Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy a installé le Comité de suivi de la mise en œuvre du nouveau programme scolaire de Touba. La cérémonie officielle s'est déroulée au Complexe Cheikh Ahmadou Khadim pour l’Education et la formation (CCAK) de Touba. C'était en présence du porte-parole du Khalif Général des Mourides Serigne Bassirou Abdoul Khadre Mbacké, de Serigne Ahmadou Badawi Mbacké président de ce temple du savoir et de plusieurs autorités administratives, religieuses.
Sur instruction de Serigne Mountakha Mbacké en rapport avec le Ministère de l'Education nationale, la direction des écoles de Touba avait convié les chefs d’établissement pour échanger sur les nouvelles réformes du programme scolaire de Touba pour la réadaptation des enseignements et apprentissages aux spécificités de la cité religieuse.
A l'issue des travaux, un nouveau programme scolaire a été mis en vigueur dans la capitale du mouridisme. Le ministre de l’Éducation nationale a salué cette initiative.
"Ce jour, au complexe Cheikh Ahmadou Khadim pour l'Éducation et la Formation (CCAK) à Touba, j'ai présidé l'installation du Comité de suivi de la réforme des programmes scolaires. Une démarche initiée dès 2018 sous l'impulsion du khalife général des Mourides et portée par le Conseil scolaire de Touba, en collaboration avec le ministère de l'Éducation nationale.
Cette réforme, qui conjugue les enseignements universels et les valeurs endogènes, incarne une volonté commune de construire une école enracinée dans nos spécificités culturelles, tout en préparant nos enfants aux défis du monde contemporain. Touba montre la voie d'une transformation éducative fondée sur la concertation et l'identité nationale.
C'est un Sénégal qui gagne, une enfance sénégalaise qui avance, et un modèle inspirant pour la réforme curriculaire" déclare-t-il.
Plus de détails dans cette vidéo ci-dessous :
9 Commentaires
Le Pse Parlons En Parle
il y a 2 semaines (01:18 AM)Touba devient de plus en plus attractive avec sa vie économique dynamique .
Plein de compatriotes s' y installeront pour la simplification de la scolarité .. Bravo
Daba La Yefer
il y a 2 semaines (01:19 AM)Touba est le centre névralgique du monde
Tel xassida soigne le paludisme ?
Tel xassida renferme un secret atomique?
L’arabe est mieux que le français ?
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il y a 2 semaines (07:00 AM)Ensuite arabe et autres langues sur option.
Le français ne nous rend pas fiers.
Mais plutôt éternel colonies
Fall
il y a 2 semaines (05:59 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (07:03 AM)Tu vois ça sert à quelque chose.
Sombre idiot. Bonne journée
Je cite : « Sur instruction de Serigne Mountakha Mbacké en rapport avec le Ministère de l'Education nationale, la direction des écoles de Touba avait convié les chefs d’établissement pour échanger sur les nouvelles réformes du programme scolaire de Touba pour la réadaptation des enseignements et apprentissages aux spécificités de la cité religieuse. »
On parle de programme scolaire de Touba alors qu’il s’agit de l’avenir d’enfants de la République du Sénégal ? Que la République accepte de baisser son froc, on y est habitué quand il s’agit de Touba. Qu’elle le fasse au nom de l’Ecole est une honte, une trahison. Ceux qui ont accepté cette soumission, eux, ont mis leurs enfants à l’abri. Comment peut-on accepter l’idée d’un programme scolaire spécifique pour des enfants à Touba et un autre pour le reste du Sénégal ? En termes de mascarade et d’hypocrisie, on ne peut pas faire mieux. Qu’est-ce que le programme qui prévaut dans tout le reste du pays a de répréhensible ou dangereux pour ne pas être digne d’être appliqué à Touba ? Là, pour le coup, le « Juubanti » on y est vraiment pas.
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il y a 2 semaines (10:27 AM)Arrêtez le cirque ou alors faites carrément un appel à projet de sécession.
Hamidou Seck
il y a 2 semaines (09:41 AM)Dans tout juste quelques décennies, la plupart des différentes langues maternelles parlées au Sénégal auront disparu parce que leur enseignement en est toujours au stade expérimental et qu'elles ne sont plus transmises de génération en génération au sein des foyers puisque le français leur est préféré dans les conversations familiales. Est-ce acceptable ? Pensez-vous que c’est une bonne chose ? Devons-nous accepter de laisser mourir nos langues pour n’adopter que le seul français ? Moi, quand on me parle de ’’fraternité universelle’’, de ’’dialogue des civilisations’’, de ’’métissage des cultures’’, je veux bien. Seulement, je constate que tout cela s’effectue à sens unique, au profit des uns et au détriment des autres. Où est ’’le métissage des cultures’’ quand nos langues ne sont plus apprises et que nos cultures meurent sous la poussée d’une seule et unique langue qui nous a été imposée dans la violence, le mépris et la négation de notre identité ?
D’ailleurs, à l’exception des pays d’Afrique dite faussement francophone, partout dans le monde, sur toute la surface de la planète Terre, les gens apprennent certes, les langues internationales, (en particulier l’anglais), mais surtout d’abord et avant tout leurs langues maternelles à leurs enfants car une langue qui n’est pas transmise aux nouvelles générations finit par mourir faute de locuteurs. Partout, dans tous les pays du monde sans exception, les langues maternelles sont ce que les enfants apprennent d’abord à l’école dès le premier jour et ce, quel que soit le nombre de langues parlées dans le pays.
