Vous avez annoncé la rentrée des classes pour le 4 octobre prochain. Mais,
tout porte à croire que cette rentrée se fera à deux vitesses, surtout si l’on
sait que beaucoup de sinistrés refusent de quitter les salles de classes…
Avant de fixer la date de la rentrée scolaire, les
services du ministère ont travaillé, dans leur ensemble, en collaboration avec
les autorités locales. Ils ont fait le bilan. Cette date va être respectée,
parce que, c’est une date qui est conforme à la tradition scolaire. Cette
année, certes, nous avons le problème des inondations qui est venu compliquer
la rentrée. Nous avions, au début, à peu près, sur l’étendue du territoire,
plus de 300 écoles inondées, dont 90 dans la région de Dakar. Sur instruction du
chef de l’État, nous avons placé cette question au cœur du plan Orsec.
Donc, aujourd’hui,
la question des inondations des écoles, a été prise en charge par le Premier
ministre et le plan Orsec. Les travaux de pompage, de remblaiement, de
nettoyage et de désinfection ont commencé depuis quelques jours. Le ministère
de l’Éducation nationale est en train de prendre les dispositions pour faire
les travaux d’entretien, de peinture. Il faut savoir aussi que, dès l’ouverture
des classes, nous allons organiser une semaine de la propreté qui va permettre
de faire le nettoyage de toutes les écoles du Sénégal.
Ces écoles sont
archi sales. Elles sont pratiquement des dépotoirs. Nous allons faire une
opération d’Augias d’envergure, notamment en collaboration avec certains
lutteurs. J’ai reçu la visite de Modou Lô qui m’a donné sa conformation. Nous
appelons aussi Balla Gaye qui va y participer, je crois. Nous allons aussi
avoir, en accord avec Youssou Ndour, la participation de certains chanteurs et
la Société civile. Nous allons également, avec le Mouvement mondial pour
l’unicité de Dieu, avoir un apport de certaines organisations religieuses et
civiles qui vont travailler avec le ministère de l’Éducation nationale, pour
cette opération de grande envergure. Donc, la question de la rentrée ne
s’arrête pas seulement aux questions des inondations qui sont prises en charge.
Est-ce à dire que vous allez
alors prendre des mesures pour amener les sinistrés récalcitrants à libérer les
salles de classes?
Nous ne prendrons
pas des mesures pour faire partir les récalcitrants. Parce que, l’école
sénégalaise a montré sa solidarité par rapport aux sinistrés. Si nous avons
accepté, nous, ministère de l’Éducation nationale, de prendre dans nos
établissements, qui sont des lieux publics, des sinistrés, c’est parce que,
nous sommes, sur les instructions du chef de l’État, dans la rampe de la
solidarité nationale. Maintenant, nous allons prendre des mesures
d’accompagnement. Nous allons mettre en place des tentes où les sinistrés vont
être relogés. D’ailleurs, ils seront dans de meilleures conditions. Vous savez,
dans certaines écoles, il n’y a même pas de latrines. Ils vivent dans des
conditions, parfois misérables. Nous allons essayer de trouver des solutions
transitoires. Il est nécessaire que les écoles occupées soient libérées. Ce
n’est pas, parce que des sinistrés veulent rester sur place, que nous allons
sacrifier l’enseignement.
Quelles sont les dispositions
que vous avez prises pour une année scolaire normale?
D’abord, nous
saluons l’esprit de patriotisme des syndicalistes qui, après avoir négocié avec
le gouvernement, ont pu, avec nous, sauver l’année scolaire. Je pense que c’est
une nouvelle forme de partenariat qui montre que nous sommes tous, syndicats,
gouvernement, parents d’élèves, Société civile, populations, nous nous mettons
autour de ce grand malade qu’est l’Éducation nationale au Sénégal. Nous pensons
qu’il faut sauver l’éducation nationale. Mais, sauver l’éducation nationale,
demande des étapes. La première étape, c’est la paix sociale. C’est la paix
autour de nos enfants qui fera qu’ils seront dans des conditions normales
d’enseignement et d’éducation.
