Des acteurs de la société civile ont annoncé, jeudi à Dakar, vouloir mener un plaidoyer pour l’intégration de la santé de la reproduction dans les programmes d’enseignement des lycées et collèges.
C’est un appel lancé envers les parlementaires, les parents d’élèves pour qu’ils nous rejoignent dans ce plaidoyer afin que le ministère engage la mise à l’échelle, au niveau national, pour sortir des actions parcellaires de projet et réellement toucher tous les jeunes qui sont dans les écoles , a expliqué la coordinatrice par intérim de l’organisation One World au Sénégal, Carmen Padoné.
Ces acteurs de la société civile intervenaient dans le cadre de la restitution de l’évaluation finale du projet Connecting4life .
Ce projet mis en œuvre dans 8 régions du Sénégal, consiste en une plateforme mobile SMS à travers laquelle des conseillers apportent des réponses aux questions posées par des jeunes de manière gratuite, anonyme et confidentielle.
De cette manière, il s’agissait d’élargir l’utilisation des TIC pour une meilleure connaissance de la santé reproductive et la prévention du VIH/Sida , a expliqué la coordonnatrice de One World.
Ce projet mis en œuvre d’avril 2014 à septembre 2015 à Dakar, Thiès, Ziguinchor, Saint Louis, Kolda, Kédougou, Sédhiou et Tambacounda, a impliqué les jeunes en tant qu’acteurs de la défense de leurs droits en matière de santé , a-t-elle soutenu.
Selon Carmen Padoné, tous les jeunes dans les lycées et les collèges seront touchés’’, dans le cas où l’Education nationale accepterait d’intégrer la santé de la reproduction dans les programmes scolaires.
La difficulté majeure, c’est que nous soyons seulement un projet avec des interventions seulement dans certaines régions. On peut venir avec toutes les bonnes interventions, mais c’est vraiment une goutte d’eau à la mer , a souligné la coordonnatrice de l’organisation initiatrice du projet.
Cette initiative a misé sur l’utilisation du mobile avec la plateforme +Clickinfoado+, par le biais de laquelle le projet a développé des leçons sur la santé de la reproduction, à partir desquelles les jeunes peuvent s’informer sur toutes les questions relatives à leur santé.
Ce projet est un travail d’appui mené auprès de l’Etat , ont indiqué ses initiateurs, appelant l’Etat à prendre en charge l’éducation des jeunes à la santé de la reproduction tout en sachant que c’est une préoccupation nationale prise en charge par le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET)’’ du secteur de l’éducation et de la formation,
Les résultats présentés lors de la rencontre ont montré que les jeunes ne sont pas au fait de sujets relatifs à leur santé sexuelle.
Or, selon certains intervenants, les jeunes constituent la plus grande part des nouvelles infections au VIH/Sida et constituent prés de 20 pour cent des infectés, sur un taux de prévalence de 1,7% au niveau national.
ADL/BK
C’est un appel lancé envers les parlementaires, les parents d’élèves pour qu’ils nous rejoignent dans ce plaidoyer afin que le ministère engage la mise à l’échelle, au niveau national, pour sortir des actions parcellaires de projet et réellement toucher tous les jeunes qui sont dans les écoles , a expliqué la coordinatrice par intérim de l’organisation One World au Sénégal, Carmen Padoné.
Ces acteurs de la société civile intervenaient dans le cadre de la restitution de l’évaluation finale du projet Connecting4life .
Ce projet mis en œuvre dans 8 régions du Sénégal, consiste en une plateforme mobile SMS à travers laquelle des conseillers apportent des réponses aux questions posées par des jeunes de manière gratuite, anonyme et confidentielle.
De cette manière, il s’agissait d’élargir l’utilisation des TIC pour une meilleure connaissance de la santé reproductive et la prévention du VIH/Sida , a expliqué la coordonnatrice de One World.
Ce projet mis en œuvre d’avril 2014 à septembre 2015 à Dakar, Thiès, Ziguinchor, Saint Louis, Kolda, Kédougou, Sédhiou et Tambacounda, a impliqué les jeunes en tant qu’acteurs de la défense de leurs droits en matière de santé , a-t-elle soutenu.
Selon Carmen Padoné, tous les jeunes dans les lycées et les collèges seront touchés’’, dans le cas où l’Education nationale accepterait d’intégrer la santé de la reproduction dans les programmes scolaires.
La difficulté majeure, c’est que nous soyons seulement un projet avec des interventions seulement dans certaines régions. On peut venir avec toutes les bonnes interventions, mais c’est vraiment une goutte d’eau à la mer , a souligné la coordonnatrice de l’organisation initiatrice du projet.
Cette initiative a misé sur l’utilisation du mobile avec la plateforme +Clickinfoado+, par le biais de laquelle le projet a développé des leçons sur la santé de la reproduction, à partir desquelles les jeunes peuvent s’informer sur toutes les questions relatives à leur santé.
Ce projet est un travail d’appui mené auprès de l’Etat , ont indiqué ses initiateurs, appelant l’Etat à prendre en charge l’éducation des jeunes à la santé de la reproduction tout en sachant que c’est une préoccupation nationale prise en charge par le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET)’’ du secteur de l’éducation et de la formation,
Les résultats présentés lors de la rencontre ont montré que les jeunes ne sont pas au fait de sujets relatifs à leur santé sexuelle.
Or, selon certains intervenants, les jeunes constituent la plus grande part des nouvelles infections au VIH/Sida et constituent prés de 20 pour cent des infectés, sur un taux de prévalence de 1,7% au niveau national.
ADL/BK
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