Le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal a ouvert ce 27 juillet décembre 2017, son 14ème congrès ordinaire. Tenu sous le thème «Consolider les reformes structurelles du syndicat et agir pour la refondation éducatif», la rencontre a permis aux syndicalistes de se pencher sur la situation du système éducatif et des syndicats.
«C’est important pour nous de consolider le Sudes pour qu’il puisse, avec les autres syndicats, peser de toute leur force dans la refondation du système éducatif sénégalais, sur la base des conclusions des concertations nationales qui ont eu lieu sur l’éducation en 2013 et en 2014», explique le secrétaire général de Sudes, Amadou Diaouné.
«Si les concertations qui ont eu lieu avec leurs conclusions très pertinentes sont mises en œuvre, cela va permettre de répondre aux attentes des uns et des autres. Aujourd’hui, le constat est qu’on ne sent pas véritablement la mise en œuvre de façon cohérente des conclusions qui sont issues des concertations au niveau de l’enseignement supérieur», regrette t-il.
Amadou Diaouné a, par ailleurs, déploré les luttes de positionnement dans le monde syndical. Le Sudes compte s'investir pour réunir les forces syndicales et mener ensemble les batailles qu’il faut. «Ce à quoi nous assistons depuis un mois ce sont des luttes dispersées qui discréditent l’élan syndical, l’école publique et qui ne peuvent pas aboutir à des résultats définitifs. Le Sudes a pensé que si toutes les forces syndicales animées de la volonté de lutte se mettaient ensemble, on va faire bouger les lignes de revendication qui sont posés. Pour cela, il faut une force puissante à développer pour amener le gouvernement à nous prendre au sérieux pour mettre fin à ce climat délétère», souligne t-il.
Quant aux menaces de grèves qui planent sur l'année scolaire, il souligne: «le souhait du Sudes c'est la paix sociale dans le secteur public de l’éducation. Parce que nous voulons un système éducatif performant et de qualité. Mais aussi, il faut qu’il y ait un répondant de l’autre coté. Nous ne sommes pas les seuls acteurs, il y’a aussi le gouvernement. Si ce dernier ne respecte pas ses engagements, cela pourrait être un facteur de perturbation. S’y ajoute la lenteur de l’administration qui pénalise les enseignements».
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