A l'image des régions de Matam, Tambacounda et Kolda, Sedhiou a encore perdu une bonne partie de sa substance enseignante. A l'issue du mouvement national, elle a enregistré 233 départs et n'a reçu que 76 arrivées, soit un gap de 157 postes à pourvoir.
Les années écoulées, ce fut le même phénomène et les autorités académiques procèdent généralement au redéploiement à la réduction des heures de travail et regroupement des classes. Ce qui sans doute conduit aux effectifs pléthoriques et pose la délicate question de la gestion des grands groupes.
Malheureusement, le flux d'enseignants entrant n'est pas souvent formé, hormis ceux qui sortent de la FASTEF et des EFI, et se met à l'école de la pédagogie pendant une bonne décennie.
A cause des dures conditions de travail surtout dans les zones rurales, les enseignants, une fois qu'ils acquièrent une certaine ancienneté, squattent les grands centres urbains comme Dakar, Thiès, Diourbel ou Fatick.
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