Donc, la première
étape consistera à avoir cet espace pacifié. La deuxième étape va constituer à
valoriser et à redonner la place qu’il faut aux enseignants. Il faut que les
enseignants sénégalais soient mieux respectés et soient dans de meilleures
conditions de travail. Le gouvernement du Sénégal fera pour cela, parce que
c’est les instructions du Président Macky Sall, parce que c’est les combattants
du savoir. Nous allons, en collaboration avec les syndicats, essayer de leur
trouver de meilleures conditions de travail. Nous savons que, souvent, c’est
des missions difficiles. Il y a des enseignants qui sont au fin fond du
Sénégal, qui sont dans des abris provisoires, qui sont dans des écoles qui ne
sont pas équipées.
Nous savons qu’ils
travaillent pour le peuple sénégalais. Leur travail est un sacerdoce. Donc, le
ministère fera tout pour que leurs conditions soient améliorées. Le troisième point, c’est la modernisation de
l’école sénégalaise. C’est une mesure phare pour le quinquennat du Président
Macky Sall. Nous allons prendre des dispositions pour moderniser l’école
sénégalaise qui est, aujourd’hui, répulsive. Elle doit être attractive. Nous
voulons que les écoles soient des lieux de convivialité qui vont lutter contre
la délinquance, le banditisme, la prostitution. Que les enfants aiment cette
école-là. Nous avons pris des mesures. Ces mesures-là, c’est des réunions de
coordination technique qui ont été faites au sein du ministère, avec l’ensemble
des Inspections d’Académie du Sénégal, avec l’ensemble des services techniques
du ministère, pour prendre toutes les mesures nécessaires, pour que la rentrée
scolaire puisse se dérouler dans des conditions normales. D’ailleurs, c’est à
l’issue de ces réunions-là, que la date de la rentrée des classes a été
retenue. Il faut savoir que le ministère de l’Éducation nationale travaille à
partir de la base.
C’est à partir des
informations qui viennent des Inspections d’Académie, des Iden, que nous
prenons des décisions. Nous avons aussi pris la décision, sur instruction du
Président Macky Sall, de faire revenir la levée des couleurs dans les écoles
publiques sénégalaises. Dès cette année, nous avons choisi des centaines
d’écoles dans lesquelles les élèves vont faire la levée des couleurs en
chantant l’hymne national. C’est pour faire revenir l’amour de la démocratie et
de la République dans les écoles sénégalaises. Ce sont des mesures concrètes
que nous avons prises. Il y a aussi la continuation des négociations avec les
syndicats.
Donc, vous allez poursuivre
les concertations avec les syndicats d’enseignants…
La concertation
avec les syndicats va continuer. Nous avons fait plusieurs réunions avec le
ministère de la Fonction publique, le ministère du Budget, le ministère de
l’Habitat, le ministère des Finances et le ministère de l’Éducation nationale.
Nous avions mis en place trois Commissions. La Commission habitat, la Commission
des finances et la Commission statut et carrière. Ces Commissions ont travaillé
et ont remis leurs travaux au ministre de la Fonction publique, qui est chargé
de mener les concertations. Nous allons, à partir de ces concertations, essayer
de continuer le travail de dialogue, pour que cette année scolaire soit
pacifiée. N’oublions pas que le gouvernement du Sénégal a déjà débloqué plus de
2 milliards pour les prêts des enseignants, les Dmc.
Ces prêts sont
portés de 2 millions à 5 millions. Il faut que ce soit clair, le gouvernement
est en train de faire des efforts, alors que c’est des dossiers qui dorment
depuis plus de 5 ans au niveau des finances. Donc, nous essayons de donner le
peu que nous avons, mais il faut que nous nous mettions ensemble autour de
l’école, pour ne pas faire planer la menace autour de ces sujets. La
concertation au niveau de l’éducation nationale va aussi être continuée, parce
que nous allons lancer le Comité préparatoire des assises nationales. Nous
avons pris une date que nous allons communiquer. Et dans ce Comité préparatoire
des assises nationales, nous allons faire siéger tous les grands noms de
l’éducation nationale, les anciens ministres de l’éducation nationale, les gens
qui condamnent l’éducation nationale.
