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REDOUBLEMENT ET EXCLUSION A L’ECOLE Les chiffres d’une pédagogie de l’échec

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REDOUBLEMENT ET EXCLUSION A L’ECOLE Les chiffres d’une pédagogie de l’échec

‘’Le redoublement est par nature un outil de sélection par l'échec’’. Cette affirmation dans une étude de la CONFEMEN semble être confirmée par  les chiffres en 2013 dans le système éducatif au Sénégal. Le taux de redoublement et d’exclusion reste très élevé à l’école publique. L’occasion est donc donnée aux Assises nationales de l’Education ouvertes depuis hier de se pencher sur la question.

 

Les Assises nationales sur l’éducation, ouvertes depuis hier, se veulent une grande réunion d’accouchement d’idées, censées mettre le système éducatif national sur le bon tempo, afin qu’il puisse prendre en charge les réalités locales et rester ouvert aux enjeux d’un monde que l’on considère globalisant. Dans une  récente conférence de presse, le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam avait déclaré que la tenue des Assises s’explique par les nombreuses ‘’facteurs de blocage qui empêchent le Sénégal d’avoir un espace de qualité durablement pacifique’’.

Dans le système éducatif, il y a un nombre important  de grèves, lesquelles sont tellement médiatisées que l’on oublie que ces mouvements sont certes une partie mais ne sont pas le fond du problème. En vérité, les grèves ne sont que l’écume qui empêche de voir la réalité dans sa totalité. Le secteur de l’éducation connaît de nombreux problèmes qui déteignent sur sa performance. Les redoublements et les exclusions en sont une illustration parfaite. Selon des statistiques du ‘’Rapport national sur la situation de l’éducation 2013’’, les déchets du système sont importants.

Dans le cycle primaire, sur 100 enfants scolarisés en 2012, il y a eu 2,8% qui ont redoublé et 9,8 sortis du système. ‘’Avec les taux actuels de promotion (passage en classe supérieure), de redoublement et d’abandon, pour une promotion de 100 élèves inscrits au CI, seuls 87 atteignent la dernière année d’étude’’. Rester à l’école semble d’autant plus difficile que les techniciens du ministère ont utilisé le vocable ‘’survivants’’ pour parler de ceux qui passent à la classe suivante. Pourtant, l’école est loin de recevoir le nombre d’élèves qu’on attend d’elle pour se permettre de telles exclusions. Le taux brut de scolarisation tourne aujourd’hui autour de 93%. Mais il cache d’autres réalités. Le potentiel scolarisable laissé en marge se révèle très important.

Les experts du ministère considèrent la tranche d’âge 7 à 12 ans comme la période du cycle élémentaire. Or, en 2013, il y a eu 204 277 nouveaux inscrits en CM2. ‘’Cet effectif, rapporté à la population (générale) de 12 ans en octobre 2012 (310 025) donne un taux d’achèvement de 65,9%». Dans cette même période, le nombre de jeunes entre 13 à 16 ans (âge du collège) est de 1 227 598. Quant à l’effectif parmi ces jeunes qui fréquentent les collèges d’enseignement  moyen (CEM), il est de 711 710. Soit un TBS de 58%. Cela veut dire que près de 4 jeunes sur 10 de la tranche d’âge ne sont pas admis dans le circuit. Selon une étude de la COSYDEP, le nombre d’enfants hors du système s’élève à 2 628 919 en 2012.

Plus de redoublant au CM2

Les chiffres ont certes évolué, cependant, il n’est pas évident qu’ils traduisent forcément une nette avancée de la qualité. En effet, deux mesures ont été prises qui ont pour objectif de laisser passer les élèves quel que soit leur niveau. La première est l’annulation de tout redoublement à l’intérieur d’une étape. En fait le CI et le CP constituent une étape. Il en est de même pour le CE1 et le CE2 ainsi que le CM1 et le CM2. Le ministre a décidé qu’entre le CI et le CP, il n’y aura plus de redoublement. Idem pour le passage du CE1 au CE2 et du CM1 au CM2. Seul est permis le redoublement d’une étape à une autre. C'est-à-dire du CP au CE1 et du CE2 au CM1.

