Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) appelle ses militants à observer un débrayage lundi, mardi et mercredi à partir de 9h pour dénoncer ‘’la violation de l’autonomie des universités’’, a appris l’APS.
Cette série de débrayages est l’une des décisions du Conseil syndical national du SAES qui s’est tenu ce samedi à Dakar, selon le communiqué transmis à l’APS.
Il est également prévu l’organisation d’une conférence de presse, lundi à 15h, au Restaurant du supérieur et une ‘’marche pacifique’’ mercredi à partir de 9 h.
Cette marche partira du Siège du SAES, sis au Camp Jérémy (face à la porte centrale du COUD) pour arriver devant le Rectorat de l’UCAD, indiquent les organisateurs.
''Par ces actions, le SAES entend, d’une part, informer l’opinion publique et, en particulier, les parents d’élèves et d’étudiants, sur les raisons profondes de la crise à l’Université et, d’autre part, défendre son autonomie sérieusement mise en mal’’ par la loi sur le fonctionnement des universités votée le 26 décembre.
14 Commentaires
Citoyenpure
En Janvier, 2015 (05:58 AM)Enseignante
En Janvier, 2015 (07:52 AM)Ucadien
En Janvier, 2015 (09:41 AM)Le MESR ainsi que l'ensemble de ses collaborateurs directs de la DGES sont devenus amnésiques, alors que leur parcours universitaire qui leur a valu leurs titres actuels, a répondu à des règles déontologiques qu'ils ont jetés aux orties pour préserver leurs avantages et faire plaisir au Prince. Quand le Directeur des Universités Publiques, déblatère sur ses pairs et ne prend pas ses responsabiltés institutionnelles, quand la DGES devient muette, alors que ces éminents professeurs viennent tous du même sérail et qu'ils ont participè à ce qu'ils dénoncent aujourd’hui, quand ils oublient d'invoquer la responsabilité historique du SAES dans la gestion démocratique des Universités, quand ils font fi des sacrifices d'un corps professoral, qui n'est en rien responsable de la massification des amphitheatres (100.000 étudiants pour 1300 Enseignants à l'UCAD).
Et quand cerise sur le gâteau, un Ministre (Universitaire dont la responsabilité dans la situation actuelle des universités est avérée, de par sa gestion à l'UGB) s'arroge le droit de nommer et de démettre, suivant son humeur, les Recteurs et les Doyens des institutions Universitaires et veut institutionnaliser ce fait, en oubliant que le poste ministériel ne répond à aucune règle de compétence dans nos pays, si ce n'est l'appartenance à la sphère du pouvoir, il est du DEVOIR de la communauté universitaire de se lever comme un SEUL HOMME pour interpeller le Chef de l'ETAT, garant des valeurs républicaines ...
Nous avons le devoir de dire STOP, ca suffit !!! RESPECT POUR LES TRADITIONS SECULAIRES UNIVERSITAIRES !!
Deukbi
En Janvier, 2015 (10:10 AM)Un Enseignante La Faculté De M
En Janvier, 2015 (11:12 AM)Il me parait d'abord important de faire comprendre que l'autonomie universitaire est certes consacrée par l'histoire
et les pratiques mais est aussi restreinte aux aspects académiques et pédagogies et encadrée par les lois et règlements. Les responsables actuels du SAES donnent l'impression de ne pas en comprendre la lettre encore moins l'esprit. De plus, elle suppose un sens élevé de responsabilité qu'on trouve malheureusement de moins en moins plus dans l'espace universitaire. Il est tout aussi antirépublicain que de s'opposer à une loi qui été votée, non pas pas le ministre, mais bien par la représentation nationale.
Aucun état responsable ne peut se permettre de mettre les deniers publiques dans une institutions en aliénant ses pouvoirs régaliens de controle et sanctions envers ceux qui sont convaincus de malversations. Les nominations ou sanctions appliquées par l'état du Sénégal envers des recteurs et d'un seul doyen sont légales en ce qu'elles sont prévues par les textes de loi et légitimes en ce qu'ils sanctionnent des fautes avérées. Malgré le tentatives d'amalgames dans certains cas, il est clairement établi que l 'ex recteur de l'UCAD et l'ex doyen de la FMPO ont organisé un pillage systématique des ressources financières des institution dont ils avaient le charge. On peut les considérer comme de vrais dangers pour la société car l'argent qu'il ont détourné devrait servir à la formation de médecins appélés à apporter des solutions aux problèmes médicaux des sénégalais. Il ne s'agit point d'allégations et des opinions mais de faits dont la réalité et l'authenticité sont établies par un rapport d'audit définitif qui n'est plus du domaine de la confidentialité mais publique et accessible à tous ceux qui le désirent. On ose espérer que les autorités feront preuve du sens de responsabilité nécessaire pour engager des poursuites judiciaires qu'implique la gravité des fautes commisses et du comportement de défiance des fautifs.
