Le message du Chef de l’Etat, appelant à des négociations, a, apparemment, mal sonné dans les oreilles des enseignants. En tout cas au niveau du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems). Selon son chargé des revendications, Dame Mbodj, le gouvernement doit « respecter d’abord les termes des référence (Tdr) avant d’ouvrir des négociations.
« Il faut qu’on respecte les enseignants. On ne peut pas devoir des salaires de trois mois aux enseignants et dire qu’on va miser sur l’enseignement technique et professionnel », a-t-il dit. « L’autre aspect, c’est que le Gouvernement doit comprendre aujourd’hui que pour développer le Sénégal, il faut qu’il mise sur l’éducation et la formation, a poursuivi Mbodj, indiquant que dans le discours, on n’a pas senti une réelle volonté politique allant dans ce sens ». Selon lui, l’équipe de Abdoul Mbaye doit comprendre que les dépenses sur l’éducation sont un « investissement et de souveraineté ». « On ne peut pas développer un pays sans miser sur l’éducation et la formation. On ne sent pas ce Gouvernement d’aller dans ce sens, c’est-à-dire mettre les moyens qu’il faut pour asseoir le développement et dans la qualité des ressources humaines », a réitéré le chargé des revendications au Cusems.
5 Commentaires
Fall
En Janvier, 2013 (09:24 AM)Sele
En Janvier, 2013 (16:06 PM)Maths
En Janvier, 2013 (19:34 PM)Pas de paix sociale dans le secteur de l’éducation sans une application stricte de l’accord sur la validation au deux tiers des années de volontariat, de vacation et de contractualisation des maîtres et professeurs contractuels reclassés comme fonctionnaires, avec paiement de rappels comme cela est fait pour les décisionnaires.
Opinion
En Janvier, 2013 (21:03 PM)Insp
En Janvier, 2013 (21:50 PM)Participer à la Discussion