Les habitations et autres occupations irrégulières comprises entre le poste de répartition de la SENELEC à Hann et Dalifort Foirail, à Dakar, retardent le démarrage d’un projet de réhabilitation et de développement de la Société nationale d’électricité, affirme l’entreprise d’électricité.
Ces occupations irrégulières, consistant en des habitations, garages mécaniques, ateliers de menuiserie métallique ou bois ou métallique, sont installées tout au long des installations électriques de la SENELEC dans cette zone.
Selon l’ingénieur d’études Bathie Kâ de la Direction de l’équipement et de l’environnement de la SENELEC, ces installations non autorisées entravent le bon fonctionnement de la SENELEC et sa volonté de fournir de l’énergie au plus grand nombre de citoyens.
"Nous avons conscientisé les occupants sur le caractère dangereux (de leurs installations), mais rien à faire", a-t-il expliqué lors d’une visite de terrain sur les sites correspondants de la SENELEC, à l’intention de journalistes.
"Ils sont restés tout en continuant de construire ou de travailler sans être inquiétés’’, au détriment d’un projet initié par la SENELEC, consistant à rétablir une ligne de 90.000 kilowatts liant son poste de Hann à la centrale du Cap des Biches", a expliqué l’ingénieur d’études au département Equipement de réseaux.
"Un projet de cette nature fait partie des priorités de la SENELEC pour la consolidation des réseaux de transport et de distribution face à la forte demande des populations en énergie", a relevé Bathie Kâ.
Selon lui, la SENELEC avait pourtant saisi le gouverneur de Dakar, pour la mise en place de d’une "commission d’enquête, de recensement et d’évaluation des espaces" dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet.
Cette proposition était pour "tenir compte de l’aspect social" dudit projet et devait faciliter l’accompagnement des occupants qui seront délogés".
Une première étude a recensé plus de 250 sites construits à Dalifort (EDF), dont les occupants doivent se situer à au moins 15 mètres des installations électriques.
Interrogés par les journalistes, ces occupants irréguliers se disent conscients du danger auquel ils se trouvent exposés, mais assurent faire attention dans leurs activités quotidiennes.
"Nous faisons de notre mieux pour éviter de’’ toucher les installations électriques avec du fer "ou quand nous sommes mouillés", indique l’un d’entre eux sous le couvert de l’anonymat.
Selon l’ingénieur d’études, des compensations financières et des mesures d’accompagnement sont prévues par la SENELEC après le délogement de ses occupants illégaux.
L’adjoint au préfet du département de Pikine, Jean Baptiste Momar Sène, a de son côté annoncé que "la prochaine étape avec les occupants, serait la conciliation, pour leur signifier la somme que la SENELEC met sur la table en guise de dédommagement".
"Ainsi, nous procéderons à leur libération qui consiste à donner une sommation de délai raisonnable afin qu’ils prennent toutes les dispositions nécessaires pour quitter les lieux", a-t-il dit.
4 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2015 (22:41 PM)Goor
En Juillet, 2015 (05:41 AM)Anonyme
En Juillet, 2015 (06:56 AM)Nogaye Sall
En Juillet, 2015 (09:22 AM)j habite a cote et je vous signal que c une zone tres dangereuse ;
les ferrailleurs utilise du feu, de l"essence, du gaz et tout autres produits explosives.
mais malheureusement dans ce pays la corruption a prie des proportions très élevée ces la mairie lui même qui leur donne le permis d"occuper leur demande de l"argent et de les protégé ici a daliort la mairie ces comme la mafia, il encaisse l"argent de ces gens sans se soucié de la s"ecurité ni la santée et de sérénité de sa population.
ces la mairi lui même qui leur a dit de rester jusque se qu"il voient les buldozer pour leur faire croire que il est toujours la pour les protégé.
merci.
une habitante de dalifort faché contre sa mairie
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