La consommation de drogues a explosé ces dernières années, comme le montrent les différentes saisies de cocaïne et de chanvre indien.
Coordonnateur du réseau de la Coalition communautaire anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams), Abdoulaye Guèye parle, dans Le Quotidien, d’un phénomène qu’il faut prendre à bras le corps, notamment en milieu scolaire.
En effet, il y a une hausse des crimes et agressions ces dernières semaines. Qu’est-ce qui pourrait l’expliquer ? Elle serait liée à la consommation de drogues, assure Abdoulaye Guèye, coordonnateur du réseau de la Coalition communautaire anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams).
Sa position sur la question est sans équivoque : «Je suis sûr et certain, je peux vous le dire, que la majeure partie de ces crimes et agressions sont liés à la drogue. Parce que sous l’emprise de la drogue, c’est l’instinct animal de la personne qui se manfeste».
Ces derniers mois, la consommation de drogues «a connu une hausse», notamment durant la période de confinement imposée par la pandémie du Covid-19. «Quand les gens sont oisifs, ils prennent de la drogue. Ça a beaucoup accentué la consommation», ajoute M. Guèye, qui dit baser cette affirmation sur «des constats et statistiques».
Des enquêtes ont été menées et seront rendues publiques prochainement, avec la collaboration de l’Organisation des Nations unies pour les crimes et les drogues, l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocritis) et le Comité interministériel de lutte contre les drogues.
«La consommation de drogues est beaucoup plus sérieuse. Le trafic aussi. Vous avez suivi, comme tout le monde, ce qui s’est passé avec les gros trafiquants qui investissent le pays avec les grosses saisies de drogue au niveau du Port de Dakar et dans les autres localités. Ça veut dire énormément de choses, mais surtout que les jeunes s’adonnent à la consommation de drogues. On nous parlait de kilos saisis, maintenant ce sont des centaines de kilos. La drogue n’est plus un sujet tabou», argumente M. Guèye.
D’après le journal, il s’appuie sur des chiffres du Plan stratégique national que le président de la République avait commandité, afin de souligner que «le milieu scolaire est très affecté» par l’usage de drogues.
Pour faire face à cette inquiétante situation, un module est initié par le Conseil interministériel de lutte contre la drogue (Cild), en partenariat avec le ministre de l’Éducation nationale, pour conscientiser les élèves sur les dangers relatifs à la consommation de drogues.
«Il y avait 7 à 8% qui s’adonnaient à la consommation de drogues. Le chiffre a évolué de manière vertigineuse, je ne parle pas des femmes. À un moment ici, aux Hlm, nous avions 27 à 37% (des jeunes). La chose a évolué», indique M. Abdoulaye Guèye.
Pour lui, il y a beaucoup de «choses à reprendre» pour combattre le phénomène, en misant sur la prévention et la sensibilisation
Coordonnateur du réseau de la Coalition communautaire anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams), Abdoulaye Guèye parle, dans Le Quotidien, d’un phénomène qu’il faut prendre à bras le corps, notamment en milieu scolaire.
En effet, il y a une hausse des crimes et agressions ces dernières semaines. Qu’est-ce qui pourrait l’expliquer ? Elle serait liée à la consommation de drogues, assure Abdoulaye Guèye, coordonnateur du réseau de la Coalition communautaire anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams).
Sa position sur la question est sans équivoque : «Je suis sûr et certain, je peux vous le dire, que la majeure partie de ces crimes et agressions sont liés à la drogue. Parce que sous l’emprise de la drogue, c’est l’instinct animal de la personne qui se manfeste».
Ces derniers mois, la consommation de drogues «a connu une hausse», notamment durant la période de confinement imposée par la pandémie du Covid-19. «Quand les gens sont oisifs, ils prennent de la drogue. Ça a beaucoup accentué la consommation», ajoute M. Guèye, qui dit baser cette affirmation sur «des constats et statistiques».
Des enquêtes ont été menées et seront rendues publiques prochainement, avec la collaboration de l’Organisation des Nations unies pour les crimes et les drogues, l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocritis) et le Comité interministériel de lutte contre les drogues.
«La consommation de drogues est beaucoup plus sérieuse. Le trafic aussi. Vous avez suivi, comme tout le monde, ce qui s’est passé avec les gros trafiquants qui investissent le pays avec les grosses saisies de drogue au niveau du Port de Dakar et dans les autres localités. Ça veut dire énormément de choses, mais surtout que les jeunes s’adonnent à la consommation de drogues. On nous parlait de kilos saisis, maintenant ce sont des centaines de kilos. La drogue n’est plus un sujet tabou», argumente M. Guèye.
D’après le journal, il s’appuie sur des chiffres du Plan stratégique national que le président de la République avait commandité, afin de souligner que «le milieu scolaire est très affecté» par l’usage de drogues.
Pour faire face à cette inquiétante situation, un module est initié par le Conseil interministériel de lutte contre la drogue (Cild), en partenariat avec le ministre de l’Éducation nationale, pour conscientiser les élèves sur les dangers relatifs à la consommation de drogues.
«Il y avait 7 à 8% qui s’adonnaient à la consommation de drogues. Le chiffre a évolué de manière vertigineuse, je ne parle pas des femmes. À un moment ici, aux Hlm, nous avions 27 à 37% (des jeunes). La chose a évolué», indique M. Abdoulaye Guèye.
Pour lui, il y a beaucoup de «choses à reprendre» pour combattre le phénomène, en misant sur la prévention et la sensibilisation
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Cabinet Dopamine
En Juin, 2022 (08:30 AM)Participer à la Discussion