Ce Comité va
permettre de préparer les assises. Le Président de la République a donné des
instructions fermes pour qu’on tienne les assises nationales de l’éducation.
Donc, de manière officielle, le gouvernement va le faire sous peu, et ces
assises nationales permettront de se mettre autour de l’éducation nationale et
de trouver des solutions définitives. Donc, l’ensemble des mesures sont prises,
et très bientôt, nous pourrons travailler dans un espace pacifié. Je veux que
le premier quinquennat du Président Macky Sall soit un quinquennat de paix pour
l’éducation nationale.
On a comme l’impression que
les enseignants banalisent les grèves, parce que les salaires ne sont jamais
coupés…
Les salaires ne
sont jamais coupés. J’ai fait une déclaration là-dessus. Je pense qu’il y a des
lois qui sont appliquées à tout le monde. Seulement, il faudra que tout le
monde soit légaliste. Moi, je ne banalise aucune revendication, si je
banalisais cette revendication, il n’y aurait pas eu cette concertation que
nous avons menée sur les instructions du chef de l’Etat. Nous sommes en train
de discuter avec tout le monde, nous voulons avoir des relations saines, des
relations particulières, des relations de partenariat avec les syndicats. Nous
respectons les syndicats qui font leur travail de revendication. Nous aussi,
nous faisons notre travail de sensibilisation au niveau de l’école sénégalaise,
pour que tous les Sénégalais aient conscience que c’est en faisant des
sacrifices que nous pourrons travailler dans cela. Mais, n’oublions pas que
nous sommes dans une situation très difficile, où la population patauge dans
les eaux, à cause des inondations, où les denrées de première nécessité ont
connu des flambées, et nous avons fait des baisses.
Nous avons été
obligés, vu la conjoncture économique et nos engagements politiques, d’éliminer
le Sénat. Nous avons été obligés, à cause des contingences économiques, de
diminuer la taille du gouvernement. Nous avons été obligés de diminuer le train
de vie de l’Etat. Nous avons été obligés de diminuer le salaire des ministres.
Nous avons été obligés de faire des coupes dans les budgets des ministères pour
mener les politiques pour lesquelles on nous a élus. Nous avons serré la
ceinture, et nous demandons aux syndicats de faire comme tout le monde. Je
pense que les syndicats ne sont pas des Sénégalais à part. Ils sont entièrement
Sénégalais, et il faut qu’ils fassent des sacrifices comme tout le monde pour
l’école sénégalaise, pour la nation sénégalaise. Pour que nous puissions
ensemble, nous mettre au chevet de l’école.
Est-ce que vous allez laisser
la même situation qui avait prévalu durant cette année se reproduire, que les
enseignants restent pendant quatre mois sans rejoindre les classes, et qu’à
chaque mois, ils perçoivent leurs salaires?
Sur cette question,
je suis clair. L’année dernière, on a frôlé la catastrophe, et je pense que
tout le monde a pris conscience que cela ne doit plus se reproduire. Et j’ai la
conviction que cela ne se reproduira plus au Sénégal.
Et l’affaire du non-paiement
des salaires des corps émergents qui se pose en début d’année scolaire?
Cette question ne
nous concerne pas. Je pense que les salaires des corps émergents ont été
entièrement engagés et liquidés au niveau du ministère. Le ministère a fait
toutes les liquidations nécessaires pour les salaires des corps émergents, et
c’est au niveau du ministère des finances que tout a été fait. Le ministère des
Finances a fait tout le travail qu’il avait à faire dans son intégralité.
Depuis que nous sommes aux affaires, il n’a jamais été question de salaires qui
ont été en retard et qui n’ont pas été payés. C’est une nouveauté, une première
pour l’école sénégalaise.
