25% du budget national sont investis dans l’éducation et la formation. Le Chef de l’Etat note tout de même des contraintes et limites. Mais demeure fier « du système universitaire, au regard des performances de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, récemment classée 1ere université francophone d’Afrique, et des excellents résultats de nos candidats au dernier Concours d’Agrégation du CAMES en Sciences de la Santé. Et à travers le monde, des compatriotes et ressortissants d’autres nationalités, formés à l’université sénégalaise excellent dans tous les domaines de l’activité humaine, y compris les plus pointus ». Pour lui, il faut continuer à investir dans l’école, parce que c’est opportun et productif.
« L’exécution diligente du projet de construction, à compter de 2023, de 22 lycées et collèges dans les régions de Dakar, Thiès, Kaolack, Kaffrine et Sédhiou et du Programme d’urgence de réhabilitation de plusieurs lycées historiques, notamment Blaise Diagne, Seydina Limamou Laye, Seydou Nourou Tall et John Fitzgerald Kennedy de Dakar ; El Hadji Malick Sy de Thiès ; El Hadj Oumar Foutyou Tall et Charles de Gaulle de Saint-Louis ; Valdiodio Ndiaye de Kaolack et Djignabo de Ziguinchor », annonce Macky Sall.
Dans la même dynamique la Rencontre nationale avec la communauté des daaras du 28 novembre dernier doit être concluante selon le Chef de l’Etat. A l’en croire, depuis des siècles, les daaras font partie intégrante de notre patrimoine spirituel, éducatif et socioculturel. Ils méritent, à ce titre, une reconnaissance et un appui institutionnel plus conséquents. « A cet effet, en attendant la mobilisation prochaine d’autres moyens, j’ai décidé d’allouer au système éducatif des daaras 20% des fonds de dotation, afin de pérenniser leur prise en charge concertée, alliant tradition et modernité ».
Revenant sur l’inauguration de l’Université Amadou Mahtar Mbow, le démarrage des classes préparatoires aux grandes écoles, la finalisation des travaux de construction de l’Université El Hadji Ibrahima Niasse, le renforcement des capacités de l’Université Virtuelle du Sénégal, avec la construction en cours de 46 Espaces Numériques Ouverts, le démarrage des enseignements du campus franco-sénégalais, la création des Universités Souleymane Niang de Matam, et Sénégal oriental de Tambacounda, dont les coordonnateurs de projets sont déjà nommés, la mobilisation de 52 milliards pour la modernisation des équipements scientifiques de nos universités, l’amélioration de la pension de retraite du Personnel enseignant et de recherche et l’augmentation des avantages accordés aux personnels administratifs, techniques et de service.
« L’exécution diligente du projet de construction, à compter de 2023, de 22 lycées et collèges dans les régions de Dakar, Thiès, Kaolack, Kaffrine et Sédhiou et du Programme d’urgence de réhabilitation de plusieurs lycées historiques, notamment Blaise Diagne, Seydina Limamou Laye, Seydou Nourou Tall et John Fitzgerald Kennedy de Dakar ; El Hadji Malick Sy de Thiès ; El Hadj Oumar Foutyou Tall et Charles de Gaulle de Saint-Louis ; Valdiodio Ndiaye de Kaolack et Djignabo de Ziguinchor », annonce Macky Sall.
Dans la même dynamique la Rencontre nationale avec la communauté des daaras du 28 novembre dernier doit être concluante selon le Chef de l’Etat. A l’en croire, depuis des siècles, les daaras font partie intégrante de notre patrimoine spirituel, éducatif et socioculturel. Ils méritent, à ce titre, une reconnaissance et un appui institutionnel plus conséquents. « A cet effet, en attendant la mobilisation prochaine d’autres moyens, j’ai décidé d’allouer au système éducatif des daaras 20% des fonds de dotation, afin de pérenniser leur prise en charge concertée, alliant tradition et modernité ».
