D'emblée, il précise : "Cheikh Sidi Moctar Kounta (1730 – 1811) a été omis par cette Commission dirigée par Iba Der Thiam. Pourtant, il a joué un rôle prépondérant dans la Tarikha de la Khadriya. C'est lui qui a donné à tout le monde la Khadriya. Iba Der Thiam a cité des noms sans pour autant dire qui leur a donné la Khadiya. Il n'a pas donc cité Cheikh Sidi Moctar qui vivait à Boulanwar en Mauritanie et à Botlmit. Cheikh Sidi Mohamed, son fils, qui a joué un rôle important dans la Tarikha Khadriya n'a pas été mentionné de ce livre. Iba Der a dit ceci : 'la Khadria naquit entre 1077 et 1078 à Bagdad en Iraq'. C'est totalement faux…".
"Cheikh Bounama, premier Kounta à fouler le sol sénégalais"
Pour le marabout, cette date correspond à la naissance de Cheikh Abdou Khadre Dieylani qui, d'ailleurs, a trouvé sur place la Tarikha khadriya.
Toutefois, ajoute Seydi Hamza Kounta, "son rôle dans cette voie est immense. Même Cheikh Ahmadou Bamba a fait la chronologie de la khadriya qui a traversé Cheikh Abdou Khadre Dieylani. Il faut également noter qu'avant Cheikh Abdou Khadre Dieylani, il y avait Abou Al Wasa".
Dans un autre registre, regrette toujours le marabout, "ils disent que Ndanq a été créée en 1880 alors que cette localité créée par Cheikh Bounama avait 80 ans en 1880. Cheikh Bounama est alors le premier Kounta à fouler le sol sénégalais avec la Tarikha Khadria. Mais avant de s'installer à Ndanq, il fait l'étape Saint-Louis où il eut une femme sénégalaise. Cheikh Bounama a converti beaucoup de personnes à l'Islam, notamment à Saint-Louis. Pourtant, il n'a pas été cité dans ce tome 3 de l'Histoire générale du Sénégal. Il a fait aussi le Fouta, plus précisément Alwar. Je dois dire qu'il avait beaucoup de Talibés au Fouta qui l'ont accompagné à Ndanq, à Ndiassane… Ses talibés originaires du Fouta sont appelés 'Gaolo'.
"Cheikh Sidi Moctar n'est jamais venu au Sénégal"
À l'en croire, le livre a relevé que c'est Birima Fatma Thioub Fall qui lui a donné la terre de Ndanq.
"Mais, Birima Fatma Thiou sollicitait des prières auprès de Cheikh Bounama Kounta et lui dit que si ses prières sont exaucées, il lui céderait la terre de Ndanq pour que Cheikh Bounama puisse se consacrer à Dieu. Quand la prière fut exaucée, il demanda à Cheikh Bounama de choisir dans la forêt du Cayor un endroit qui lui plait. C'est ainsi que Cheikh Bounama a créé Ndanq en 1800", a-t-il soutenu.
Non sans s'offusquer des "allégations" selon lesquelles, c'est Cheikh Sidi Moctar qui a accueilli Cheikh Bounama à Ndanq.
"Cette allégation est fausse parce que Cheikh Sidi Moctar n'est jamais venu au Sénégal. Iba Der Thaim et ses collaborateurs auraient dû préciser que Cheikh Bounama qui est l'ancêtre de tous les Kounta est venu d'Algérie. Mais auparavant, il est allé chez Cheikh Sidi Moctar en Mauritanie, avant de venir au Sénégal. Je me demande comment quelqu'un qu'il a laissé en Mauritanie peut l'accueillir au Sénégal".
16 Commentaires
Vikipedia (kounta Sont Déjà Da
En Septembre, 2019 (20:23 PM)Au hasard
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Un Kounta dans la région de Tombouctou (vers 1908)
Les Kounta ou Kunta (au singulier Elkentawi ou Alkanata) sont décrits à l'origine comme Arabes, descendants de Okba ibn Nafi[1],[2]. Depuis la Mauritanie, ils furent au xie siècle les artisans d'une nouvelle expansion de l'islam qui durera jusqu'au xve siècle.[citation nécessaire]
La grande majorité des Kountas se retrouvent dans la Qadiriyya, l'une des grandes confréries soufies d'Afrique de l'Ouest.