Il appartient à toute la société sénégalaise d'avoir la conscience la plus claire que l'actuel ministre de l'enseignement est une chance historique pour le pays car il a la volonté et la capacité de faire de notre enseignement ce qu'il aurait du être depuis les indépendances pour la société sénégalaise. Il doit promouvoir son développement en formant pour elle la ressource humaine nécessaire. Il est clair qu'un syndicat qui n'a comme viatique que le départ de celui-ci contribue à éloigner l'université des ses objectifs.
Il est vrai que la SEAS a un passé très glorieux mais malheureusement son présent est en train d'anéantir tout
Mesr : Ethique Et Politique
En Janvier, 2015 (13:53 PM)Bonnegestion5
En Janvier, 2015 (14:55 PM)Appolinaire
En Janvier, 2015 (15:38 PM)Cependant, une gouvernance forte et crédible est une condition sine qua non d'une réelle autonomie. Le développement des responsabilités suppose qu'elles puissent être correctement exercées. La gouvernance actuelle des universités publiques n'est pas gage d'efficacité car elle n'est pas axée sur les résultats et sur la reddition des comptes. Pour les mêmes raisons pour lesquelles l'autonomie doit être accrue, la gouvernance doit être reformée.
Un Du Saes
En Janvier, 2015 (16:22 PM)Vrais camarades du SAES, il faut expliquer à l'opinion et surtout à la PRESSE (qui est souvent manipulée par le MESR cf. la UNE "L’université la mare aux caïmans"), la politique désastreuse Mary Teuw. Un homme qui a toujours géré par la ruse et la forfaiture.
Expliquer aux Sénégalais les dangers de cette loi scélérate qui a été votée à l'Assemblée nationale le 26 décembre 2014. Une contradictoire et anti-constitutionnelle votée par la représentation nationale.
De toute facon, la base est prête pour le combat
Un Du Saes
En Janvier, 2015 (16:34 PM)Fontaine
En Janvier, 2015 (19:50 PM)1. donne aux Recteurs des pouvoirs très limités ne leur permettant pas de jouer totalement leur rôle exécutif (ils sont fragilisés!!) ;
2. allonge les procédures de prise de décision;
3. introduit une confusion de compétences entre le Conseil d'administration et le Conseil académique
3. réduit la représentativité de la communauté universitaire dans l'instance chargée à la fois des affaires stratégiques et des décisions et qui aura pour conséquence un manque de cohérence de la politique de l'université
Massy
En Janvier, 2015 (21:38 PM)Enseignant
En Janvier, 2015 (00:11 AM)Où étais tu quand le SAES était à la CNAES et discuter des problèmes de l'université pour que ce ministron vienne tout mettre à la poubelle et faire ce qu'il veut?
Où étais tu quand le SAES demander aux GMI et gendarmes de sortir du campus avant que ce ministron ne soit complice de la mort de Bassirou Faye?
Où étais tu quand le SAES organiser des journées de réflexion sur le devenir de l'enseignement supérieur public en invitant toutes les parties prenante?
ou étais lorsque le SAES organisé une journée de sensibilisation et de lutte contre le virus Ebola en distribuant des kits aux étudiants sur fonds propres?
Décidémeent dans ce Sénégal il n'y a que des idiots comme toi et ton ministron qui quand on leur montre la lune il regarde le doigt.
Pleurs
En Janvier, 2015 (16:22 PM)Ce débat doit être posé la gouvernance certes dans un cadre autonome est un héritage avec ses imperfections. Dans mon propos j'insiste sur les manipulations possibles pour être doyen. On a vu des gens qui sont passés doyen par intérim avant d'être Doyen, même s'ils ont été Assesseur. Il ne s'agit pas de manipulation. Pour exemple en Fac des Lettres, pour l'histoire des Historiens : Un certain Kane a été Doyen, un certain Kandji, un certain Ndiaye et l'actuel Doyen Sow sont tous passés par des manipulations d'interim, alors qu'on nous brandit la démocratie et tout le monde sait comment des accointances sont montées et arrangées. L'histoire doit nous servir. Le combat de l'actuel MESR est un problème de gestion et de gouvernance, on ne se voilera la face, il y a des difficultés, des combats politiques et crypto - personnels. Ils se poursuivront hors de l'Intellect et plus par la force et comme dans l'arène, il y aura des vaincus, mais tout le temps, les étudiants trinqueront.
Il faut répondre au Directeur de l'Enseignement Supérieur Public.
La clarté du propos ne doit pas concerner que la faculté de droit.
Là, où il y a autant de juristes et personne ne se défend, je crois que vous avez touché
la plaie à l'Os. Tous coupables, l'article du journal Le Populaire qui indexe
l'Ancien Recteur Saliou Ndiaye et tous les autres doyens et Tapsir Diattara qui était son chargé de Mission
doit revenir au devant de la Scène.
Dans ce pays tous ceux qui ont été audités doivent expliquer, pas seulement nos collègues de la fac de Droit, parlez nous de votre Faculté des Lettres, pourtant tous vos reproches y ont cours. Pour votre courage, allez-y vous fermerez bientôt l'Université, si vous réussissez à récupérer l'argent ou à faire fonctionner l'université sans ces pratiques, vous aurez réussi, bon courage et bonne continuation.
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