Revenant sur l’inauguration de l’Université Amadou Mahtar Mbow, le démarrage des classes préparatoires aux grandes écoles, la finalisation des travaux de construction de l’Université El Hadji Ibrahima Niasse, le renforcement des capacités de l’Université Virtuelle du Sénégal, avec la construction en cours de 46 Espaces Numériques Ouverts, le démarrage des enseignements du campus franco-sénégalais, la création des Universités Souleymane Niang de Matam, et Sénégal oriental de Tambacounda, dont les coordonnateurs de projets sont déjà nommés, la mobilisation de 52 milliards pour la modernisation des équipements scientifiques de nos universités, l’amélioration de la pension de retraite du Personnel enseignant et de recherche et l’augmentation des avantages accordés aux personnels administratifs, techniques et de service.
3 Commentaires
Hé!
En Décembre, 2022 (22:59 PM)C'est une évidence !
La connaissance apprise à l'école permet d'avoir un bagage et des outils pour aspirer à être autonome, au moins cognitivement (calcul mental, culture générale, lire, écrire, s'orienter, comprendre les infos...)
Pour ce qui est des Daaras: c'est le contraire du bon sens !
- D'abord, dans ces lieux, on y apprend la lecture du Saint Coran. Le problème, c'est que La République du Sénégal est laïque. Autrement dit, c'est une République dans laquelle l'Etat NE SE MÊLE PAS des questions de religion(s). Or, les Daaras ne s'occupent QUE de questions Islamiques.
- Ensuite, quelle est la valeur ajoutée d'un sortant "diplômé" de Daara ? Il n'y en a point. Donc, les Daaras ne sont pas productifs sinon ça se saurait. Plusieurs anciens enfants de ces Daaras ont des boulots qui n'assurent même pas un revenu mensuel très bas, trop bas pour faire face à la moindre difficulté de la vie (hospitalisation, inaptitude à aller au travail...)
- Enfin, les enfants dans les Daaras sont très souvent des enfants venant des pays limitrophes (Mali, Guinée(s), Gambie...). Alors, pourquoi l'Etat devrait s'occuper à gérer les mômes de parents qui abandonnent leurs enfants, parce que ne pouvant pas assurer leur prise en charge financière pour leur donner un minimum de niveau de vie ?
L'Etat sort d'une insertion de nos dialectes dans nos écoles, puis enchaîne avec les Daaras. Deux choses contre productives.
Ce n'est pas avec nos langues nationales qu'on va élaborer des formules chimiques, médicales, médecinales électriques, électroniques, informatiques etc, puisque nos langues nationales ont été larguées depuis très longtemps par la Science qui progresse, alors qu'elles ne s'y sont quasi jamais consacrées.
C'est à croire que l'objectif urgent de notre pays, c'est la régression !
Bonne Année !
#PaysDeMerde
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Je ne suis pas d'accord avec plusieurs points.
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Signalier
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{comment_ads}Zookeeper
En Janvier, 2023 (01:14 AM)Les daaras dignent de ce nom forment bien les gens intellectuellement. Je vous rappelle que lorsque l'on parle des sciences islamiques on y assimile toutes les sciences connues du monde islamique. Les daaras ont informellement des niveaux universitaire et d'ailleurs les gens qui en sorte ont une connaissance supérieure à la moyenne de l'astronomie et de l'économie. Maintenant nous sommes bien d'accord que l'enseignement est globalement resté sur les fondamentaux datant d'il y a longtemps les évolutions technologiques du dernier siècle n'ont pas été suivi dans l'éducation des éducateurs.
Par contre ce n'est pas pour autant qu'il faut éliminer les daaras. A mon humble avis le mieux serait de mettre en place un système parallèle mais avec des curricula bien définis et permettant d'avoir des passerelles. C'est pas simple mais avec de la rigueur et de la méthode je pense qu'on peut y arriver.
Concernant les langues nationales, je ne vois pas de mal de les intégrer si c'est dans un but pédagogique. Je prends l'exemple du Maroc où les profs n'hésitent pas à parler en Darija et pourtant les marocains raflent avec un succès insolent les concours aux grandes écoles d'ingénieur françaises.
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esclaves des daaras resteront esclaves
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Signalier
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{comment_ads}Reply_author
En Janvier, 2023 (08:05 AM)International
En Janvier, 2023 (09:10 AM)Participer à la Discussion