Certains syndicats
d’enseignants disent que le gouvernement manque de volonté politique par
rapport à leurs revendications…
Ma position est
claire sur les déclarations des syndicats. Ils sont mes partenaires, et chacun
donne son avis. Nous avons un arbitre, et c’est le peuple qui sait qui a fait
quoi et qui fait quoi. Je laisse le peuple apprécier nos déclarations et nos
actes.
Vous êtes actuellement le
président de la Confemen. Quel plus cela peut apporter à l’école sénégalais?
Je pense que, être
président de la Confemen, la conférence qui réunit les ministres de l’Éducation
nationale ayant en commun le Français m’a permis de faire connaître la
politique éducative du Président de la République Macky Sall, à travers
l’Afrique. J’ai été reçu par Blaise Compaoré à Ouagadougou, avec l’Oif. J’ai
été aussi à Paris, où j’ai présidé la Conférence de l’Unesco sur
l’alphabétisation. Ce qui montre que ce poste m’a permis de faire connaître la
politique éducative du Sénégal et aussi de contribuer à l’éducation du Sénégal,
en général, et de l’éducation dans tous les pays ayant en commun la langue
française. Donc, le Canada, la France et d’autres pays qui sont des pays
développés. Sur les projets d’alphabétisation, nous allons au cours de la
Conférence de la Francophonie qui va se tenir en Rdc Congo, pouvoir faire
entendre la voix de l’éducation, qui est une voix nécessaire à écouter. Quand
j’ai été reçu par la Directrice générale de l’Unesco, elle m’a dit qu’elle
était très intéressée par l’expérience sénégalaise.
Parce qu’ils ont vu
que le Sénégal, qui est un pays qui n’avait pas de ressources, se faire
respecter et se faire connaître dans le monde, à travers son éducation et sa
culture. Je dis toujours que le génie du Seigneur, c’est l’intelligence, et
l’intelligence, c’est l’éducation nationale. Aujourd’hui, nous sommes tenus, en
tant que peuple sénégalais, de pousser l’éducation nationale, parce que c’est
notre or, c’est notre pétrole, notre diamant. Le Président Macky Sall en est
conscient. Il a proposé des réformes. Nous avons un projet énorme d’un lycée
scientifique, d’un lycée des sciences, qui va développer les connaissances des
sciences. Parce que les sciences, les Mathématiques, les langues, constituent
des points focaux de l’action du gouvernement en matière éducative.
Où est-ce que vous en êtes
avec l’alphabétisation?
Nous avons remarqué
au cours des émissions que l’alphabétisation est laissée en rade. Parce que,
malgré l’énorme budget que le ministère de l’Éducation a, c’est moins de 1% qui
était consacré à l’alphabétisation. Nous pensons qu’il faut le porter à un
niveau beaucoup plus élevé. Non seulement l’alphabétisation des enfants, mais
l’alphabétisation des adultes, parce qu’aujourd’hui, tous les gens qui sont
dans la production, doivent être alphabétisés, pour pouvoir utiliser les
matériaux. Moi, je dis, alphabétisation et production, alphabétisation et
développement. Donc, il faut que ministère de l’Éducation nationale puisse
pousser l’alphabétisation, pour permettre, non seulement aux enfants, mais aux
adultes, de pouvoir avoir accès à la connaissance du monde moderne et à la
production.
Que vous inspire les réformes
institutionnelles annoncées par le Président Macky Sall, notamment le retour au
quinquennat ?
Ça montre que Macky
Sall est un homme de parole. La Société civile réclamait cela. Mais, le
Président Macky Sall l’a fait de son propre gré. C’est un signal fort pour que
les populations continuent de lui faire confiance, pour lui permettre de mener
à bien le travail qu’il fait. Je pense également qu’un quinquennat renouvelable
va pacifier l’espace politique. Ça va permettre d’arrêter la course effrénée
vers le pouvoir. Chacun pourra l’accompagner pour qu’il puisse avoir un
deuxième mandat dans la paix et la prospérité. C’est une démarche au service de
la démocratie. Voilà pourquoi le Président Macky Sall le Président Barack Obama
a donné le Sénégal en exemple en pleine réunion des Nations-Unies. Si nous
mettons en place des institutions qui vont assurer la transparence des
élections et leur validité, je pense que le Sénégal va devenir, définitivement,
une démocratie majeure.
