« J’ai décidé d’instituer les classes préparatoires aux grandes écoles qui offriront deux années de formation soutenue aux bacheliers remplissant les critères requis », a annoncé le président Macky Sall ce matin lors de la cérémonie de remise des prix du concours général.
« Cette mesure sera effective à compter du mois d’octobre 2022 et nous commencerons ces classes préparatoires par le lycée d’excellence de Diourbel qui va accueillir tous les élèves, avec dans un premier temps, les prépas scientifiques », déclare-t-il.
L’affaire Diary Sow, du nom de la meilleure élève du Sénégal (édition 2019) qui avait fugué parce qu’elle avait du mal à suivre en Prépa’ au Lycée Louis Le Grand, est sûrement passé par-là.
15 Commentaires
Ndongilu
En Août, 2021 (00:58 AM)-
Moi mon soucis c plutôt les profs. En prepa, les profs sont différents de ceux qui enseignent à l’université. Ça n’ à rien à voir...Ensuite, après les 2ans les étudiants vont aller dans quelles écoles d’ingénieurs ?
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En Août, 2021 (07:06 AM)Défenseur
En Août, 2021 (01:31 AM)Ngor
En Août, 2021 (05:37 AM)En plus quel est ce pays qui crée des prepas, pas pour ses écoles, mais pour des écoles étrangères ?
Saliou Ndiaye
En Août, 2021 (07:41 AM)-
Vrai
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En Août, 2021 (08:25 AM)-
Le système scolaire sénégalais n'a jamais été performant. Il était hyper-sélectif dans les années 60-70.où sur 100 élèves inscrits au CI, moins de 15% arrivaient au Lycée ou dans un CEG car il fallait avoir moins de 13 ans au concours (et non examen) d'entrée en 6ème pour être orienté dans un des lycées et de 14 ans pour aller dans un CEG. Les 85 autres étaient renvoyés et grossissaient les rangs des appétits maçons, mécaniciens, menuisiers, tailleurs, etc. Ceux qui entraient dans un lycée avaient la chance d'arriver au bac s'ils doublaient au plus 1 fois par cycle. Par contre, sur 100 élèves de CEG, moins de 10% dépassaient la 3ème et le filtre du BEPC. Conséquence: Sur 100 entrants à l'école, moins de 5 arrivaient à l'université. C'est donc la crème de la crème de la crème (ceux qui étaient surdoués et ceux qui étaient très bien encadrés par leurs familles) qui arrivait au bout du système. Pour les autres, c'était soit la Rue, soit police, commis des PTT, instituteurs, etc, s'ils avaient eu le BEPC.Ce qui a changé, c'est que l'école s'est démocratisée. Le privé est devenu un concurrent de taille et désormais, l'hyper-sélection n'opère plus. Toute personne qui peut payer peut aller au bout de ses études. De 100 entrants au primaire, 5 étudiants dans les années 60, on est passé à 100 entrants 20, voire 30 étudiants.
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En Août, 2021 (10:25 AM)-
J'ai eu mon bac en 1993 mais j'ai l'impression que ce que vous décrivez était le cas vers cette période.
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En Août, 2021 (12:00 PM)Je pense que les choses ont commencé à changer au début des années 2000 avec l'arrivée des libéraux.Dans mon lycée à l'époque sur plus de 60 personnes en classe de 6ème nous etions 3 à nous retrouver en terminale sans redoubler.
Xeme
En Août, 2021 (09:57 AM)-
Des étudiants sénégalais réussissent depuis au moins 70 au concours des grandes écoles françaises (Cheikh Fal &er PDG d'Air afrique en est un, Rose DIENG 1ère africaine polytechnicienne - X Paris en est une autre). Dans toutes les générations de sénégalais, il y a des dilpômés des plus grandes écoles françaises(Mamadou Lamine DIALLO est X-Paris, Abdoul Mbaye est HEC-Paris). Aujourd'hui encore les Sénégalais qui réussissent aux concours des grandes écoles sont légion. L'échec d'une élève en 2021 ne doit cacher les succès de jeunes moins médiatisés qui réussissent les concours. Des polytechniciens (X Paris), des HEC-Paris, des Normaliens (rue d'Ulm) sénégalais sont à Dakar ou à l'étranger et font discrètement leur travail.
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En Août, 2021 (11:42 AM)-
Depuis 1970 et tu les comptes sur le bout des doigts. Cet élitisme is waste of time and resources. Il faut changer de modèle et instaurer un système plus adapté à nos réalités au lieu de s'agripper à un leg colonial qui ne fait que nous enfoncer dans la pauvreté. Dare to change.
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En Août, 2021 (20:03 PM)Participer à la Discussion