Le ministère de l’Éducation nationale et le ministère des Forces armées, sous l’autorité du Premier ministre, ont récemment annoncé la création des Lycées Nation-Armée pour la Qualité et l’Équité (LYNAQE), une initiative inédite destinée à révolutionner l’éducation au Sénégal. Ce projet ambitieux, fondé sur l’éducation aux valeurs, marque une étape cruciale dans la refonte du système éducatif sénégalais pour faire face aux défis contemporains.
Les LYNAQE visent à renforcer l’excellence académique et civique des jeunes Sénégalais en alliant les forces des deux ministères. Cette collaboration se veut une réponse aux défis pressants du civisme, de la discipline, de la rigueur, et du patriotisme, tout en promouvant le travail, le don de soi, et la cohésion nationale. Le projet ambitionne de rebâtir une école sénégalaise inclusive, orientée vers le numérique, l’intelligence artificielle, et le développement durable, tout en restant centrée sur l’humain.
Les Forces armées, avec leur expertise en matière de discipline, d’organisation, et de civisme, joueront un rôle clé dans cette nouvelle structure. De leur côté, les équipes du ministère de l’Éducation nationale garantiront un encadrement pédagogique de haute qualité, assurant ainsi l’excellence académique. Ensemble, ces ministères œuvreront pour faire des LYNAQE de véritables moteurs de transformation citoyenne, de valorisation des compétences et d’accélération de la croissance au Sénégal.
Les LYNAQE se distingueront par leur conception bioclimatique innovante, avec des bâtiments en briques de terre crue, des panneaux solaires pour une gestion énergétique efficace, et un système d’approvisionnement en eau optimisé grâce à un château d’eau de 200 m3. Ces infrastructures, à la fois modernes et autonomes, visent à minimiser les coûts tout en offrant un cadre propice à l’apprentissage.
Les LYNAQE accueilleront 604 élèves, de la 6e à la Terminale, choisis par voie de concours, garantissant ainsi la sélection des meilleurs profils. Les premiers établissements seront implantés à Sédhiou et Kaffrine dès l’année scolaire 2024-2025, avec des appels d’offres pour le recrutement des enseignants et des concours d’entrée des élèves dès septembre 2024.
Le gouvernement prévoit d’étendre ce modèle à travers tout le pays, avec l’ouverture d’un LYNAQE dans chacun des 46 départements du Sénégal. Les Ministères concernés appellent tous les acteurs de l’éducation, ainsi que la société entière, à soutenir ce projet novateur.
41 Commentaires
Gorsi
En Septembre, 2024 (09:35 AM)Merite une reflexion pour que ça sonne mieux
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Pour faire simple il fallait ajouter lé u de qualité pour avoir LYNAQUE
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En Septembre, 2024 (10:08 AM)-
Ce projet muri depuis longtemps, je ne vois pas la pertinence de passer de LYNEQ à LYNAQE
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En Septembre, 2024 (11:57 AM)Copie Coller
En Septembre, 2024 (09:58 AM)Ibou
En Septembre, 2024 (10:17 AM)-
hahahahah ce programme est en cours depuis plus de 5 ANS. les lycées de Sédhiou et de kaffrine sont déjà construits et même une nommés. le lycée de ndioum est en cours.
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En Septembre, 2024 (12:06 PM)Comment peut-on avoir un projet de cette envergure et nous dire que la première rentrée se fera dans un un mois ? thialjhane bakhoul
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Je ne peux qu'applaudir.
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En Septembre, 2024 (12:46 PM)Excellente initiative
Chapeau bas.
Senegalais De La Diaspora
En Septembre, 2024 (10:29 AM)Jub Jubal Jubanti
En Septembre, 2024 (10:33 AM)Pour ce genre de projet, il faut de la concertation avec tous les acteurs de l'écosystème éducatif.
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Merci de donner les résultats exacts du LLL en 2023 ou 2024 par exemple
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En Septembre, 2024 (10:43 AM)Senegalais Lambda
En Septembre, 2024 (10:40 AM)Sinon l'intégration des filles sera problématique
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Ces lycées sont des internats.
