Les nouveaux bacheliers non encore orientés au sein des universités publiques seront transférés dans des écoles supérieures dont les filières sont reconnues par le Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur (CAMES), a confirmé, vendredi à Dakar, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane. Lors du dernier Conseil des ministres tenu la veille, Macky Sall avait demandé au Premier ministre Abdoul Mbaye "d'étudier, dans les plus brefs délais, les possibilités de placement des bacheliers non orientés dans les établissements d'enseignement supérieur privés, homologués'' par le Conseil africain et malgache de l'enseignement supérieur (CAMES). S’exprimant lors d’un point de presse, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a annoncé que le chef de l'Etat, Macky Sall, a accepté que son ministère "fasse appel aux établissements privés d'enseignement supérieur (EPES) pour accueillir cette année, exceptionnellement, sous certaines conditions, les nouveaux bacheliers non orientés". Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a cependant relevé lors de son face-à-face avec les journalistes, que la mise en œuvre d'une telle opération nécessite une identification des EPES offrant des filières dont les diplômes sont reconnus par le CAMES, avant d'y insérer les nouveaux bacheliers non orientés, en tenant compte de certaines conditions. Sur 33.000 bacheliers enregistrés cette année, a dit Mary Teuw Niane, il reste une dizaine de milliers d'étudiants à orienter dans les universités de Dakar, Saint Louis, Thiès et Bambey, compte non tenu de ceux qui sont partis à l'étranger. Selon le ministre, les écoles supérieures contactées ont confirmé qu'il leur reste encore 11.000 postes pour caser éventuellement les étudiants non orientés. Il a soutenu que le gouvernement souhaite que ces bacheliers puissent étudier dans les mêmes conditions où dans des conditions meilleures que ceux inscrits dans les universités publiques. Cela leur permettrait par exemple, après l’obtention d’une licence, de postuler notamment pour des masters dans les universités et d'autres établissements, a-t-il dit. Ils pourraient également "s'inscrire aux concours nationaux et à toute sorte de compétition'', a ajouté Mary Teuw Niane. Mary Teuw Ndiaye a précisé le coût définitif de cette opération sera évalué à sa clôture, mais "la fourchette maximale est de cinq milliards (de francs CFA) et avec les équilibres internes, en réalité l'Etat devra rajouter simplement une somme autour de deux milliards", a-t-il ajouté. Selon le communiqué rendu public à l’issue du Conseil des ministres, Macky Sall avait demandé à Abdoul Mbaye de ''mesurer les incidences financières" de cette mesure et ''requis la mise en œuvre rapide d'un plan de prise en charge efficace et cohérent" de la question de l'orientation des bacheliers dans les universités. Mary Teuw Niane a par ailleurs souligné que la décision de transférer les bacheliers non orientés dans des établissements privés résulte d’une concertation nationale impliquant les acteurs de l'éducation mais également les syndicalistes, les écoles privées et publiques, l'Assemblée nationale, les élus locaux, le gouvernement, les parents d'élèves et les étudiants. Ces derniers constituent le comité de pilotage chargé d'élaborer le document de base pour la concertation nationale, a-t-il précisé. Interpellé sur le fait que l'année académique a déjà démarré, depuis novembre, dans ces établissements privés, il a soutenu que le contrat signé avec ces structures va intégrer le calendrier académique. "Cette action du gouvernement va avoir des retombées avec un enseignement supérieur de qualité des étudiants", a-t-il dit. Il a en outre soutenu que cette perspective devrait contribuer à ramener la quiétude dans les campus pédagogiques, tout en favorisant la création de nouveaux emplois pour les titulaires d’un master ou d’un doctorat, sans compter les possibilités offertes à beaucoup de bacheliers de rester dans les régions pour poursuivre leurs études supérieures dans les universités de Ziguinchor, Saint Louis, entre autres. SK/BK
10 Commentaires
The Man
En Février, 2013 (16:46 PM)Pao
En Février, 2013 (17:11 PM)Badolo
En Février, 2013 (17:30 PM)le problème des étudiants est très complexe et je pense qu'il ne faut pas uniquement regarder le problème sous l'angle uniquement de l'orientation mais plutôt essayer de trouver une solution globale.
donc je suis parfaitement d'accord avec toi et j'espère que ceux qui nous gouvernent prennent la peine de lire certaines contributions qui surement peuvent les aider à y voir très clair.