L’autre mesure en vigueur depuis  2011, est de laisser les enfants passer en masse pour le concours d’entrée en 6ème. La scolarisation  universelle jusqu’à 10 ans étant considéré comme un droit. Ce qui veut dire que le jeune doit au moins arriver en classe de troisième secondaire. Les défenseurs de cette théorie arguent que le redoublement retarde la scolarisation des jeunes. Ils affirment que les redoublants occupent la place d’autres qui devraient intégrer le système et qui ne pourront plus le faire parce que leurs prédécesseurs n’ont pas bougé. Ainsi au Sénégal, le taux de réussite qui était à 20% à l’entrée en sixième en 2000 passe à 90% et plus. Le ministre Kalidou Diallo a sans doute raison de dire qu’il a ‘’ouvert les vannes’’.

Chiekh Mbow, le coordonnateur de la COSYDEP, n’est pas contre l’ouverture des vannes. Au contraire, il pense même que l’exclusion est une aberration, le redoublement inacceptable. Toutefois, il demande à ce qu’il y ait des mesures d’accompagnement pour que la qualité suive.

A l’image du Primaire, le Moyen a aussi ses ‘’bannis’’. Dans ce cycle, on note un taux d’admis en classe supérieure qui est de 74,5% en 2012. De ce fait, le redoublement est à 16,4% cette année contre 17,8% en 2011. L’abandon est de 9,1%. A noter à ce niveau que la classe de troisième est une montagne difficile à franchir pour les élèves. 20,6% ont redoublé cette classe, 14,4% ont quitté. De façon générale, le BFEM reste problématique pour les adolescents depuis l’alternance au moins. Sur la période 2003-2013, les résultats à l’examen ont connu une baisse de 13,7 points. Quant au  taux de réussite au Bac, il vacille autour de 38% depuis 2011, alors que  dans le supérieur, c’est la catastrophe.

5 à 6 milliards de perte

Par ailleurs, en dépit de tous ces chiffres, il faudra redéfinir les critères de redoublement. L’inspecteur de l’Education de Pikine Ibrahima Sall affirmait que les examens sont faits au Sénégal pour préparer l’échec de l’élève.

Une affirmation consolidée par le secrétaire général du Sudes, Amadou Diaouné. ‘’Pour beaucoup d’enseignants, le redoublement est nécessaire. Ils pensent qu’on devient meilleur. C’est la perception de l’ancienne école’’, reconnaît-il. Cependant, le redoublement a un coût. D’ailleurs une étude de la CONFEMEN l’évalue entre 5 et 6 milliards. Une somme assez élevée pour amener la communauté à trouver des alternatives.

BABACAR WILLANE




15 Commentaires

  1. Auteur

    Ebola Suite

    En Août, 2014 (08:58 AM)
    Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d’être contaminé.



    Cela veut dire, toujours selon le Pr. Bruno Marchou, que le virus Ebola « n’atteindra pas le stade pandémique. À Conakry [capitale de la République de Guinée], ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d’hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. ».



    Ces mesures d’hygiène n’ont rien de sorcier : « Quand on s’occupe d’un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C’est le b.a-ba. On fait ça tous les jours », poursuit-il.



    « La mort dans 20 à 90 % des cas »



    Sandrine Cabu de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, explique que le virus Ebola entraîne « la mort dans 20 à 90 % des cas ».



    Pourquoi une fourchette aussi absurdement large ?



    Parce que le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d’hémorragies, mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l’industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l’avait fait avec le Tamiflu.

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  2. Auteur

    Ebola Suite

    En Août, 2014 (09:14 AM)
    Quant au fameux médicament antiviral « miracle », le Tamiflu, son effet réel n’est que de réduire la durée des symptômes de moins d’une journée, sans limiter d’aucune façon les hospitalisations. Une étude britannique a conclu que la distribution de Tamiflu contre la grippe H1N1 a eu pour seul effet de… gaspiller 500 millions de Livres sterling.



