Guéoul, Matam, Tamba, Kaolack, Kolda. Les établissements et résidences universitaires vont essaimer à l'intérieur du pays à travers un programme de constructions financé sur le Budget consolidé d'investissement, sur la période 2015-2018. Des annonces du ministre de l'Enseignement supérieur lors d'un conseil interministériel présidé hier par le chef du gouvernement.
Les centres universitaires régionaux (CURS), les instituts supérieurs d’enseignement polytechnique (ISEP) et les universités en construction seront réceptionnés entre 2015 et 2018. C’est ce qu’a annoncé hier le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane.
C'était à l’issue d'un conseil interministériel sur le suivi du conseil présidentiel consacré aux recommandations de la concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement supérieur. C'était sous la présidence du Premier ministre Aminata Touré.
A cette rencontre, s'est imposé le projet d'urgence de constructions d'infrastructures étalées dans le temps. ‘’Nous allons démarrer les constructions cette année et au fur et à mesure, soit octobre 2015, octobre 2016, octobre 2017 (et) octobre 2018», date à laquelle l'ensemble des ouvrages devrait avoir été réceptionné, a assuré Mary Teuw Niane.
Pour ces établissements universitaires, des financements sont déjà disponibles, soutient l'ancien recteur de l'Ugb. «Nous avons déjà inscrit dans le Budget consolidé d’investissement (BCI) 1 milliard de francs Cfa pour le Centre universitaire de Guéoul, 1 milliard pour l’Isep de Matam, 1 milliard pour l’Université du Sénégal oriental à Tambacounda, (et) 1 milliard pour l’université du Sine-Saloum de Kaolack», a détaillé le ministre.
«Il s'y ajoute 1 (autre) milliard pour le Centre universitaire de Kolda.» Au total, c'est un investissement de 5 milliards de francs Cfa investis dans la construction des centres universitaires régionaux.
Dans le même registre ou presque, l’Université virtuelle sénégalaise (UVS) va démarrer ses activités cette année. Le ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué que le Sénégal a obtenu un financement de 2 milliards de francs Cfa de la Banque africaine de développement (BAD) pour ériger ce «siège de la cité du savoir».
Mary Teuw Niane a également révélé «un important programme d’extension et de facilitation» d'accès au réseau internet dans toutes les universités du pays. A ce titre, «nous avons finalisé les marchés avec la Sonatel (…) pour assurer l’interconnexion totale de l’ensemble des universités avec une bande passante de 150 méga».
5 Commentaires
Sy23
En Janvier, 2014 (03:49 AM)Affaires Gnoguan Quoi
En Janvier, 2014 (05:27 AM)Contrib
En Janvier, 2014 (09:30 AM)La santé, l'agriculture et le reste attendront. il faut des sacrifices dans des générations pour sortir des abysses.
Ne vous y trompez pas, c'est une grande erreur de dire je ne forme pas beaucoup car ils n'ont pas de débouchés. Au contraire, les investisseurs étrangers dans l'un de leurs plus importants critères pour dé (ou) co-localiser, est de s'assurer de la disponibilité en quantité mais surtout en qualité de ressources humaines qualifiées.
Investissons beaucoup surtout pour la formation professionnelle. Pour résoudre en priorité le souci du chômage, donc améliorer la consommation.
En phase 2, on reviendra sur les formations universitaires mais scientifiques.
Mais, mon seul constat amer est que beaucoup de sénégalais même diplômé ou cadre supérieur ne sont pas rigoureux et sérieux. Il est impératif qu'on réfléchisse à une pédagogie scolaire (genre éducation civique) pour sensibiliser et influencer les jeunes dés leurs bas age sur l'importance fondamentale du sérieux et de la rigueur pour atteindre l'émergence et le développement d'un pays, sinon on ira pas très loin : quand on fait quelque chose, il faut le faire bien, s'assurer que cela marche avant de livrer ce travail, quelque soit le domaine, menuiserie, plomberie, informatique, finance; etc..
Gueoulois
En Janvier, 2014 (15:25 PM)Gass
En Janvier, 2014 (15:58 PM)Participer à la Discussion