Nguirane
En Février, 2013 (17:49 PM)Collectif
En Février, 2013 (18:20 PM)Takou
En Février, 2013 (18:37 PM)Nuls
En Février, 2013 (19:54 PM)Reply_author
En Février, 2024 (07:29 AM)Santa
En Février, 2013 (20:20 PM)Enea
En Février, 2013 (12:26 PM)Sur le plan social c’est surtout la gestion du campus qui est décriée par les étudiants. Pour ceux qui connaissent bien cette institution, nul n’en doute qu’elle ne devrait en aucun cas connaitre des problèmes sociaux vu le nombre d’étudiants qui est assez réduit, les chambres disponibles en nombre et le réfectoire bien fonctionnel.
Le vide juridique dans lequel se trouve l’école a durée 10ans. En effet, depuis 2003, les sortants de l’école ont reçu des attestations de diplôme et aucun diplôme n’a été délivré aux étudiants ayant réussi le concours et qui ont fait avec succès une formation qui a durée 4ans. Pour rappels la formation est sanctionné par un diplôme d’ingénieur avec option ; des travaux de planification économique ou aménagement du territoire et gestion urbaine ou diplôme d’inspecteur en médiation pédagogique.
Ce qui est choquant dans cette situation c’est que l’administration n’est pas en mesure de donner une traçabilité du projet de décret qui régit l’actuel statut de l’école. Cette situation serait une conséquence du comportement du directeur qui n’a qu’une seule stratégie pour se maintenir, c’est isoler l’école et menacer toutes les personnes qui cherchent la visibilité de l’école.
La stratégie de management du directeur est une stratégie qui est basé sur une mafia qui date du temps du régime d’Abdou Diouf. En effet, c’est au moment ou Mr André SONKO était ministre de l’éducation qu’il a mis ses éléments à la direction de l’ENEA. Durant toute la durée que monsieur Sonko a fait au ministère de l’éducation l’ENEA sera une vrai vache laitière pour distribuer de l’argent généré par les cours de soirs mais aussi pour recruter des parents du village.
Après le départ du régime socialiste, ce même Sonko et le Directeur de l’école ont tout simplement décidé d’aller vers le PDS pour conserver leurs avantages et cacher le désordre qu’ils ont fait depuis des années. Ils usent de moins mastiques et de lobbyings pour cacher la situation aux autorités.
Avec le départ du PDS, ils cherchent encore à maitriser la situation. Aujourd’hui, tout le monde sait que l’ENEA va très mal et sa situation nécessite des mesures particulières dont la première devrait être le toilettage de l’administration.
Sachant que leur gestion n’est pas catholique, Monsieur André Sonko et le directeur de l’ENEA ont activé leurs machines pour corrompre les autorités du rectorat et dénigrer les revendications des étudiants. Face à cette situation, nous attirons l’attention des autorités du pays pour qu’ils réagissent au moment ou il est encore temps. Il ne faut pas attendre l’irréparable pour dire aux Sénégalais je n’étais pas au courant.
Qu’il me soit permis de lancer un appel à Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le président de l’Assemblé national, Monsieur le président de la république pour qu’ils agissent. Il faut agir pour que cette grande école échappe à cette mafia qui déjà durée (18ans). C’est une école qui est indispensable pour la conception la mise en ouvre, le suivi et l’évaluation des politiques et programmes de développement. L’ENEA a une vocation africaine et on trouve au moins 16 nationalités.
Evitons de sacrifier les enfants qui sont en formations et ceux déjà sorti. Un directeur qui n’est pas en mesure de réglé un problème qui à durée 10ans ne mérite pas d’être directeur. Il faut le dire, l’ENEA doit changer de directeur car Koumakh a échoué et il s’agrippe à tout prix.
èlè
En Février, 2013 (12:38 PM)Participer à la Discussion