Des investissements de plus de 15 milliards de FCfa ont été faits à l’Université de Thiès dans la construction d’infrastructures d’accueil. La révélation a été faite hier par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lors de sa visite des chantiers en cours dans les universités publiques du Sénégal. Une des préoccupations majeures de la communauté universitaire qui n’a cessé de réclamer des infrastructures de qualité depuis la création de l’Université de Thiès en 2007. Un établissement qui, aujourd’hui, est abrité, pour la majeure partie, par des bâtiments en location dont les montants engloutissent le budget annuel alloué à cette institution.
Mais cette situation devrait, sous peu, être un vieux souvenir. Car, les chantiers sortis de terre que le ministre et sa délégation ont visités hier sont à un bon niveau d’exécution ou en finition même comme c’est le cas pour le campus social (Ex-hôtel du rail) à la cité Ballabey qui pourrait fonctionner cette année avec une capacité d’accueil de 250 lits déjà en place, de même que des tables de travail pour les étudiants. D’autres chantiers ont été visités dont le Palais des congrès transformé en amphithéâtre de 1300 places en face de la Promenade des Thiessois, l’Auberge des jeunes, la Cité des enseignants, l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (Isep), les locaux de l’Ex-Oncad au quartier Grand Thiès transformés en salles de cours en électricité, ainsi que le chantier d’extension de l’université qui vient de démarrer.
Comme le Pca Ousmane Joseph Diop, le ministre de l’Enseignement supérieur a manifesté toute sa satisfaction sur l’évolution qualitative et quantitative de l’Université de Thiès. Mary Teuw Niane a aussi salué « l’esprit d’initiative et d’innovation dont font preuve les responsables de l’université. Ce qui a abouti à des conventions de partenariat avec des sociétés de la place qui contribuent au relèvement du niveau technique de l’Université de Thiès ».
Le recteur Matar Mour Seck se réjouit de ces avancées qui font naître l’espoir de voir l’université de Thiès se doter de toutes les infrastructures nécessaires. Seulement, les entreprises ont été invitées à faire preuve de responsabilité et de sens du patriotisme dans le respect des délais d’exécution des travaux.
Education
1 Commentaires
Anonyme
En Octobre, 2015 (18:06 PM)Mais il n'attends jamais de les voir se stabiliser et il crée une nouvelle rendant tout le système instable. J'ai l'impression que les projets lui semble vielles à partir de 6 mois et il les abandonne pour aller vers de nouvelles.
L'université de Thiès n'a qu'un mur de clôture, Bambey depense jusqu'à 10% de son budget en transport à cause de sites dispersés et un personnel qui n'habite pas sur place. Je ne parle même pas de Ziguinchor. Au lieu de stabiliser cela on va certainement construire Diamniadio et Kaolack.
Participer à la Discussion