La nomination d’un directeur intérimaire à l’IFE revient dans l’actualité depuis quelques semaines. Ce mercredi, c’est le Saes-Ucad qui est monté au créneau pour ‘’rétablir la vérité’’ et apporter son soutien au recteur de l’Ucad, Ahmadou Aly Mbaye.
En conférence de presse cet après-midi, la coordination Ucad du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) s’est exprimée, entre autres points, sur la situation à l’Institut de français pour les étudiants étrangers (IFE). Le Saes a tenu à rétablir la vérité des faits, selon ses termes, « face à cette vague de désinformations et de manipulations créée par un groupuscule d’enseignants à l’institut de français pour les étudiants étrangers (IEF) et entretenu par le Sudes ».
Si l’on en croit le Saes, les ‘’agitations’’ de certains enseignants de l’Ife ne datent pas d’aujourd’hui, puisque l’un d’eux avait initié une pétition en 2012 pour demander le départ du directeur. Ce même enseignant, selon les camarades de Abdoulaye Dieng, a récidivé, sans succès, le 24 novembre 2020, alors que le directeur sortant était à 3 mois de la retraite.
Aujourd’hui, les enseignants de l’Ife affiliés au Sudes accusent le Recteur de l’Ucad, Pr Ahmadou Aly Mbaye d’avoir nommé l’actuel directeur intérimaire de manière illégale. Ils demandent donc le respect des textes. Une version battue en brèche par le Saes qui brandit les textes qui donnent au recteur la prérogative de nommer les intérimaires, avec des conditions bien précises.
« L’arrêté de nomination d’un directeur intérimaire à l’Ife pris par le recteur Ahmadou Aly Mbaye est tout à fait légal et conforme aux textes de gouvernance de l’Ucad, notamment l’article 6 de l’arrêté rectoral numéro 1269 Ucad du 23 avril 2019 validé par l’assemblée de l’université, signé par l’ancien recteur Ibrahima Thioub et repris dans les nouveaux textes », affirme le Saes.
Ce texte en question dit ceci, déclare le Saes qui cite le document : « l’assesseur et le directeur des études suppléent les chefs d’établissements en cas d’absence ou d’empêchement et assurent l’intérim en cas de décès, démission, admission à la retraire, suspension et révocation ».
Pour le cas de l’Ife, souligne le Saes, il s’agit de départ à la retraite. Il s’y ajoute que l’actuel directeur intérimaire était directeur des études au moment où le sortant devait quitter ses fonctions. Par conséquent, affirment Abdoulaye Dieng et Cie, « le recteur est fondé à le nommer intérimaire ».
Dieng ajoute même que cet enseignant qui conteste aujourd’hui au recteur son pouvoir de nomination lui a adressé en février 2021, une candidature dite spontanée pour lui demander de le nommer au poste de directeur.
A propos du grade de l’actuel directeur, le Saes brandit le décret daté du 1er octobre 2020 par lequel le chef de l’Etat Macky Sall élève l’enseignant Abdoulaye Diouf au grade de professeur assimilé. Ce qui fait de lui un enseignant de rang A.
Par ailleurs, le Saes relève que les 4 enseignants ‘’contestataires'' ont confisqué les copies des étudiants qui attendent toujours leurs résultats des examens du second semestre. Ils ont également empêché la tenue des tests d’entrée qui étaient prévus ce lundi 8 Novembre 2021. Il s’y ajoute la confiscation des clés de la salle 2 et le blocage des accès et issus de secours de l’établissement pour empêcher les étudiants d’y entrer.
Autant de faits qui amènent le Saes à demander au recteur Ahmadou Aly Mbaye de prendre ses responsabilités pour mettre fin à ces comportements. Le Saes qui refuse toute bataille entre syndicats dit n’être mû que par le devoir de donner la bonne information à l’opinion. « Nous ne sommes pas là pour répondre au Sudes, mais pour rétablir la vérité des faits », précise Dieng qui déclare que des enseignants du supérieur ne devraient pas se comporter ainsi pour des questions de postes.
