des habitations, dans un petit vallon, entouré de dunes, non loin des villages de Sao Mékhé, de Water Guey. De grosses bornes pointent à peine au milieu des herbes. Trois unités de production de l’énergie transformeront ces parcelles maraîchères. Ces trois unités s’étendront sur une superficie 600 hectares. Le déblayage social du terrain a débuté depuis juillet 2015.
« Nous avons déjà versé 1.600.000.000 de FCfa pour les impenses. Il s’agit, au total, de 360 parcelles agricoles », dévoile le conseiller juridique de Africa Energie, John Sell. Ici, les propriétaires des exploitations agricoles qui sont sur le tracé de l’usine n’ont pas contesté les barèmes des indemnisations. Car le travail en amont a permis de lever des équivoques et aussi les éventuels écueils à la construction de l’une des plus grandes centrales à charbon du Sénégal.
Les hameaux des environs trouveront leur compte. L’ouvrage devrait porter la production énergétique à un niveau jamais égalé. « C’est une centrale à charbon qui produira 360 mégawatts. Elle va couvrir 75 % des besoins en énergie du Sénégal », explique le docteur en génie des procédés à Africa Energie,
Doudou Fam. Implanté dans une zone de production agricole et fragile, les promoteurs de cet important projet ont fait le pari de réduire à néant les impacts sur l’environnement. Ils ont conscience qu’ils sont dans les Niayes. Ici, les dunes boisées sont encore visibles çà et là. Dans les dénivellations, des femmes, des jeunes, les arrosoirs dans les mains, arrosent des plants de choux, d’oignons et d’aubergines. « Aucun village ne sera déplacé. Notre objectif, c’est zéro nuisance au plan environnemental », assure John Sell. Un corridor long de 5 kilomètres et large de 200 mètres reliera l’usine d’un petit port qui sera aménagé derrière les bandes à filaos, à la plage du village de Water Guey.
Il y aura une route et un convoyeur sur le circuit où passera la tuyauterie. Ce corridor sera enjambé par des passerelles pour ne pas perturber les activités économiques dans cette zone.
« L’objectif, c’est moins de nuisance. Il faut que le bétail puisse circuler comme avant. Il faut des passerelles », rappelle Wade. La plage est le siège de déferlement continu. D’ici quelques mois, il sera un point d’une intense activité de transbordement. Le charbon y sera débarqué et convoyé par le corridor fermé. « Les bateaux vont mouiller en eau profonde. C’est à partir de là que le charbon sera transbordé dans les barges qui le transporteront jusqu’à la jetée. Ce charbon sera déversé dans le convoyeur qui sera acheminé vers l’usine. Donc, nous minimisons presque la perte de charbon », estime John Sell.
Le souci de préservation de l’environnement dans un milieu fragile rassure la direction de l’Environnement et des Etablissements classés et de Chasse (Decc). Le monde bouge. Les technologies évoluent. Les centrales à charbon construites il y a une trentaine d’années et celles de nos jours affichent une grande différence au plan de la technologie. « Certains ont encore une idée dépassée sur les centrales à charbon. Aujourd’hui, il y a des centrales où des personnes peuvent dormir et même manger par terre. Les technologies ne sont pas les mêmes », a laissé entendre John Sell. Cette centrale sera connectée à celle de Tobène, qui est à douze kilomètres.
Une lueur sur les chemins de l’autonomie en énergie du Sénégal. Africa Energie et Grande Côte Operation (Gco) se rapproche du terrain d’entente sur le futur passage de la barge de la société d’exploitation de zircon. C’est un obstacle à franchir pour passer à une nouvelle étape dans la mise en œuvre du projet de la centrale à charbon.
L’entreprise a déjà relevé le défi de ne déplacer aucun village dans la zone.
Le site de la future centrale de Africa Energie est à un kilomètre des habitations, dans un petit vallon, entouré de dunes, non loin des villages de Sao Mékhé, de Water Guey. De grosses bornes pointent à peine au milieu des herbes. Trois unités de production de l’énergie transformeront ces parcelles maraîchères. Ces trois unités s’étendront sur une superficie 600 hectares. Le déblayage social du terrain a débuté depuis juillet 2015.
« Nous avons déjà versé 1.600.000.000 de FCfa pour les impenses. Il s’agit, au total, de 360 parcelles agricoles », dévoile le conseiller juridique de Africa Energie, John Sell. Ici, les propriétaires des exploitations agricoles qui sont sur le tracé de l’usine n’ont pas contesté les barèmes des indemnisations. Car le travail en amont a permis de lever des équivoques et aussi les éventuels écueils à la construction de l’une des plus grandes centrales à charbon du Sénégal.
Les hameaux des environs trouveront leur compte. L’ouvrage devrait porter la production énergétique à un niveau jamais égalé. « C’est une centrale à charbon qui produira 360 mégawatts. Elle va couvrir 75 % des besoins en énergie du Sénégal », explique le docteur en génie des procédés à Africa Energie,
Doudou Fam. Implanté dans une zone de production agricole et fragile, les promoteurs de cet important projet ont fait le pari de réduire à néant les impacts sur l’environnement. Ils ont conscience qu’ils sont dans les Niayes. Ici, les dunes boisées sont encore visibles çà et là. Dans les dénivellations, des femmes, des jeunes, les arrosoirs dans les mains, arrosent des plants de choux, d’oignons et d’aubergines. « Aucun village ne sera déplacé. Notre objectif, c’est zéro nuisance au plan environnemental », assure John Sell. Un corridor long de 5 kilomètres et large de 200 mètres reliera l’usine d’un petit port qui sera aménagé derrière les bandes à filaos, à la plage du village de Water Guey.