Les Français apprennent d’abord le francais à leurs enfants. Les Allemands apprennent d’abord l’allemand à leurs enfants. Les Russes apprennent d’abord le russe à leurs enfants. Les Japonais apprennent d’abord le japonais à leurs enfants. Les Thaïlandais apprennent d’abord le thaï à leurs enfants. Les Bulgares apprennent d’abord le bulgare à leurs enfants, etc. Etc., mais les Gabonais apprennent d’abord...le français à leurs enfants.
Chez nous, pour se refuser à parler ou enseigner nos langues, l’argument stupide toujours invoqué est leur grand nombre, c’est-à-dire la pluralité linguistique dans chacun de nos pays. Or, nous ne sommes pas les seuls pays au monde où existent plusieurs langues et plusieurs "ethnies". La quasi-totalité des pays du monde sont multilingues et multiethniques. Et pourtant, dans tous les pays du monde sans exception, les gens enseignent d’abord et avant tout leurs langues maternelles à leurs enfants avant de songer à leur apprendre une langue étrangère quelconque. Nous sommes les seuls qui commettons un suicide linguistique et culturel en refusant d’apprendre nos langues maternelles à nos enfants.
Quant à la pluralité linguistique et culturelle, elle n’est pas un frein à l’apprentissage de nos langues. Il faut se demander comment font les Chinois avec plus de 50 langues. Comment font les Indiens avec plus de 2.000 (oui, deux mille) tribus et ethnies différentes et des centaines et des centaines de langues différentes ? Comment font les Indonésiens avec 700 langues différentes et des dizaines et des dizaines d’ethnies réparties sur des centaines d’iles ? Les problèmes auxquels les Indonésiens sont confrontés ne sont-ils pas plus complexes que les nôtres ? Ont-ils pour autant renoncé à leurs langues pour n’enseigner que l’anglais ? NON ! Comment font les Pakistanais ? Et les Bulgares ? Comment a-t-on résolu cette question en Iran, pays multilingue et multiethnique comme chez nous ? ETC. ETC. Dois-je rappeler qu’on parle des centaines de langues au Canada et qu’en dehors de l’anglais et du français officiellement enseignés, la plupart de ces langues peuvent être apprises par les enfants qui sont issus de ces communautés ? La Belgique compte trois langues, toutes enseignées. La Suisse compte quatre langues, toutes enseignées. On peut citer de nombreux autres cas. En fait, c’est partout comme ça dans le monde sauf chez nous où on nous dit que c’est impossible juste parce que les gens n’ont aucune autre expérience que le système centralisé, monolingue, exclusiviste et assimilationniste francais et croient que c’est le seul système d’enseignement des langues possible.
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il y a 2 semaines (11:12 AM)Reply_author
il y a 2 semaines (12:48 PM)Le français est compris par moins de 0,01 pour cent de la population
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il y a 2 semaines (12:48 PM)Le français est compris par moins de 0,01 pour cent de la population
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il y a 2 semaines (12:48 PM)Le français est compris par moins de 0,01 pour cent de la population
Pourquoi l'anglais?
1. A notre époque l’anglais est la langue du commerce international, de la diplomatie et de la science et ce, POUR TOUS LES PAYS DU MONDE SANS EXCEPTION.
2) SAUF DANS DE TRÈS RARES CAS COMME AU VIETNAM OU LE CHINOIS EST LA PREMIÈRE LANGUE ÉTRANGÈRE ENSEIGNÉE, DANS TOUS LES PAYS DU MONDE, SANS AUCUNE EXCEPTION, L’ANGLAIS EST LA PREMIÈRE LANGUE ÉTRANGÈRE ENSEIGNÉE AUX ENFANTS APRÈS QU’ILS AIENT APPRIS LEUR PROPRE LANGUE MATERNELLE. En Chine, à Cuba, en Corée du Nord, tout comme en Bulgarie, en Russie, ou en France, ET DANS TOUS LES PAYS DU MONDE SANS AUCUNE EXCEPTION, la première langue étrangère enseignée aux enfants est l’anglais.
3) A notre époque l’anglais est la langue de la science, de la recherche scientifique et de la technologie. Environ 98 % des publications scientifiques sont faites en anglais. A noter que ceci est valable pour la France elle-même. Environ 85 % des publications scientifiques des chercheurs français sont rédigées en anglais, selon les disciplines. Dans les sciences naturelles, techniques, médicales et exactes, ce pourcentage est proche de 90 %, car les chercheurs visent les revues internationales à forte visibilité. Donc, nous ferons comme tout le monde, y compris la France, tout simplement et pour les mêmes raisons.
4. L’usage du français en science et pour nos publications nous isole du reste de la communauté scientifique mondiale qui publie essentiellement en anglais. C’est pourquoi les publications scientifiques de nos chercheurs ne sont ni lues ni citées. En fait, nous vivons dans un ghetto scientifique sans le savoir. Si nous voulons sortir de ce ghetto scientifique et accéder au savoir moderne, nous devons nous débarrasser du français comme langue de la science dans nos pays et publier en anglais.
Mieux, nous devons travailler à faire de nos propres langues maternelles des langues scientifiques.
5) L’usage du français dans les relations commerciales internationales nous prive de l’accès à de nombreux investissements internationaux. Je n’ai pas le temps de développer tout cela en détail, mais ce sont certaines des principales raisons du choix de l’anglais comme première langue étrangère (ENCORE UNE FOIS LANGUE ÉTRANGÈRE ET NON PRINCIPALE) et non pour remplacer nos propres langues qui, je le répète, devront être enseignées et si possible toutes enseignées.
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