‘’Cependant, le Saes constate avec regret, qu’à ce jour, aucune de ces conditions préalables pour une rentrée académique apaisée n’a été respectée. De surcroît, les mesures d’accompagnement annoncées par le Gouvernement, qui semble être dans une totale impréparation, ne sont pas en place alors que les nouveaux bacheliers frappent aux portes des universités publiques déjà affectées par les effectifs pléthoriques, le manque criant d’infrastructures et d’enseignants et l’insuffisance des budgets’’, dénonce le Saes.
Le Saes exige du gouvernement qu’il termine les chantiers en cours, ouvre immédiatement 400 postes d’enseignants-chercheurs pour que 70% du personnel enseignant soient des permanents, mais aussi augmenter la dotation des universités. Au cas contraire, le syndicat le tient responsable de toutes les perturbations qui peuvent en découler.
Le syndicat dénonce, par ailleurs, une cacophonie et des dysfonctionnements dans le processus d’orientation. Le Saes qualifie d’ailleurs la plateforme Campusen de ‘’boite noire dont le fonctionnement est d’une totale opacité’’.
A propos de Campusen, Malick Sall et ses camarades dénoncent l’attitude du directeur général de l’Enseignement supérieur qui, malgré la décision du ministre de tutelle de mettre cette plateforme à la disposition de la Commission nationale d’orientation, ‘’tarde à mettre en œuvre cette mesure importante pour la transparence, l’équité du système et le respect des franchises et libertés universitaires’’.
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