Il y aura une route et un convoyeur sur le circuit où passera la tuyauterie. Ce corridor sera enjambé par des passerelles pour ne pas perturber les activités économiques dans cette zone.
« L’objectif, c’est moins de nuisance. Il faut que le bétail puisse circuler comme avant. Il faut des passerelles », rappelle Wade. La plage est le siège de déferlement continu. D’ici quelques mois, il sera un point d’une intense activité de transbordement. Le charbon y sera débarqué et convoyé par le corridor fermé. « Les bateaux vont mouiller en eau profonde. C’est à partir de là que le charbon sera transbordé dans les barges qui le transporteront jusqu’à la jetée. Ce charbon sera déversé dans le convoyeur qui sera acheminé vers l’usine. Donc, nous minimisons presque la perte de charbon », estime John Sell.
Le souci de préservation de l’environnement dans un milieu fragile rassure la direction de l’Environnement et des Etablissements classés et de Chasse (Decc). Le monde bouge. Les technologies évoluent. Les centrales à charbon construites il y a une trentaine d’années et celles de nos jours affichent une grande différence au plan de la technologie. « Certains ont encore une idée dépassée sur les centrales à charbon. Aujourd’hui, il y a des centrales où des personnes peuvent dormir et même manger par terre. Les technologies ne sont pas les mêmes », a laissé entendre John Sell. Cette centrale sera connectée à celle de Tobène, qui est à douze kilomètres.
Une lueur sur les chemins de l’autonomie en énergie du Sénégal. Africa Energie et Grande Côte Operation (Gco) se rapproche du terrain d’entente sur le futur passage de la barge de la société d’exploitation de zircon. C’est un obstacle à franchir pour passer à une nouvelle étape dans la mise en œuvre du projet de la centrale à charbon.
16 Commentaires
Xnox
En Novembre, 2015 (19:25 PM)De vrai dirigeants de merde.
Goor
En Novembre, 2015 (19:55 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (20:05 PM)arretez alors que nous avons du soleil, du vent et la mer et surtout bcp de dechets que nous pourrions recycler ah mais non j oublie nous aimons la merde... donc vraiment soyons plus realistes et pragmatiqu
Anonymelune
En Novembre, 2015 (20:21 PM)Zoom
En Novembre, 2015 (20:22 PM)Avec des choix de cette laideur, le Senegal ne devrait meme pas se faire representer à la Cop 21.
Pendant que les vrais pays ferment les centrales nucleaires et developent l'eoloen et le solaire nous on recule de 50 ans. En + d'importer du petrole nous allons commencer à acheter les dernières production de charbon des mines d'allemagne.!
Où allons nous? Il me semble que c'etait un projet de Karim Wade.
Ce projet est à annuler purement et simpleme
Notre seule ceinture verte et maraichére va à sa perte de km 50 à Kayar.
Où est le ministère de l'environnement?
C'est scandaleux
Anonyme Thiendella Faye
En Novembre, 2015 (21:21 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (21:35 PM)Je suis pour le respect. De l'environnement mais au stade ou nous sommes seul les centrales a charbon peuvent nous sortir. De la crise énergétique. Ce qui parle. De cop 21 sachez que l'Allemagne compte jusqu'à présent de centrale. Charbon et la Chine j'en parle même pas.
Avant de penser. A l'environnement, qui pour d'ailleurs nous ne sommes pas responsable de sa destruction (africain), contentons nous d'abord davoir de l électricité.
Wa salam.
Sophos
En Novembre, 2015 (21:51 PM)Analyste
En Novembre, 2015 (21:57 PM)Lams
En Novembre, 2015 (22:41 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (22:50 PM)40 MILLIONS DE USD DE COMMISIONS SOIT 20MILLIARDS CFA
LE PROBLÈME CEST QU'ILS NONT PAS LE FINANCEMENT BOUCLE DEPUIS 2 ANS ILS COURENT PARTOUT DANS LE MONDE. AVEC QUEL ARGENT ONT ILS PAYÉS LES IMPENSES ET UNE PARTIE DES COMMISSIONS ( POUR L'INSTANT 5 MILLIARDS ) L'ARGENT DES TRADERS DE CHARBON QUI CONTRE UN CONTRAT DE FOURNITURE POUR 25 ANS ONT AVANCÉS DE L'ARGENT À UNE SOCIÉTÉ DE ABDOULAYE SYLLA.
CENTRALE DE GRE A GRE PILOTÉE PAR ABDOULAYE SYLLA DONC MARIEME FAYE HERSELF.
40 MILLIONS DE USD DE COMMISIONS SOIT 20MILLIARDS CFA
LE PROBLÈME CEST QU'ILS NONT PAS LE FINANCEMENT BOUCLE DEPUIS 2 ANS ILS COURENT PARTOUT DANS LE MONDE. AVEC QUEL ARGENT ONT ILS PAYÉS LES IMPENSES ET UNE PARTIE DES COMMISSIONS ( POUR L'INSTANT 5 MILLIARDS ) L'ARGENT DES TRADERS DE CHARBON QUI CONTRE UN CONTRAT DE FOURNITURE POUR 25 ANS ONT AVANCÉS DE L'ARGENT À UNE SOCIÉTÉ DE ABDOULAYE SYLLA.
Anonyme
En Novembre, 2015 (01:20 AM)Swiss Diaspora
En Novembre, 2015 (07:22 AM)Anonyme
En Novembre, 2015 (07:55 AM)Question de bon sens
Atypico
En Novembre, 2015 (08:42 AM)Thierno M.
En Novembre, 2015 (13:40 PM)C'est dommage pour la SANTE ET L'AVENIR DE NOS ENFANTS.
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