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Agriculture - Le Canada forme des techniciens supérieurs au lycée technique de Thiès

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Agriculture - Le Canada forme des techniciens supérieurs au lycée technique de Thiès

Dans le cadre du programme "Essor du Secteur privé par l'éducation pour l'emploi (Esp-Epe)" du ministère de la Formation professionnelle et de l'apprentissage, trois lycées du Sénégal vont bénéficier d'une formation de Bts (brevet de technicien supérieur) sur deux ans. Il s'agit du lycée technique François Xavier Ndione de Thiès, du lycée de Bignona et du lycée technique de Kédougou.

Savoir comment gérer une exploitation agricole
À Thiès, le lycée François Xavier Ndione a servi de cadre au lancement, ce vendredi, de la formation qui bénéficie du concours de trois écoles du Canada. Leurs représentants ont salué la pertinence du projet qui devra permettre aux Sénégal de combler le déficit de formation et de techniciens notamment dans le domaine de l'agriculture. Ce qu'a relevé, face à la presse, Daour Sène, proviseur du lycée technique. 

"Dans le domaine de la production végétale, il n'y avait pas assez de techniciens supérieurs. Le ministère a décidé d'offrir aux jeunes des emplois, qui passent d'abord par la formation. Il a été appuyé par le projet Essor du secteur privé par l'éducation pour l'emploi (Esp-Epe)", s'est félicité le proviseur.

Un budget de 93 milliards pour l'équipement
"À Thiès, nous avions le choix entre les mines et l'agriculture. Nous avons choisi de lancer deux projets en agriculture. Une formation en conduite et gestion d'une exploitation agricole et une autre sur la production végétale", explique Daour Sène qui informe, à cet effet, qu'une salle pour la production végétale sera installée dans l'enceinte de l'établissement, lequel mettra à disposition des étudiants un champ de 4 hectares avec des tracteurs, un forage et autres équipements d'irrigation.
Le concours sera ouvert dès le mois de novembre prochain. 24 candidats seront retenus pour cette année et 48 l'année prochaine, a assuré Daour Sène qui garantit l'emploi "pour les premiers sortants". 

La formation, alliant théorie et pratique, est ouverte aux baccalauréats techniques et scientifiques. Et "Tout cela doit déboucher sur des emplois", décrète-t-il.

Revoir les temps forts de la rencontre.



2 Commentaires

  1. Auteur

    Diallodiery

    En Octobre, 2017 (10:21 AM)
    Encore du gâchis et toujours sera le gâchis jusqu'à quand ? Il y'a des écoles voir des centres de formations qui excellent dans le domaine de la formation des agents techniques de l'agriculture, de l’élevage , de la pêche et des eaux et forets et chasse qui existent et qui ont participé à la formation de plus des 90% des techniciens et ingenieurs qui s'activent dans les differents secteurs ( agricultures, elevage, peche, eaux - forets et chasse). La qualité de la formations dispensée dans ces dites ecoles avait en son temps éblouis les pays de notre sous région voir de l'Afrique toute entiere. Les etudiants des pays africains se bousculaient aux portes de ces ecoles. Aujourd'hui toutes ces ecoles agonisent pour deux raisons majeurs : La rareté voir le manque d'enseignants compétents et engagés qui ont sont partis monnayé leur competence dans les ONG - Le manque de moyen financier, didactique et materiel permettant aux ecoles de fonctionner qui a eu comme conséquences la dévestiture des batiments, le decouragement et la lassitude du personnel qui a accepté de rester pour regarder impuissants les reste de l'existant du materiel se détériorer d'avantage . En lieu et place de la creation de lycées agricoles qui vont bientot pour ne pas dire trés bientot connaitre le meme sort que ces ecoles , la sagesse et l'envie de la reussite commandent que l'on investisse dans ces ecoles et qu'une autre ecole dans la formation des mines et geologie soit crée à Kedougou .C'est dommage dans ce pays les gens n'ont pas la culture de l'envie aigue de la reussite, nous sommes juste interressé non pas par la mission qui nous a été confié mais parce que nous allons etre " DIRECTEUR GENERAL" , le reste on s'en fou . Ces lycées agricoles , ils vont naitre comme des champions mais vont tous disparaitre car nous n'avons pas les formateurs requis , d'ou il importe de mettre l'accent sur la formation des formateurs et non le recruteùments d'apprentis sorciers dans les domaines ciblés . L'exemple des ecoles de formations en santé est là pour servir de leçon. Notre systeme de santé souffre 'agents competents parce qu'ils sont mal formé par des formateurs qui s'appuient sur le systeme " D " pour dispenser les cours aux eleves .
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  2. Auteur

    Anonyme

    En Octobre, 2017 (09:47 AM)
    Les techniciens supérieurs en gestion d'une exploitation agricole qui ont été formés au lycée agricole de Bignona n'ont pas été recasés
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