Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) recevait hier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Mary Teuw Niane a appelé à assainir l’espace universitaire pour des résultats plus probants.
Pour une paix sociale durable dans l’espace universitaire et des ressources humaines de qualité, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche préconise l’assainissement. «Il nous faut sortir de l’université ce qui n’y a pas sa place», a-t-il soutenu hier après son passage devant le Conseil économique, social et environnemental (Cese).Après le diagnostic que lui a présenté la Commission de la jeunesse, de l’éducation, de la formation, du travail et de l’emploi de cette institution, le débat sur les manifestations religieuses dans l’espace universitaire est revenu sur la table. En session ordinaire, les conseillers ont interpellé Mary Teuw Niane sur les nuisances sonores qui proviennent souvent des veillées religieuses organisées par l’une ou l’autre des associations confrériques dans les campus.
Le ministre a informé que le directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar est en train de mener des campagnes de sensibilisation auprès des responsables des différentes associations présentes dans l’enceinte universitaire pour leur faire comprendre que ce lieu est dédié à l’acquisition du savoir. «Nous allons prendre des mesures contre ces nuisances sonores», a-t-il annoncé.
Pour régler ce problème sensible, il n’est pas exclu de solliciter l’aide des chefs religieux qui, d’après le ministre, comprennent que l’apprentissage ne peut se faire dans le bruit.
De la même veine, la manière dont se déroulent les activités politiques dans l’enceinte universitaire a été décriée. Un conseiller a même demandé à ce que l’on trouve un moyen d’empêcher les formations politiques de recruter parmi les étudiants. Seulement, le ministre Niane a souligné que rien n’interdit les partis politiques d’avoir des militants dans les universités. Cependant, il est toujours possible de réagir face à des activités qui conduisent à la violence.
La présence d’une police universitaire, mal vue du côté des étudiants, s’est naturellement invitée dans les débats. Cette question a été classée parmi les facteurs qui déclenchent et amplifient les crises universitaires. Les étudiants sont d’avis qu’il faut respecter les franchises universitaires. Cependant, a annoncé M. Niane, le projet de décret est en élaboration et sera disponible en mai. Cette dernière séance, qui a clôturé cette première session ordinaire du Cese, avait pour thème : «Quels dispositifs pour une prévention et une gestion des crises dans l’espace scolaire et universitaire en vue d’une paix sociale durable ?»
8 Commentaires
Xoy
En Avril, 2014 (17:25 PM)Vous etes des imcompetents macky dégage
Populisme Iba Der Thiam
En Avril, 2014 (18:05 PM)Vous voyer comment une décision irresponsable peut avoir des conséquences durables.
Iba Der Thiam était ministre il y a plus de 20 ans et nos féres et nos enfants vivent aujourd'hui les conséquences.
Il saluer le travaille qu'abat l'actuel Directeur du COUD et son équipe. Le campus social est propre, ordonné et organisé.
Ce qui me plait avec le régime de Mackhy, c'est qu'ils agissent pas pour plaire coûte que coûte, mais pour mettre de l'ordre même si cel sont des mesures "impopulaires".
La police universitaire doit rester car quand dans une université, ce n'est plus la "bagarre" des idées, mais des muscles, il faut qu'il y ait des forces de l'ordre.
Etudiant Ucad
En Avril, 2014 (20:57 PM)Salm
En Avril, 2014 (00:16 AM)Pour Le Peuple
En Avril, 2014 (01:33 AM)Sokhna Mary Teuw
En Avril, 2014 (06:55 AM)Diourom_niar
En Avril, 2014 (11:34 AM)Mlle X
En Mai, 2014 (17:46 PM)Participer à la Discussion