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En Septembre, 2024 (13:41 PM)Mansour Camara
En Septembre, 2024 (10:52 AM)Quelle contradiction
Demandeur D'emploi
En Septembre, 2024 (11:09 AM)Ces anciens étudiants de l'UGB veulent tester ces fantasmes sur notre jeunesse, basés sur des fausses histoires sur SANKARA, Lubumba, Sékou Touré et autres qu'ils n'ont jamais vu ni connu,
Pensez-y les gars, ce n'est qu'une perte de temps. CA NE DONNERA RIEN DU TOUT
Ça ne change pas, y’a pas de projets autre que de militariser la vie publique
Djibril
En Septembre, 2024 (11:25 AM)Les meilleurs projets sont ceux les plus inclusives dans la planification
E.z.
En Septembre, 2024 (12:05 PM)Avec comme objectif premier L’objectif est de forger des citoyens qui non seulement possèdent des compétences techniques, mais aussi un fort sens civique et éthique.
Collaborer : avec des entreprises locales pour offrir des stages, des formations complémentaires, et des opportunités d’emploi aux jeunes formés.
Cibler: principalement les jeunes issus de milieux défavorisés ou vulnérables, pour leur offrir une chance de réintégration sociale et d’émancipation économique.
Finalité: grâce aux compétences techniques et au réseau de partenaires du centre, les jeunes auront accès à des opportunités d’emploi ou à des ressources pour créer leurs propres entreprises.
Ce type de lycées technique avec un encadrement militaire pourraient jouer un rôle crucial dans la transformation sociale et économique du pays, en formant une jeunesse à la fois compétente et disciplinée.
Le parcours de l’actuel ministre de l’éducation et du profil de l’actuel PM Ousmane Sonko seraient le profil type des produits de ces centre éducatifs polyvalents.👏
Alfa
En Septembre, 2024 (12:27 PM)LYNQ. C'est de la foutaise quoi!!!
Le populisme est une catastrophe et une maladie incurable
Prenez votre et préparer bien le budget 2025 avec des projets plus structurants et porteurs de dynamique transformationnels que de faire de l'enfantillage . C'est vraiment de l'enfantillage
Où est la documentation l étude de faisabilité etcétéras non mais arrêtez vous vous foutez de qui ? Et plus grave vous ne prônez pas la vulgarisation de l éducation mais plutôt un élitisme avec son corréllaire l exclusion des moins favorisés
Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2024 (13:16 PM)TANGAL THIEP REK, AUCUNE IMAGINATION. mieux valait laisser Macky dérouler son programme.
Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2024 (13:50 PM)Lebaolbaol Tigui
En Septembre, 2024 (14:05 PM)Ce Que Je Crois
En Septembre, 2024 (15:39 PM)Quan Chi
En Septembre, 2024 (18:18 PM)Un autre lycée est en phase d'exécution.
C'est un programme qui est cours depuis 5 ans.
SÉnÉgalais
En Septembre, 2024 (18:32 PM)Il faut éviter d'avoir UNE ÉDUCATION, UN ENSEIGNEMENT ÉLITISTES favorisant moins de 1% des élèves de ce pays et clouant au pilori les + de 99%.
POUR UN SYSTÈME ÉDUCATIF DE QUALITÉ POUR L'ENSEMBLE DES ÉLÈVES!
CONTRE L'ISOLEMENT DES ÉLÈVES MOYENS!
P
En Septembre, 2024 (00:21 AM)Expert En Gestion éducative
En Septembre, 2024 (07:13 AM)Au Sénégal, une telle approche pourrait se traduire par le développement de filières spécialisées dans des secteurs stratégiques tels que l'agriculture, l'élevage, la santé, les technologies de l'information, mais aussi dans des métiers techniques essentiels comme la menuiserie, la maçonnerie, la tuyauterie, la plomberie, le froid industriel, les énergies renouvelables, et les mines. Par exemple, dans le domaine du froid industriel, des centres de formation pourraient être créés en partenariat avec des entreprises locales, à l'image de ce qui a été fait au Maroc, où des programmes spécifiques ont été développés pour répondre aux besoins du secteur industriel en croissance.
L’utilisation des langues nationales dans l’enseignement, comme l’a fait le Rwanda avec le kinyarwanda, permettrait de renforcer l’inclusion et l’accès à l’éducation, tout en facilitant la compréhension des concepts par les élèves. Cela serait particulièrement bénéfique dans les zones rurales où les langues locales sont prédominantes. Le modèle rwandais montre que l'enseignement dans une langue familière peut améliorer significativement les performances des élèves et leur engagement.
