Dans le cadre de la gestion pacifique des violences scolaires, Amnesty/Sénégal, avec l’appui de la Fondation Konrad Adenauer, a déroulé, samedi et dimanche, un atelier au bénéfice de chefs d’établissement et de présidents de gouvernement scolaire du département de Sédhiou.
Ce programme de formation à la résolution pacifique des conflits en milieu scolaire et aux droits humains vise à contribuer à l’apaisement de l’espace scolaire devenu depuis quelques années, un espace où la violence est le principal moyen de revendication des élèves. Une violence qui, selon Seydi Gassama, directeur d’Amnesty/Sénégal, cause non seulement du tort à l’école mais aussi à la société.
« Comme ces conflits sont généralement liés au niveau des zones périphériques, notamment en Casamance, au déficit de professeurs surtout dans les disciplines scientifiques, il faut, comme par le passé, faire appel à l’assistance technique », a suggéré Seydi Gassama.
A son avis, «il faut former ces jeunes dans ces disciplines essentielles si l’on veut atteindre l’émergence ». Il dénonce le déficit structurel de professeurs de mathématiques et dans les autres disciplines scientifiques dans ce pays. «Nous sensibilisons pour qu’il y ait une résolution pacifique des conflits mais il faut que l’Etat assume ses responsabilités» a-t-il martelé.
Comme seconde activité, il y a eu une projection de film le samedi soir suivi de débat sur l’émigration clandestine. Elle a permis aux jeunes de se rendre compte de l’illégalité de ce trafic, des risques énormes qu’ils encourent et l’appauvrissement qu’ils causent chez leurs parents. Et Amnesty de conclure : « Tant que l’Etat n’apporte pas une réponse adéquate au chômage des jeunes, les gens vont toujours emprunter les routes de l’exil ».
2 Commentaires
Yatt
En Mai, 2015 (09:22 AM)plus d'un demi-siècle (55 ans) après les indépendances, l'internationale Gay préconise le retour du colon blancs pour la "résolution pacifique des conflits en milieu scolaire et aux droits humains".
Lorsque les "droits humains" sont circonscrites au droit exclusif à l'homosexualité, on comprend qu'il soit difficile pour un pays dans lequel cette pathologie est pénalisé, de punir des ressortissants européens enseignant ces immondes pratiques.
Que les "snipers" de la cause homo ne jettent pas ici le leurre d'une assistance technique sous-régionale qui n'existe pas.
Meumeu
En Mai, 2015 (09:23 AM)Participer à la Discussion