La violence sous toutes ses formes reste encore une réalité dans l’espace scolaire. Devant la persistance du phénomène, les autorités éducatives et leurs partenaires multiplient leurs stratégies de lutte afin d’éradiquer ce mal aux conséquences désastreuses. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce panel organisé par le Cadre de coordination des interventions sur l’éducation des filles (Ccief) et dont les travaux ont été confiés à la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (Demsg).
Selon Khadidiatou Sow Ndiaye, responsable du bureau genre à la Demsg, le panel cherche à sensibiliser les acteurs de l’école et à responsabiliser les élèves. « Nous avons fait porter aux élèves même l’activé, à travers le gouvernement scolaire, pour qu’il y ait plus d’impact », a-t-elle expliqué. Ainsi, pour donner le maximum d’informations aux élèves sur les différentes formes de violence et leurs conséquences, des experts ont échangé sur celle sexuelle en milieu scolaire.
Pour
la juriste Soukeyna Ndaw Diallo, la violence en milieu scolaire est un
acte inacceptable. Mieux, toute violence exercée sur une fille ou une
femme constitue une entrave à la liberté humaine. Après avoir listé les
principales formes de violence à l’école, Mme Diallo a indiqué que les
plus récurrentes sont celles physiques, psychologiques et morales.
Toutefois, elle a fait savoir que la violence sexuelle à l’école existe
bel et bien au Sénégal, surtout dans les régions sud et sud-est.
Un constat corroboré par son collègue psychologue, Pape Ladjiké Diouf. Seulement, ce dernier va plus loin que la juriste en évoquant les causes et les conséquences du phénomène. Selon lui, la violence en milieu scolaire trouve son origine dans les familles. A l’en croire, elle est permanente dans nos salons, au sein du couple, dans les télévisions et l’internet. De l’avis du psychologue, l’enfant ne connaît que ce qu’il voit, ce qu’il vit. Et il y croit. « Un enfant élevé par un couple belliqueux, constamment en conflit, ou encore habitué à des films pornographiques, à des combats de lutte sanglants, il est évident qu’il sera violent. A force d’intérioriser tous ces actes, il finira par les extérioriser, l’école y compris », a fait remarquer M. Diouf. De la même manière, l’enseignante ou l’enseignant qui vit en permanence dans son foyer une situation conflictuelle a tendance à transférer son amertume ou sa haine sur ses élèves. Tout comme l’élève peut aussi déverser sa bile sur son ou sa camarade pour le moindre geste ou parole.
Pape Coly NGOME
5 Commentaires
Vu...
En Avril, 2014 (19:40 PM)Espoir Viol
En Avril, 2014 (20:20 PM)Non
En Avril, 2014 (23:20 PM)Kebe
En Avril, 2014 (11:25 AM)Moi je veux qu on ne laisse pas la fille ou la femme et on tourne en rond sans les responsabiliser.
elles ont leur s part des responsabilité surtout concernant leurs accoutrement la façon dont elles portent leurs habits . C e n est pas tout mais ça fait parti.
Societe Hypocrite
En Avril, 2014 (20:54 PM)Participer à la Discussion