Que devient la Coalition
«Macky 2012»?
J’ai eu l’honneur
d’être porté à la tête de la Coalition «Macky 2012», à l’unanimité, par 55
formations politiques et organisations. Cette Coalition qui a amené Macky Sall
au deuxième tour va travailler pour consolider les acquis que nous avons eus,
mais pour préparer aussi les échéances futures. La Coalition «Macky 2012»
continue de se réunir et de travailler, de surveiller, de voir et de participer
à la vie démocratique du pays. Nous serons toujours aux côtés du Président, pour
le soutenir, mais également pour lui donner des conseils, si c’est nécessaire,
pour qu’il puisse mener à bien le combat pour la démocratie et le
développement, combat pour lequel il a été élu par le peuple sénégalais. Mon
parti, le Mouvement pour la démocratie et les libertés (Model), compte
pleinement jouer sa partition. C’est un parti qui a beaucoup évolué. Il a
enregistré beaucoup d’adhérents depuis les élections.
N’oubliez pas que
le Model a été le premier partenaire du Président Macky Sall, dans le cadre de
la Coalition «Dekkal ngor» qui a eu des centaines de conseillers lors des
élections locales de 2009. Et nous sommes membres fondateurs de la Coalition
«Macky 2012». Nous avons également défendu la pluralité des candidatures dans
«Benno Siggil Senegaal». Et c’est cela qui nous a portés au pouvoir. Le Model
sera toujours là en tant que sentinelle de la démocratie.
Pensez-vous que la «Coalition
«Benno Bokk Yakaar» qui a porté Macky Sall à la magistrature suprême va faire
long feu, si l’on sait que depuis quelque temps, il y a de fortes divergences
dans ses rangs?
Les grandes
coalitions, moi, je les appelle les auberges espagnoles. On a du tout. C’est
normal que, dans une Coalition, composée de dizaines de partis, où tout le
monde veut avoir un poste, qu’il y ait des frustrations. Parce que le Président
de la République n’a pas les possibilités de le faire. Et aujourd’hui, nous ne
sommes pas là pour faire un partage de gâteau. Les Sénégalais ont élu Macky
Sall pour qu’il mette en œuvre son programme de développement, «Yoonu Yokkute».
Nous allons nous y atteler, mais aussi faire en sorte que, tous les gens qui
ont travaillé pour l’avènement de Macky Sall puissent mettre la main à la pâte.
Les Coalitions, c’est aussi des trains. Ils s’arrêtent dans les gares, où des
gens descendent, d’autres montent. Certainement, on verra des gens qui
quitteront et d’autres qui viendront. Ça, c’est la vie naturelle des Coalitions
politiques. Mais, j’espère que tout le monde pourra être là pour aider le
Président dans sa mission.
Quelle appréciation
faites-vous du premier discours de Macky Sall à la tribune des Nations-Unies?
C’est un discours
de responsabilité qui a été apprécié par l’ensemble de la classe politique et
sur le plan international. Je pense que la question sur laquelle, il faut
insister, c’est la sécurité dans la région. Le Sénégal est un verrou
démocratique et économique. Tous les pays qui ont autour du Sénégal connaissent
des soubresauts politiques. La présence d’Aqmi la région doit permettre à la
France, qui est notre partenaire, et le Conseil de sécurité des Nations-Unies,
d’appuyer le Président Macky Sall dans sa demande de renforcer la sécurité dans
la région. Parce qu’aujourd’hui, toutes les frontières en Afrique sont des
frontières poreuses, où les gens circulent comme ils veulent. Il faut que nous
soyons vigilants. Le Président Macky Sall veut la stabilité et la paix dans la
région.
