La place historique du Ford Pinet Laprade a refusé du monde hier samedi à l’occasion de la fête de l’excellence organisée par les autorités académiques et administratives. Une grande première dans la région qui a réuni tous les acteurs du système éducatif dans le seul objectif de fêter les meilleurs élèves de la région.
Tout est parti de l’idée d’organiser un concours de l’excellence pour les élèves des classes de CM2 (élémentaire), de quatrième et de troisième (moyen) et de première et terminale (secondaire). Ils étaient alors 573 candidats au départ pour 70 prix prévus. A l’arrivée, 41 prix sur les 70 ont été décernés auxquels il faut ajouter 4 autres pour les miss mathématiques et miss sciences.
Babou Dramé, élève en classe de Tle qui a reçu le premier prix en français, note qu’il a une grande passion pour les Lettres grâce au concours de ses professeurs avec qui, il a suffisamment travaillé pour en en arriver là. Il demande à ses camarades de classe de travailler pour être parmi les meilleurs dans ce monde de compétition. Quant Rougouyatou Diallo, élève en classe de 1ère S au lycée de Bounkiling, dans la vie, il n’y a pas des secret, seul le travail paie. « Dans la préparation du concours, à chaque fois que je me suis confrontée à des difficultés, j’ai eu l’idée de consulter mes professeurs ».
L’inspecteur d’académie qui s’est largement réjoui de la réussite de l’évènement, souligne que le concours de l’excellence crée l’émulation entre élèves, permet de détecter les meilleurs pour les présenter dans les concours nationaux. Il permet également aux élèves, dit-il, de rivaliser d’ardeur. Pour Cheikh Dione, il reste à créer les conditions de le pérenniser pour redonner à la région sa place d’antan.
Un souhait qui a déjà trouvé un écho favorable aux yeux du parrain, Jean Pierre Senghor directeur national du programme des domaines agricoles (Prodac) qui s’est engagé à porter ce plaidoyer et à se battre pour accompagner ceux qui veulent émerger par la recherche du savoir. Conscients que cet évènement va positivement marquer les potaches, le directeur du Prodac a opté pour son institutionnalisation avec un accent particulier pour les sciences. «De la même manière que nous avons eu de grands littéraires, il nous faut aussi de grands scientifiques».
C’est comme si il lisait dans la pensée du gouverneur de région, Léon Habib Ndiaye. Le chef de l’éxécutif régional rappelle que dans ce monde de compétition, travailler à mettre l’accent sur la qualité des ressources humaines répond parfaitement à la vision du chef de l’Etat dans le Plan Sénégal Emergent.
1 Commentaires
Beug Jang
En Juin, 2016 (11:47 AM)Participer à la Discussion