    En effet, la saison de grippe 2009 se révéla finalement moins grave que d’habitude, malgré la présence de la souche H1N1. De plus, de nombreux prétendus cas de grippe H1N1 se révélèrent ne même pas être des grippes mais de simples rhumes, ce qui n’est pas sans rappeler le cas de virus Ebola à Berlin qui s’est finalement révélé être… une gastro.



    Jouer avec le feu





    Toutefois, les titres excessifs martelés par la presse sont à mon avis très dangereux :



    « Une épidémie absolument pas sous contrôle, sans précédent », Médecins Sans Frontières, le 30 juillet 2014.



    « Le virus Ebola continue de dévaster l’Afrique de l’Ouest », Le Monde, 15 août 2014.



    « L’OMS décrète une urgence de santé publique de niveau mondial », France 24, le 20 août 2014.

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    Auteur

    Ebola Suite

    En Août, 2014 (09:15 AM)
    Cette psychose est en train de semer la pagaille en Afrique, où des gouvernements sont ni plus ni moins en train de fermer les frontières, mobiliser les armées pour réprimer les populations, et même isoler sans raison des dizaines de milliers de malheureux, hommes, femmes, vieillards et enfants mis en quarantaine dans un bidonville du Liberia, sans nourriture ni eau.





    Pour espérer contenir l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui fait rage au Liberia […] le gouvernement prend des mesures draconiennes. Deux quartiers de la capitale, Monrovia, ont été placés en quarantaine et sous surveillance sécuritaire, alors que dans le reste du pays, un couvre-feu a été instauré.



    Le Monde du 22 août 2014

    « Tirer à vue »



    Dimanche 24 août, on apprenait que, au Sierra Leone :



    « Le parlement a adopté un projet de loi qui interdit d’héberger des malades. Les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. »



    Lundi 25 août, pire encore : le gouvernement du Liberia ordonne à ses soldats de « tirer à vue » sur les personnes qui chercheraient à passer la frontière, soit disant pour empêcher l’épidémie de se propager ! Ces réactions totalement excessives risquent de provoquer une vraie catastrophe humanitaire, bien plus grave que le virus Ebola lui-même. Des mesures commencent également à être prises contre les Africains au niveau international :

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    Auteur

    Ebola Suite

    En Août, 2014 (09:17 AM)
    « Au niveau international, les citoyens de ces pays font l’objet d’une quarantaine de plus en plus stricte avec la fermeture des frontières, la suspension des vols de la plupart des compagnies aériennes qui les desservaient, le rapatriement des membres des familles du personnel diplomatique dans ces pays, l’annulation de conférences internationales, la délocalisation d’événements sportifs, etc. », note Rue89.



    En Corée, de véritables réactions racistes éclatent contre les Africains, interdits d’entrer dans certains magasins.



    Le mythe du passager infecté dans l’avion



    À écouter les autorités et nos journalistes, on croirait qu’une épidémie de virus Ebola peut se déclencher à tout instant en Europe : il suffirait que débarque un Africain touché par la maladie, arrivée par avion. Cette hypothèse est parfaitement irréaliste. Elle ne traduit qu’une ignorance complète de ce qu’est réellement le virus Ebola.



    Ne succombons ni à la psychose, ni à une forme de racisme qui ne dit pas son nom

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    Auteur

    Ebola Fin

    En Août, 2014 (09:18 AM)
    L’épidémie de virus Ebola ne sera correctement endiguée en Afrique que si toute violence et toute mesure répressive cesse. Qu’on laisse chaque patient être pris tranquillement en charge par un personnel ayant une formation médicale de base, et prenant les mesures d’hygiène évidentes.



