Le recteur de l’Ucad, Ahmadou Aly Mbaye, invite les entreprises et les bailleurs à participer au financement de l’université pour apporter des réponses adéquates aux besoins de la société.
L’Université a besoin des entreprises pour le financement de la recherche et de l’insertion des diplômés. Les entreprises aussi ont besoin de l’université pour des une main-d’œuvre qualifiée et des solutions innovantes. C’est pour cette raison que le Recteur de l'Ucad lance un appel aux entreprises, ce mardi à l’occasion d’une séance d’évaluation à mi-parcours d’un certain nombre de programmes de l’Ucad financés à hauteur de 100 millions par Eiffage.
Pr Ahmadou Aly Mbaye dit avoir constaté que beaucoup de partenaires pensent que l’université n’a pas besoin d’être financée. Ils estiment que l’université concerne une élite qui est dans sa tour d’ivoire. « Pour eux, les secteurs prioritaires sont l’agriculture, la santé, l’éducation. Mais ils oublient que financer l’université revient à financer indirectement les secteurs considérés comme prioritaires. C’est à l’université qu’on propose des solutions innovantes au bénéfice de l’agriculture, de l’éducation et de la santé », souligne le recteur qui site, en guise d’exemple, les semences, les pesticides et les découvertes en médecine.
Aujourd’hui, Eiffage est la première entreprise dans ce sens. Depuis l’année dernière, elle a offert un financement de 100 millions à l’Ucad pour trouver des solutions à certaines préoccupations. Il s’agit de voir comment valoriser les déchets miniers, notamment les 95 millions de tonnes de phosphogypse, un déchet issu de l’exploitation du phosphate, à proposer des matériaux de substitution pour la construction afin d’éviter les importations et enfin de valoriser les déchets ménagers pour préserver l’environnement.
Des étudiants de l’Ucad ont fait des recherches prometteuses dans ce sens, se félicite le Recteur. Par exemple, il a été découvert qu’il est possible de faire du plâtre et des briques avec du phosphogypse qui peut aussi être utilisé pour la construction des routes. La prochaine étape consiste maintenant à passer des laboratoires à la pratique, c’est-à-dire aux tests sur le terrain, ajoute Gérard Senac.
C’est ce genre de partenariat que le recteur veut multiplier en ouvrant l’université à l’entreprise. Des négociations sont en cours avec l’Ageroute et l’Agence de développement municipal (Adm). Ahmadou Aly Mbaye invite les grandes entreprises, les Pme et les bailleurs de fonds à rejoindre cette dynamique pour une prise en charge des besoins de la société.
En outre, le chef de l’Etat Macky Sall, un des alumni de l’Ucad, avait offert personnellement 100 millions à l’université. Le recteur Ahmadou Aly Mbaye promet que les résultats de l’utilisation de ce financement seront bientôt présentés. Il est question ici de mesure de la qualité des produits alimentaires, grâce à un centre de mesure. « Nous avons besoin de mesure de la qualité. Le niveau de contamination de l’eau, de la viande, de l’arachide, nous devons le connaître », déclare, l'ancien doyen de la Faseg.
11 Commentaires
Jean
En Novembre, 2021 (15:47 PM)Ucadien
En Novembre, 2021 (16:14 PM)Hein ????
En Novembre, 2021 (16:17 PM)Tout ne p pas venir d l' Etat ..?
Dites nous une seule solution innovante dans le domaine de l'agriculture !
Dites nous quelle a été la contribution marginale de l'ucad sur la lutte contre la pandémie du covids, en dépit de tout ce beau monde agrégé au cames 'le cames étant une grosse arnaque) !
L'Ucad ne s'intéresse pas au développement technologique ou agricole ou industriel deu Sénégal
N'eut été l'IRD, l'institut pasteur, l'Isra, et surtout l'ITA la recherche serait morte au Sénégal
Fall
En Novembre, 2021 (18:17 PM)Pleurs
En Novembre, 2021 (21:00 PM)Participer à la Discussion