La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) constate, dans un rapport, ‘’la médiocrité’’ du système éducatif sénégalais, avec des taux de réussite de 37,65% au baccalauréat et 51,71% au Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) nettement en dessous de la norme, qui est de 80%.
‘’En mettant en place un groupe de travail qui s’est appuyé sur des enquêtes locales, avec l’aide de spécialistes de différents domaines éducatifs, on a produit un rapport qui confirme la médiocrité de notre système éducatif’’, a annoncé à la presse le directeur exécutif de la COSYDEP, Cheikh Mbow.
‘’Un système n’est performant que si 80% de ses apprenants au moins maîtrisent 80% des compétences, alors que nous en sommes autour de 30 à 40%’’, a-t-il dit aux journalistes au terme d’une réunion de la COSYDEP, vendredi, à Dakar.
Se basant sur le rapport, M. Mbow affirme que ‘’chaque année c’est presque six élèves sur dix qui échouent aux examens’’. ‘’Cela devrait inquiéter tout le monde, les acteurs mais aussi tous les citoyens’’, a-t-il ajouté, appelant à ‘’travailler pour faire en sorte que la réussite soit démocratisée’’.
‘’Les enfants sont intelligents. Il faut simplement un système de guidance scolaire, qui puisse permettre de détecter le talent qui dort en chacun de nos enfants’’, propose Cheikh Mbow.
‘’Les résultats sont médiocres, et il faut aller dans le sens d’une session nationale d’analyse des résultats scolaires pour tous nous indigner et prendre des dispositions objectives courageuses pour inverser la tendance’’, a-t-il recommandé.
Pour le baccalauréat, entre 2001 et 2011, le taux de réussite est inférieur à 40%, sauf pour les années 2001, 2002 et 2011, selon le rapport présenté par Abdou Diao, ancien directeur de l’élémentaire au ministère de l’Education nationale, qui a dirigé le groupe de travail de la COSYDEP sur les résultats scolaires.
Entre 2012 et 2019, pour la baccalauréat, on a assisté à une chute des taux de réussite, qui sont tombés dans la ‘’fourchette des 30%’’. En 2019, le taux de réussite est de 37,65%, contre 35,9% en 2018.
En 2019, le taux de réussite à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires est de 57,30%, contre 55,51% en 2018, selon le rapport de la COSYDEP.
La région de Ziguinchor (sud) a pris la première place, concernant le CFEE, avec un taux de réussite de 79,03%.
Celle de Kaffrine (centre) a obtenu le taux le plus faible parmi les 14 régions, avec 34,59%. ‘’Un écart qu’aucun facteur d’ordre pédagogique ne justifie’’, affirment les auteurs du rapport.
Toutes les régions ont obtenu des taux de réussite au-dessus de 50%, sauf celles de Kaffrine et de Tambacounda (est). Les filles ont réussi mieux que les garçons à Dakar, Rufisque (ouest) et Fatick (centre), selon le rapport.
Un rapport dont les auteurs ont fait des recommandations au ministère de l’Education nationale, lui suggérant par exemple d’‘’organiser un grand débat national sur les résultats scolaires, avec toutes les parties concernées, afin de prendre des mesures pouvant rendre optimaux les facteurs considérés comme les fondements de la réussite scolaire’’.
Le rapport suggère aux enseignants de ‘’renforcer le travail d’équipe et la solidarité, afin de faire de la réussite l’affaire de l’établissement et non d’une classe ou d’un enseignant’’.
La COSYDEP appelle aussi à ‘’sensibiliser les parents d’élèves sur l’importance de leur rôle dans l’amélioration de la qualité des enseignements et des apprentissages’’.
24 Commentaires
Mouhamed
En Août, 2019 (23:26 PM)Lemou
En Août, 2019 (23:49 PM)Dans les familles, les parents ne s'occupent même pas de leurs enfants, eux aussi sont sur leur ordi et tablettes.S'y ajoute, les différentes manifestations sportives (coupe du monde, coupe d'Afrique, les matchs européens ( que pour rien au monde, les garçons ne ratent). Alors cherchez-moi un seul moment où les élèves vont apprendre leurs leçons? Nous travaillons avec la langue française, les médias nationaux, on ne sait même pas dans quelle langue, les émissions sont faites?
M Bidou
En Août, 2019 (00:15 AM)Nit
En Août, 2019 (00:51 AM)60 Enfants
En Août, 2019 (05:08 AM)Triste pour nos enfants.