    N’envoyons ni cargaisons de vaccins en Afrique, ni médicaments. Cela ne servirait qu’à enrichir les laboratoires pharmaceutiques et à provoquer des dégâts bien plus graves par les effets secondaires de ces médicaments

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    Auteur

    Manesa

    En Août, 2014 (09:36 AM)
    Monsieur Willane vous n'avez pas signaler que l'on plus le droit d'expulser un élève dont l'âge ne dépasse pas 16 ans. Dans mon établissement nous avons des élèves qui feront pour la troisième fois la sixième (6e). Ces élèves n'arrivent même pas avoir cinq (5) de moyenne mais on ne peux pas les expulser ni les laisser faire une classe supérieure.



    Je ne suis pas d'accord avec ce système (GOANA) qui est de laisser les élèves qui n'ont pas le niveau aller au collège ou au lycée. Ce sont les élèves qui ont bénéficié de ce système qui sont devenus enseignants donc je vous laisse imaginer la déroute de l'enseignement.



    Le système est pourri. De nos jours on voit des élèves qui sont en terminale sans avoir eu le CFEE et le BFEM. L'entrée en et la moyenne ne sont pas des diplômes à ce que je sache.



    Merci de réfléchir à nous donner un enseignement de qualité
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    Auteur

    Peuls,

    En Août, 2014 (10:10 AM)
    Tout est en lambeaux au Sénégal. Surtout sous le régime ubuesque-despote-tyrannique-fasciste-corrompu du sinistre wade. Il n'y a pas un secteur, un domaine qui fonctionne dans les règles de l'art. L'informel est partout. Le Sénégal est menacé par le goût de la facilité, l'idolâtrie de l'avoir, coûte-que-coûte-dioni-dioni. On se limite à mettre en exergue les cinglants échecs scolaires des enfants-jeunes sénégalais, sans remonter à leurs sources. Les enfants-jeunes sont sous les marteaux d'enseignants-es incompétents-es-incapables-malhonnêtes-fainéants-paresseux, suceurs de l'Etat avec des revendications indignes, sans rien donner en échange. Leurs parents démissionnaires, dépourvues de valeurs fondatrices, optent pour le matériel au détriment du savoir être-savoir faire, du spirituel, dans une société où les débauches-déchéances morales-mœurs légères sont devenues des valeurs. Alors que l'alphabétisation, l'éducation de base, la formation professionnelle sont des préalables à tout développement endogène. "Savoir lire et écrire, acquérir une formation professionnelle, c'est reprendre confiance en soi, découvrir que l'on peut progresser avec les autres" (Populorum Progression, 35. Certains-es....? CERTAINISME....? Pauvre & triste Sénégal! PEULS.
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    Auteur

    @manesa

    En Août, 2014 (10:26 AM)
    Pas d'amalgame, si des minables sont devenus enseignants ou autres c'est parce que le mode de recrutement n'a pas été sérieux! comme l'exemple de la fraude des 690 pseudo-maitres.

    permettre aux enfants d'arriver en 3e afin de pouvoir décrocher leur BFEM n'est pas si mal au fond. maintenant ce qui ont une compétence pour faire tel ou tel boulot n'ont qu'à saisir leur chance. l'essentiel que personne ne soit recruter pour exercer un travail dont il n'a pas réellement les capacités. donc haro sur les magouilleurs!
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    Auteur

    Al Boury

    En Août, 2014 (10:46 AM)
    Je suis plus ou moins d'accord avec "peuls", mais dire que c'est de la faute de la montée des mauvaises moeurs au Sénégal que le système educatif ce retrouve miné. C'est mal connaitre le contexte de nos populations. Dans les régions le taux d'alphabétisation reste faible pour les parents, si l'enseignant est compétent qui peut prendre le relais de la formation des élèves. Nous savons tous que tous les enseignants n ont pas passer de concours, ni fait une formation au prealable pour exercer leur metier surtout ceux de la primaire. Quand un eleve echoue cela peut etre due au difficulté de l'élève lorsque c est tout une classe c' est de la faute du professeur mais lorsque c'est tout un pays. C'est le système éducatif. Ce ne sont pas les élèves ni les professeurs mais c est a l éducation nationale de de trouver une solution et d appliquer les solutions que cheikh anta diop avait donné y a deja plus de 40 ans
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    Auteur

    Xman

    En Août, 2014 (10:51 AM)
    Je ne comprends rien, les commentaires n'ont rien à voir avec le sujet,
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    Auteur

    Meme

    En Août, 2014 (11:12 AM)
    Cet article concerne l'education mais pas ébola. Sénégalais soyez disciplinés!