Aujourd'hui des tribus Kounta vivent toujours en Mauritanie, dans le sud du Maroc, dans le sud de l'Algérie (Zaouiet Kounta), et dans le nord du Mali.
Au Mali
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Forts de leur prestige religieux, les Kounta de l'actuel nord du Mali ont, depuis longtemps, tenté de dominer le commerce transsaharien en contrôlant les mines de sel et en organisant le trafic caravanier entre le Touat et la région de Gao[3].
Les Kounta avaient pour vassaux les Lemhars qui se sont émancipés[4]. Avec ces derniers, la rivalité est encore vive (les Lemhars ont kidnappé au mois de janvier 2010 le chef des Kountas de la région de Gao, Baba Ould Cheikh Sidi El Mokhtar al-Kounti, maire d'Anéfif, après que des Kountas aient participé à l'attaque d'un convoi de drogue appartenant aux Lemhars)[5],[6],[7].
Notes et références
Modifier
Bulletin de la Société de géographie commerciale de Paris 1897/01 (T19)-1898/01; sur Gallica
La société maure de l'Adrar Bulletin du Comité d'études historiques et scientifiques de l'Afrique occidentale française - 1918-1938 sur Gallica
Judith Scheele, « Tribus, États et fraude : la région frontalière algéro-malienne », Études rurales, no 184,? 209, p. 79-94 (lire en ligne, consulté le 12 septembre 2017).
Bruno Charbonneau, « Résolution des conflits ou guerre au terrorisme ? », Le Devoir,? 12 mai 2016 (lire en ligne, consulté le 4 juillet 2017).
(en) Frederic Wehrey, Perilous Desert : Insecurity in the Sahara, Brookings Institution Press, 2013, 224 p. (ISBN 0870034030), p. 72-73.
(en) Simon Julien, « The Sahel as a Drug Transit Zone: Actors and Political Consequences », sur cairn-int.info (consulté le 5 juillet 2017).
« Baba Ould Cheikh Sid’Elmoctar Alkounti condamne l’assassinat de Ould Bady dans le nord du Mali », sur CRIDEM, 11 mars 2013 (consulté le 15 juillet 2017).
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Dernière modification il y a 28 jours par Ange Gabriel
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Souleymane
En Septembre, 2019 (20:29 PM)Thiey
En Septembre, 2019 (20:34 PM)Religion
En Septembre, 2019 (20:35 PM)CAR MACKY SALL L'AVAIT DIT DES SON ARRIVEE AU POUVOIR IL A DIT :
" TOUS LES MARABOUTS SONT DES PERSONNES ORDINAIRES ON L'EST CONSIDÉRÉ COMME TOUS AUTRES CITOYENS "
AMET KHALIFA NIASS EST UN SPION DE MACKY....
Kilab
En Septembre, 2019 (20:45 PM)Encore des contre-vérités.
La commission nationale de rédaction de l’histoire du Sénégal vient de rendre publiques ses conclusions. Dans l’esprit, nous saluons fortement cette initiative permettant de donner aux Sénégalais les reliefs de l’histoire de notre pays riche en valeurs et symboles. Cela veut dire que sur les bases de cet ouvrage que les enfants seront initiés à la connaissance de leur pays. Les adultes y trouveront aussi les fondements de leur culture.