En conférence de presse cet après-midi, la coordination Ucad du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) s’est exprimée, entre autres points, sur la situation à l’Institut de français pour les étudiants étrangers (IFE). Le Saes a tenu à rétablir la vérité des faits, selon ses termes, « face à cette vague de désinformations et de manipulations créée par un groupuscule d’enseignants à l’institut de français pour les étudiants étrangers (IEF) et entretenu par le Sudes ».
Si l’on en croit le Saes, les ‘’agitations’’ de certains enseignants de l’Ife ne datent pas d’aujourd’hui, puisque l’un d’eux avait initié une pétition en 2012 pour demander le départ du directeur. Ce même enseignant, selon les camarades de Abdoulaye Dieng, a récidivé, sans succès, le 24 novembre 2020, alors que le directeur sortant était à 3 mois de la retraite.
Aujourd’hui, les enseignants de l’Ife affiliés au Sudes accusent le Recteur de l’Ucad, Pr Ahmadou Aly Mbaye d’avoir nommé l’actuel directeur intérimaire de manière illégale. Ils demandent donc le respect des textes. Une version battue en brèche par le Saes qui brandit les textes qui donnent au recteur la prérogative de nommer les intérimaires, avec des conditions bien précises.
« L’arrêté de nomination d’un directeur intérimaire à l’Ife pris par le recteur Ahmadou Aly Mbaye est tout à fait légal et conforme aux textes de gouvernance de l’Ucad, notamment l’article 6 de l’arrêté rectoral numéro 1269 Ucad du 23 avril 2019 validé par l’assemblée de l’université, signé par l’ancien recteur Ibrahima Thioub et repris dans les nouveaux textes », affirme le Saes.
Ce texte en question dit ceci, déclare le Saes qui cite le document : « l’assesseur et le directeur des études suppléent les chefs d’établissements en cas d’absence ou d’empêchement et assurent l’intérim en cas de décès, démission, admission à la retraire, suspension et révocation ».
Pour le cas de l’Ife, souligne le Saes, il s’agit de départ à la retraite. Il s’y ajoute que l’actuel directeur intérimaire était directeur des études au moment où le sortant devait quitter ses fonctions. Par conséquent, affirment Abdoulaye Dieng et Cie, « le recteur est fondé à le nommer intérimaire ».
Dieng ajoute même que cet enseignant qui conteste aujourd’hui au recteur son pouvoir de nomination lui a adressé en février 2021, une candidature dite spontanée pour lui demander de le nommer au poste de directeur.
A propos du grade de l’actuel directeur, le Saes brandit le décret daté du 1er octobre 2020 par lequel le chef de l’Etat Macky Sall élève l’enseignant Abdoulaye Diouf au grade de professeur assimilé. Ce qui fait de lui un enseignant de rang A.
Par ailleurs, le Saes relève que les 4 enseignants ‘’contestataires'' ont confisqué les copies des étudiants qui attendent toujours leurs résultats des examens du second semestre. Ils ont également empêché la tenue des tests d’entrée qui étaient prévus ce lundi 8 Novembre 2021. Il s’y ajoute la confiscation des clés de la salle 2 et le blocage des accès et issus de secours de l’établissement pour empêcher les étudiants d’y entrer.
Autant de faits qui amènent le Saes à demander au recteur Ahmadou Aly Mbaye de prendre ses responsabilités pour mettre fin à ces comportements. Le Saes qui refuse toute bataille entre syndicats dit n’être mû que par le devoir de donner la bonne information à l’opinion. « Nous ne sommes pas là pour répondre au Sudes, mais pour rétablir la vérité des faits », précise Dieng qui déclare que des enseignants du supérieur ne devraient pas se comporter ainsi pour des questions de postes.
7 Commentaires
Saes
En Novembre, 2021 (21:23 PM)Lecteur
En Novembre, 2021 (21:46 PM)Rewmi
En Novembre, 2021 (22:41 PM)Gérard
En Novembre, 2021 (22:52 PM)Vacataire
En Novembre, 2021 (05:47 AM)Cédric
En Novembre, 2021 (06:41 AM)Wassalam.
Reply_author
En Novembre, 2021 (06:59 AM)Par ailleurs, le SAES doit se battre pour que les rétraités quittent les fonctions administratives et l'application des textes, même si ils ne sont pas parfaits
Ibou
En Novembre, 2021 (12:35 PM)Participer à la Discussion