Le secteur de l’éducation doit contribuer à la transformation de la société avec laquelle il est appelé à interagir au lieu de s’en isoler, a soutenu le coordonnateur général de la Triennale 2017 de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA).
"La question de l’éducation se pose aujourd’hui en interaction avec les autres questions économiques, sociales, écologiques et culturelles", a souligné l’ancien ministre sénégalais de l’Education.
Il animait la première session de la Triennale 2017 de l’’ADEA dont les travaux ont démarré mercredi au Centre international de conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.
L’interaction entre le domaine de l’éducation et d’autres secteurs résulte d’un "glissement conceptuel qui s’est opéré depuis quelques années mais qui a été stabilisé dans le cadre de l’Agenda 2030, c’est-à-dire cette vision holistique qui fait que le développement durable a au moins plusieurs dimensions", a-t-il expliqué.
Le coordonateur général de la Triennale 2017 a cité "la question écologique avec les changements climatiques, la question culturelle et une question qui apparait en filigrane notamment la durabilité de l’apprentissage".
Cette perspective s’inscrit selon lui dans "un monde où les mutations sont tellement rapides que les connaissances et les compétences deviennent vite obsolètes". D’où la nécessité d’un apprentissage "tout le long de la vie pour ne pas être déconnecté par rapport à l’évolution de la réalité".
De l’avis de Mamadou Ndoye, "tous les niveaux de la société doivent être en interaction avec l’éducation et cela pose un autre problème parce que souvent, au lieu d’une approche multisectorielle, on a des approches sectorielles".
Or, a-t-il argumenté, "il faut des approches intégrées qui demandent des partenariats plus larges avec les communautés de base, les entreprises pour permettre à l’éducation d’avoir un impact sur la marche de la société".
La Triennale est l’un des événements internationaux majeurs de l’éducation et de la formation en Afrique. Elle réunit tous les trois ans d’anciens chefs d’Etat, des ministres de l’Education, des universitaires, entre autres.
L’ADEA a organisé 9 Biennales sur des thèmes différents depuis 1991. La première Triennale a eu en 2012 à Ouagadougou sur le thème "Promouvoir les connaissances compétences et qualifications critiques sur le développement durable en Afrique : comment édifier et concevoir une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation".
S’appuyant sur cette dernière Triennale, l’édition 2017 devrait intégrer les dernières initiatives continentales et internationales dans le domaine de l’éducation.
Bien que l’Afrique ait accompli des progrès jugés importants dans le cadre de l’Education pour tous (EPT), de nombreux pays africains figurent parmi ceux qui sont loin d’atteindre les objectifs définis par les OMD fixés en 2015.
Les Objectifs de développement durable (ODD) à l’horizon 2030, adoptés par l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2016, mettent l’accent sur la nécessité d’adopter une approche holistique et interactive en matière de développement.
2 Commentaires
Anonyme
En Mars, 2017 (15:03 PM)Ckontre_l’éjjackculation_pprécoocce_le_mmankque_d’apppeétit_ssesxxxuel_la_faiibbblesse_due_à_la_mmoolllessee_
ou_la_ddiffickulté_d’aavooir_une_érrrekctiion_ou_de_maaintttenir_une_éerrrecktion_l’aaaaperrmmie_
l’azzzzoosperrmmie_l’oliggooosspermie_la_ffaibbbblesse_scsexxxxuelle_due_au_diiabbbbète._
AAGGRANDISSEMmmNT_de_la_vverrgge_au_bbout_d’un_tr...
Anonyme
En Mars, 2017 (16:19 PM)eternel parti yobalema et langaamou avec le PIT,
khalifa ne veut transformer le PS en parti yobalema qui ne va jamais aux elections
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