Les partenariats public-privé seraient essentiels pour financer et co-développer des programmes de formation adaptés aux réalités du marché du travail sénégalais. Le modèle finlandais, où l'implication des entreprises dans la conception des programmes éducatifs est forte, pourrait être une source d'inspiration. Au Sénégal, des collaborations avec des entreprises des secteurs miniers, agricoles, et énergétiques permettraient de s'assurer que les compétences enseignées sont directement applicables et en adéquation avec les besoins des employeurs.
L’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation, comme en Estonie, pourrait garantir un accès équitable aux ressources pédagogiques modernes, notamment dans les zones rurales. L'Estonie a su développer un système éducatif digital avancé qui permet à tous les élèves d'accéder à une éducation de qualité, indépendamment de leur localisation géographique. De même, au Sénégal, le développement de plateformes d'enseignement en ligne et l'utilisation des TIC dans les salles de classe permettraient de réduire les disparités régionales et d'offrir une éducation moderne à tous les élèves.
Un accent particulier serait mis sur l’éducation à l’entrepreneuriat, inspiré par l'exemple de la Corée du Sud, où l'innovation et la création d'entreprises sont encouragées dès l'école. La Corée du Sud a su développer un système éducatif axé sur la technologie et l'innovation, qui a conduit à la création de nombreuses entreprises à succès, renforçant ainsi l'économie nationale. Au Sénégal, cette approche pourrait se traduire par l’intégration de modules d’entrepreneuriat dans les programmes scolaires, accompagnés de projets concrets de création d’entreprises dans les domaines agricoles, artisanaux, ou technologiques. Par exemple, les élèves pourraient être formés à monter des projets agricoles dans leurs communautés, à développer des ateliers de menuiserie ou de maçonnerie, ou à lancer des start-ups dans le domaine des technologies vertes.
Enfin, pour compléter ce modèle, des stages, des projets communautaires, et des programmes de volontariat seraient intégrés pour offrir aux élèves une expérience pratique précieuse. Inspiré par le modèle canadien, où les stages en entreprise sont une composante essentielle du cursus scolaire, le Sénégal pourrait implanter des partenariats avec des entreprises locales pour permettre aux élèves d’acquérir une expérience terrain, tout en contribuant directement au développement de leur communauté. Les étudiants en maçonnerie pourraient, par exemple, participer à la construction d’infrastructures locales, tandis que ceux formés en froid industriel pourraient travailler dans des unités de production alimentaire locales.
L'exemple de la Chine est également pertinent. En Chine, l'éducation technique et professionnelle a été un levier crucial pour transformer l'économie du pays en une puissance manufacturière mondiale. Les écoles techniques chinoises sont fortement intégrées au tissu industriel local, offrant des formations spécifiques aux besoins des entreprises. Cette synergie entre éducation et industrie pourrait être adaptée au Sénégal, où les formations techniques seraient conçues en partenariat avec les secteurs de la construction, des énergies renouvelables, et des ressources naturelles.
Ce modèle éducatif vise à créer une génération de Sénégalais bien formés, polyvalents, et capables de relever les défis socio-économiques du pays, tout en exploitant ses avantages comparatifs pour un développement durable. En s’inspirant de ces exemples internationaux et en les adaptant aux réalités locales, le Sénégal pourrait non seulement améliorer la qualité de son système éducatif, mais aussi préparer efficacement sa jeunesse à contribuer au développement national sur tous les plans.
Ano
En Septembre, 2024 (10:32 AM)Pour former très tôt notre jeunesse aux vertus cardinales du patriotisme, de la discipline,... Cela peut être un cours d'1 H par semaine de la sixième à la troisième et de 2 H du seconde à la terminale, nous nous devons de bâtir un nouveau type de sénégalais et pour cela il faut s'y prendre dès leur jeunesse et le plus rapidement possible.Je suggère que l'on commence ce programme dès cette rentée scolaire 2024 2025 pour mettre en branle le changement systémique que nous souhaitons pour notre cher pays.
Wa Salam
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