Cependant on a l’impression que tout est faussé car des conte- vérités ont émaillé cet ouvrage surtout en ce qui concerne aussi la communauté layene qui s’est sentie offensée dans cette présentation de 6 pages qui lui sont consacrées. En effet, sous forme d’un maladroit commentaire de texte de l’ouvrage du Professeur Assane Sylla Le Mahdi , le Pr. Iba Der Thiam a commis, en tant qu’historien chevronné des erreurs de débutant impardonnables. La première concerne les dates de naissance. Dans son article, Iba Der déclare : « De sept ou cinq années plus jeune qu’Ahmadou Bamba , Limamou Laye était d’origine lébou.. ». Ce qui est archi – faux . En effet Seydina Limamou est né en 1843 à Yoff tandis que Cheikh Ahmadou Bamba a vu le jour vers 1853 à Mbacké .
C’est la preuve d’un manque de sérieux dans l’élaboration de cet ouvrage, alors qu’un simple clic sur les sites consacrés permettrait de régler cette question.
En outre nul n’ignore le mépris affiché par le Pr Iba Der envers la communauté layenne . C’est pour cette raison, il y a une redondance du mot « marabout » (connoté négativement , utilisé de manière péjorative par le colon pour qualifier les hommes de Dieu ) qu’il répète à souhait dans son texte . On ne lui demande pas de croire à la mission prophétique de Seydina Limamou ( psl) mais de rendre fidèles les propos de ce dernier . Or dans l’ouvrage qu’il cite, en l’occurrence Le Mahdi , le Assane Sylla s’évertue à prouver que Seydina Limamou est le Mahdi . C’est le but de l’ouvrage et non une biographie simpliste et réductrice . Par conséquent en tant que chercheurs, Iba Der devait avoir l’honnêteté intellectuelle de rédiger fidèlement sans parti pris ce qui est dit dans le livre. D’ailleurs le fait de relater l’arrestation de Seydina Limamou à sa manière en reprenant la version du colonisateur (à travers les correspondances rédigées à l’époque par l’administration coloniale ) montre une certaine étroitesse dans sa vision.
C’est pourquoi la terminologie colonialiste utilisée « Une troupe de dix spahis armés se rendit à yoff et aurait mis aux fers , le paisible marabout… » confirme la thèse du mépris car cela ferait penser à un vulgaire malfrat mis aux arrêts.
L’exigence de rigueur scientifique et la probité intellectuelle exigent la confrontation de plusieurs versions avant de rédiger ce document. C’est un principe fondamental dans le domaine de la recherche que le Pr. Iba Der connaît mais qu’il refuse d’appliquer. Or il ne manque pas d’ouvrages de référence dans la communauté , il y a juste une volonté manifeste de nuire, de travestir l’histoire.. On peut citer entre autres Ababacar Laye Basse, Ibrahima Diop, Abdoulaye Samba, Cheikh Sarr Sow, La face cachée de l’exil de Seydina Limamou ;Abdoulaye Sylla, Husnul jawab, 1917 ;Assane Sylla, Les prophètes : Seydina Limamaou le Mahdi et Seydina Issa Rohou Lahi, 1989 ; Cheikh Mokhtar Lo, Buchral muhibbine, 1932 ; Doune Pathé Ndoye, Jawabu saa il, 1940 ; Laborde Cécile, la confrérie layenne et les lébou du Sénégal, islam et culture traditionnelle en Afrique, C.E.A.N., 1995 ou Ibrahima Abou Samb , Sur les traces du Mahdi
Comme dit le proverbe : « Un ignorant serait moins ignorant s'il comprenait que le silence est ce qui lui convient le mieux ».
Pour terminer nous disons que nul dans le monde ne peut obstruer la mission prophétique de Seydina Limamou ( psl) . Tous ceux qui ont essayé de le faire se sont enlisés dans le ridicule. Le monde retiendra cette condescendance verbale qui se dégage de cet article et l’histoire nous jugera. En tout cas, nolens volens, la communauté Ahlou Lahi continuera à vulgariser les enseignements salvateurs du Mahdi. Au déplaisir des esprits chagrinés.
Baytir Kâ
Président de la commission Nurul Mahdi
Le Terrien
En Septembre, 2019 (21:18 PM)Barham221
En Septembre, 2019 (23:32 PM)Idriisedebi
En Septembre, 2019 (09:30 AM)BANDE DE NAAR YU XASAW KHUN.
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