Avec une année 2022 qui s’annonce chargée, la COSYDEP prévenante voudrait au moins amortir les répercussions négatives sur l’enseignement national. Élections locales et législatives, grèves intempestives et violences, coupe d’Afrique des nations entre autres, tous les ingrédients sont réunis pour une année scolaire instable.
Consciente de ce fléau qui pourrait menacer considérablement l’école sénégalaise, la coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a voulu prendre les devants.
« Cette année est particulière. Déjà, les grèves font rage dans les écoles. sans oublier que nous abriterons deux élections en 2022 à savoir les locales et les législatives. Ces événements sont susceptibles de perturber l’année, "confie Hélène Rama Niang, conseillère administrative de la COSYDEP dans le journal Enquête.
Selon elle, l’école privée n’est pas un choix, mais plutôt une obligation pour bon nombre de parents interrogés. Sur ce, elle souligne que l'État doit consentir des investissements nécessaires pour que l’éducation publique retrouve sa noblesse et son accessibilité.
Par ailleurs, l’actrice de l’éducation invite les enseignants à privilégier les cours aux meetings et autres manifestations politiques pour une neutralité totale de l’école par rapport aux prochaines échéances électorales.
Toutefois, elle a appelé l’Etat du Sénégal à plus de responsabilités en s’acquittant de ses engagements vis-à-vis des enseignants.
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