Anony
En Août, 2019 (07:29 AM)Les effectifs des classes sont pléthoriques, les classes délabrées ou en abri provisoire. Dans le Supérieur c'est catastrophique il n y a pas d'investissement conséquent. Pourtant le nombre d étudiants du Sénégal est très faible par rapport à la population. On a moins de 200 milles étudiants pour 15 millions d habitant alors que la Tunisie a plus de 200 mille pour moins de 12 millions d'habitants. On n a presque pas d université.
"la Baccalauréat.".,.. Celui Q
En Août, 2019 (10:25 AM)Sénégal émergent
En Août, 2019 (10:32 AM)manque d'enseignants diplômés
manque de locaux adaptés ( abris provisoires qui durent des années)
manque de sérieux des enseignants ( certains préfèrent abuser de leurs élèves)
manque de finances, pourtant le budget éducation est conséquent
démission des parents : ils font des gamins à tour de bras tout en sachant qu'ils ne pourront les faire éduquer, les daaras sont leur point de chute avec toutes les dérives de ces derniers.
dates de rentrée scolaire des plus fantaisistes
des semaines, voire des mois de retard
vacances trop longues , le peu que les écoliers ont retenu est perdu durant ces mois de vacances
pas de matériel scolaire digne de ce nom; la gouvernance ne peut pas financer vu qu'il y a "urgence" pour les délires de Macky Sall genre TER
Sama Xalat
En Août, 2019 (12:20 PM)- Former les enseignants.
- Des formations de recyclages existaient et qui permettaient aux enseignants craie en main et qui ont un niveau faible d'être tiré pour une mise a niveau
- Diminuer les matières à apprendre dans nos écoles ou diminuer le volume de leurs contenus. Par exemple un enseignant qui tient une classe d'examen s'il fignole à rater 2 semaines du mois d'octobre sera obliger de travailler les samedis et pendant les vacances de Noel ou de Paques pour finir le PROGRAMME. Parfois nos enfants sont bourés
- Mettre les enseignants à l'abri, leur doter un logement décent ou augmenter leur traitement pour qu'ils ne soient plus dans le privé ou ne soient plus des bûcherons
- Et maintenant L'ETAT sanctionne. Mais dans ce pays, on évalue pour garder les conclusions dans les tiroirs, il n'y a pas de suivi concernant les conclusions ou recommandations
Il 'y a pas de sanction. Nous avons un SYSTEME DE COMPLAISANCE à tous les niveaux et c'est justement là où le bât blesse et pourtant c'est encore connu mais notre LAXISME noud noie.
Les parents ont demissioné car il n'ya aucune perspective pour le fils du BADOLO à moins qu'il ne soit une exception tandis qu'à côté quelqu'un se paie des etudes privées, poursuit ses etudes a l'etranger, revient au pays et occupe une place de privilegié comme son père alors que le fils de badolo reste à.son etat de basolo et ainsi de suite.
Sama Xalat
En Août, 2019 (12:20 PM)- Former les enseignants.
- Des formations de recyclages existaient et qui permettaient aux enseignants craie en main et qui ont un niveau faible d'être tiré pour une mise a niveau
- Diminuer les matières à apprendre dans nos écoles ou diminuer le volume de leurs contenus. Par exemple un enseignant qui tient une classe d'examen s'il fignole à rater 2 semaines du mois d'octobre sera obliger de travailler les samedis et pendant les vacances de Noel ou de Paques pour finir le PROGRAMME. Parfois nos enfants sont bourés
- Mettre les enseignants à l'abri, leur doter un logement décent ou augmenter leur traitement pour qu'ils ne soient plus dans le privé ou ne soient plus des bûcherons
- Et maintenant L'ETAT sanctionne. Mais dans ce pays, on évalue pour garder les conclusions dans les tiroirs, il n'y a pas de suivi concernant les conclusions ou recommandations
Il 'y a pas de sanction. Nous avons un SYSTEME DE COMPLAISANCE à tous les niveaux et c'est justement là où le bât blesse et pourtant c'est encore connu mais notre LAXISME noud noie.
Les parents ont demissioné car il n'ya aucune perspective pour le fils du BADOLO à moins qu'il ne soit une exception tandis qu'à côté quelqu'un se paie des etudes privées, poursuit ses etudes a l'etranger, revient au pays et occupe une place de privilegié comme son père alors que le fils de badolo reste à.son etat de basolo et ainsi de suite.
E
En Décembre, 2019 (18:24 PM)E
En Décembre, 2019 (18:24 PM)Participer à la Discussion