La Commission de l'Union africaine (UA) souhaite une harmonisation de l'enseignement supérieur en Afrique à travers des programmes de formation communs pour davantage promouvoir la mobilité des ressources humaines au service du développement, a indiqué, mercredi à Dakar, sa présidente Nkosazana Dlamini Zuma.
Cette politique devrait se traduire par la mise en place d'initiatives communes pour la mobilisation de ressources, en vue de "faire des universités et des instituts de recherche des moteurs de développement et de transformation économique", a-t-elle soutenu.
Nkosazana Dlamini Zuma prononçait un discours liminaire sur l'enseignement supérieur et l'Agenda de l'UA à l'horizon 2063, dans le cadre du Sommet sur l'enseignement supérieur en Afrique, ouvert mardi à Dakar.
"Aucune aspiration de l'Agenda 2063 ne sera possible sans un développement de nos ressources humaines pour être au cœur de nos programmes de développement", a-t-elle souligné.
Dans cet agenda "ambitieux qui implique tout le monde pour assurer une mission panafricaine", l'UA prévoit de mettre en place des centres d'excellence pour promouvoir des compétences capables de relever les défis auxquels l'Afrique fait face.
Une plateforme de dialogue et de réflexion sera en même temps mise en place pour discuter des questions cruciales qui engagent le développement du continent.
Selon Mme Zuma, cette perspective vise à examiner "les mesures nécessaires qui mènent vers le chemin de la prospérité en mettant en avant le partage de connaissances, d'expériences et de ressources".
"Les possibilités sont énormes et l'enseignement supérieur a une place centrale pour des ressources humaines de qualité", a-t-elle ajouté.
Aussi la Commission de l'UA a-t-elle porté son choix sur le chef de l'Etat sénégalais Macky Sall pour convaincre ses pairs africains à soutenir cette dynamique.
De cette manière, l'UA compte porter "le débat au niveau le plus élevé pour parler du développement du continent à partir de la recherche".
Ouvert mardi à Dakar, ce Sommet est axé sur la revitalisation de l'enseignement supérieur pour le développement de l'Afrique. Il accueille des centaines de participants environ, venus de plusieurs institutions et universités de par le monde.
A travers différents panels de discussion, il s'agit de voir comment l'enseignement supérieur en Afrique est-il en train de contribuer aux investissements dans la science et la technologie à travers le monde, si l'on sait que de tels efforts ne sont pas encore enregistrés dans le domaine des sciences sociales et humaines.
ADL/BK
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Mounos
En Mars, 2015 (18:05 PM)Participer à la Discussion