    L'ecole doit promouvoir LA DISCIPLINE.

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    Auteur

    Peuls,

    En Août, 2014 (11:49 AM)
    À chaque fois qu'il est question d'affronter de front une question fondamentale pour le destin du Sénégal, de ses peuples à jamais archi-divers-archi-différents en TOUT, les préposés de prendre tous les taureaux par leurs cornes, ont toujours opté pour des "ateliers", des "colloques", des "assises", occasions propices aux bavardages, slogans, gros mots, exhibitions, pour pondre des papiers vides qui finissent dans les corbeilles, dans l'oubli total. C'est ancré dans les crânes des Ministres, des Cadres, de transformer toute recherche de solutions aux problèmes du pays en défilés-exhibitions.... Pourquoi aller dans les hôtels, faire expéditions à Sally pour trouver des solutions aux drames? Le problème, ardu d'extirper, c'est la funeste-déstabilisante-crétinisante mentalité en vogue. Il faut la changer pour l'adapter aux évolutions des temps qui n'attendent pas! 54 ans d'indépendance, le Sénégal est encore là à tendre des sébiles, même à la Corée du Sud, qui était loin derrière dans les années 1958 - 1962! Comment? Quand? Pourquoi? Le CERTAINISME est un cruel HANDICAP. La solution saine-sainte pour sauver le Sénégal, passe par la DECERTAINISATION TOUS AZIMUTS DE LA POURRIE SOCIETÉ SENEGALAISE. PEULS.
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    Auteur

    Char

    En Août, 2014 (11:54 AM)
    charité bien ordonnée commence par soit .nous devons apprendre a respecter les regles de conduites les plus élémentaires comme le self respect.
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    Auteur

    Peuls,

    En Août, 2014 (12:16 PM)
    "Le développement se réalise £à hauteur de civilisation. Un peuple se développe avec ses ressources matérielles et financières, avec le déploiement de ses intelligences et l'organisation de ses volontés. Il se développe aussi avec ses sentiments, ses croyances, ses rêves et ses craintes, avec son horizon de valeurs: autant d'atouts riches, aux couleurs variées, où aucune nuance n'est de trop pour l'alliance commune. Combien de programmes d'investissements, de transferts de technologies ont échoué faute d'une prise en compte de ces ressorts? Combien d'initiative réussissent contre toute prévision parce qu'elles surgissent de ce fonds commun de valeurs et de références? Un développement humain et durable repose sur ces bases qualitatives et complexes que sont les civilisations, les cultures, les sagesses, les religions". Fin de citation. De bonnes éducations-instructions- formation-informations ouvertes au monde, tremplins de tout authentique développement économique-social-culturel-spirituel. Nous y parviendrons, si, concomitamment, nous déclenchons des opérations rigoureuses-vigoureuses-vastes de DECERTAINISATION DE LA SOCIETE enlisée dans des océans de souillures depuis le 01.01.1963. PEULS.
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    Auteur

    Mal Acky Sall

    En Août, 2014 (14:00 PM)
    Les enseignants sont plus nuls que leurs élèves ., les professeurs plus nuls que les étudiants. Ils passent leurs formations académiques à faire des grèves à ne pas finir sans oublier que leur cycle a été ce que l 'ont sait déjà. . Le défi serait de faire une dictée entre un instituteur , un professeur , et un élève de cm2 d'une bonne institution scolaire . Je vous jure que la surprise n'aura pas lieu.
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