40 Commentaires
Farba Diouf
En Septembre, 2012 (00:03 AM)Pro
En Septembre, 2012 (00:05 AM)Bosssss
En Septembre, 2012 (00:07 AM)Kekh
En Septembre, 2012 (00:15 AM)Heuuu keske je voulais dire encore ? Ah oui ! Voila un ministre très bavard! il parle trop .. wakh rek ley def! faut se taire un peu nak et trawayer moussé le ministar
Brin
En Septembre, 2012 (00:17 AM)Bousss
En Septembre, 2012 (00:17 AM)il est bavard.rencontrer les syndicats plus de cent fois est une belle preuve d'incompétences
Mactar
En Septembre, 2012 (00:21 AM)Prof Math
En Septembre, 2012 (00:23 AM)Bien
En Septembre, 2012 (00:26 AM)Enseignante
En Septembre, 2012 (00:29 AM)Absa
En Septembre, 2012 (00:36 AM)Boy Zig
En Septembre, 2012 (00:36 AM)Patrie
En Septembre, 2012 (00:38 AM)Patriote
En Septembre, 2012 (00:40 AM)Eleves
En Septembre, 2012 (00:40 AM)Fierté
En Septembre, 2012 (00:41 AM)Ali
En Septembre, 2012 (00:43 AM)Reww
En Septembre, 2012 (00:45 AM)Failed
En Septembre, 2012 (00:46 AM)Akassa
En Septembre, 2012 (00:48 AM)Bachelier
En Septembre, 2012 (00:52 AM)Khaamdel
En Septembre, 2012 (00:53 AM)Ondi
En Septembre, 2012 (00:54 AM)Parenteleve
En Septembre, 2012 (00:56 AM)Vdm
En Septembre, 2012 (01:45 AM)Faa
En Septembre, 2012 (02:04 AM)Sererebi
En Septembre, 2012 (06:56 AM)Nianiok
En Septembre, 2012 (08:26 AM)Ass Gueye
En Septembre, 2012 (09:52 AM)Leholbi
En Septembre, 2012 (10:45 AM)Sedoum
En Septembre, 2012 (11:14 AM)Le Patriote
En Septembre, 2012 (11:39 AM)Bra
En Septembre, 2012 (11:54 AM)ils sont bien payés . la BANQUE MONDIALE dit que 85% du budget est consacré aux salaires
le president dit que sur 2300 milliards de budget les 1800 milliards servent au fonctionnment de l'ETAT.
CEST CELA LA MALGOUVERNANCE
ils ont foutu en lair le niveau general de l'ecole public alors que la majorité des parents ne peut scolariser es enfants dans le privé
Ousmane Medina
En Septembre, 2012 (11:57 AM)Diatta
En Septembre, 2012 (13:18 PM)Dasilva
En Septembre, 2012 (14:08 PM)Spermatozoide
En Septembre, 2012 (16:06 PM)Papa Samba
En Septembre, 2012 (16:51 PM)Camarades syndicalistes demandez cette titularistion pour tous ceux qui avancent dans la fonction publique comme decisionnaires. Faites comme les medecins!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Rafa
En Septembre, 2012 (19:31 PM)J' arrive toujours pas depuis un an à recevoir une suite favorable (reponse ) à ma demande d' exoneration pour pouvoir ensuite aussitôt acheminer le materiel vers le senegal.
Chers ministres de l' education nationale et des finances aidez moi à regler ce probleme SVP
Chers senegalais je vous prie d' apporter appui à ce projet d' aide scolaire.
Vous pouvez me contacter par mail:villagelob@yahoo.de
De messages serieux s' il vous plait
Merci
Ministar
En Septembre, 2012 (23:08 PM)l'homme qu'il faut à la place qu'il faut.ki nulard là.
il faut le réécouter sur rts.sn,pour compter avec moi le nombre de fautes,de lapsus et d'incohérences/
cet étudiant économiste contaminera notre système
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