« Le chef de l’État a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale. À cela s’ajoutent le phénomène de la déperdition scolaire, le manque d’infrastructures et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants ».
C’est ce qui ressort du communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 5 juin tenu au palais de la République.
De ce fait, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a demandé au Premier ministre d’accorder une attention particulière au développement systémique du numérique à l’école, avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif, à la planification, sur les cinq prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés, et à l’éradication des « abris provisoires » et à la mise en œuvre avec les ministres concernés (Éducation nationale, Formation professionnelle, Urbanisme et Collectivités territoriales, Finances et Budget) d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les académies du pays.
Langues nationales, généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et intégration continue et pragmatique des «daaras» dans le système éducatif
De plus, il a appelé au renforcement du rôle et de la place de la faculté des Sciences et techniques de l’éducation et de la formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’éducation, de la formation et du sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, en vue de l’amélioration continue de la qualité des enseignements.
Également, le président de la République a « souligné l’urgence d’évaluer et de restructurer selon les orientations du Projet le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence dans le secteur de l’éducation et de la formation (PAQUET), au regard de la nécessaire prise en compte des langues nationales, de la généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et de l’intégration continue et pragmatique des «daaras» dans le système éducatif».
Il a aussi instruit Ousmane Sonko d’engager une réflexion sur le financement durable et soutenable du système éducatif avec l’implication des ministres concernés et de toute la communauté éducative.
Ceci, tout en insistant sur l’urgence de réguler l’implantation, l’ouverture et le contrôle du fonctionnement des établissements scolaires privés qui exercent, sur autorisation de l’État, une mission de service public. Il a indiqué dans le même sens que les tarifications de la scolarité dans les établissements scolaires privés méritent une réglementation rigoureuse.
Pour finir, Bassirou Diomaye Faye a invité le ministre de l’Éducation nationale à veiller à la bonne organisation du Concours général.
10 Commentaires
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En Juin, 2024 (22:24 PM)Le Pan Africain
En Juin, 2024 (01:26 AM)🤠
La Réussite Pour Tous
En Juin, 2024 (21:54 PM)Donc c'est le premier ministre qui gouverne le pays, Charles III ne faisant que lui adresser des recommandations.
Il n'instruit pas le premier ministre, il lui "demande..".
Je me demande dans quel gouffre les 54% d'idiots votants ont plongé notre pays
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En Juin, 2024 (22:07 PM)Reply_author
En Juin, 2024 (06:53 AM)On va voir ce qu'ils ont dans le ventre
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En Juin, 2024 (08:08 AM)Propositions Sur Le Système éd
En Juin, 2024 (00:40 AM)Défenseur
En Juin, 2024 (02:33 AM)Md
En Juin, 2024 (09:06 AM)J'ai un projet qui lutte contre les abris provisoires avec zéro franc pour le trésor public. Je suis venu chez vous le jour de la fête de korite pour vous le remettre main à main parceque le ministère de l'éducation m'avait déjà plagié sur un projet que je lui avais présenté en 2017. Mais j'ai été menacé puis écarté par la sécurité .J'ai dû laisser le document froissé par le gendarme a djiby geuye Ndiaye. Mais vu l'état de l'enveloppe je doute qu'il vous la remette. C'est un projet innovant et bien structuré du point de vue financement. Avec zéro franc pour le trésor publique nous pouvons avoir 700 salles de classes au minimum. C'est peu mais ça peut au moins alléger le budget de la direction des constructions scolaires tenant compte de l'expension de la carte scolaire et des 6000 abris provisoires à résorber.
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