Le ministre de l'Éducation nationale est dans une colère noire. Et pour cause, souligne Vox populi, le retard dans la livraison de salles de classe découle de la "défaillance" des entreprises qui ont gagné les marchés.
"Nous avons mis 50 milliards F CFA, nous n'avons pas réceptionné 800 salles de classe", a asséné le ministre, s'exprimant à Kaffrine, en marge de la célébration de la journée de la langue maternelle.
Dans le cadre du Programme de remplacement des abris provisoires et d'ouvrages annexes, a-t-il souligné, "en 2016, il a été retenu de remplacer 6000 abris provisoires en salles de classe." Depuis, a-t-il ajouté : "ce programme a fait l'objet d'une concurrence de marchés publics subdivisée en 4 lots. Chaque lot devait construire 1500 classes. Il fallait également améliorer les conditions dans les établissements scolaires."
Il poursuit : "en 2018, un ordre de service a été signé pour le lot 1 pour la construction de plus de 1500 salles de classe. Quand je suis arrivé au ministère de l'Éducation nationale, en septembre 2022, c'est-à-dire 4 ans après, on m'a dit que le lot 1 était exécuté à 98%."
Vérification faite, le remplaçant de Mamadou Talla conteste même le chiffre avancé de 85%. D'ailleurs, a-t-il renchéri, "quand j'ai été nommé, à la tête du ministère, on a voulu me faire signer, dès les premières semaines, un ordre service pour le lot 2 pour 29 milliards F CFA." Ce qu'il a refusé.
Car, a-t-il justifié : "j'ai dit qu'avant de signer, je dois d'abord voir. Deux ordres de service ont été signés mais rien n'a été fait. J'ai constaté que le problème qu'on a, ce n'est pas parce que l'État ne paie pas et que les bailleurs ne mettent pas à disposition les financements. Mais, ce sont les entreprises qui sont défaillantes."
A l'en croire, le lot 3 financé à hauteur de 54%, le taux de réalisation ne dépasse pas 10%.
Le ministre n'exclut pas "de résilier les contrats et sélectionner d'autres", si ces entreprises "s'avisent de porter l'affaire en public".
"Nous avons mis 50 milliards F CFA, nous n'avons pas réceptionné 800 salles de classe", a asséné le ministre, s'exprimant à Kaffrine, en marge de la célébration de la journée de la langue maternelle.
Dans le cadre du Programme de remplacement des abris provisoires et d'ouvrages annexes, a-t-il souligné, "en 2016, il a été retenu de remplacer 6000 abris provisoires en salles de classe." Depuis, a-t-il ajouté : "ce programme a fait l'objet d'une concurrence de marchés publics subdivisée en 4 lots. Chaque lot devait construire 1500 classes. Il fallait également améliorer les conditions dans les établissements scolaires."
Il poursuit : "en 2018, un ordre de service a été signé pour le lot 1 pour la construction de plus de 1500 salles de classe. Quand je suis arrivé au ministère de l'Éducation nationale, en septembre 2022, c'est-à-dire 4 ans après, on m'a dit que le lot 1 était exécuté à 98%."
Vérification faite, le remplaçant de Mamadou Talla conteste même le chiffre avancé de 85%. D'ailleurs, a-t-il renchéri, "quand j'ai été nommé, à la tête du ministère, on a voulu me faire signer, dès les premières semaines, un ordre service pour le lot 2 pour 29 milliards F CFA." Ce qu'il a refusé.
Car, a-t-il justifié : "j'ai dit qu'avant de signer, je dois d'abord voir. Deux ordres de service ont été signés mais rien n'a été fait. J'ai constaté que le problème qu'on a, ce n'est pas parce que l'État ne paie pas et que les bailleurs ne mettent pas à disposition les financements. Mais, ce sont les entreprises qui sont défaillantes."
A l'en croire, le lot 3 financé à hauteur de 54%, le taux de réalisation ne dépasse pas 10%.
Le ministre n'exclut pas "de résilier les contrats et sélectionner d'autres", si ces entreprises "s'avisent de porter l'affaire en public".
18 Commentaires
Karim$
En Février, 2023 (09:34 AM)Allez sur place et voyez le niveau d'avancement de chaque école.
Sf
En Février, 2023 (09:48 AM)Les soit disant activistes crient de gauche à droite, "France dégages"; alors que les locaux sont incables de réaliser un bon boulot.
Tout le monde sait aujourdhui que les ouvrages (batiments et autres) qui tiennent bien à nos jours, datent de la période coloniale.
Franchement, l'africain est méchant de nature. il ne veut jamais admettre que quelqu'un est plus fort que lui. Le monde, c'est du professionnalisme, mais pas de l'amateurisme comme font nos gouvernant et autre soit disant professinnels.
Soit, nous ne sommes pas pret pour le développement, soit on est nul; il faut l'accepter.
Foutez la paix à la France, qui a bossé pour devenir ce qu'elle est aujourdhui. Quand, l'homme négocie un projet, c'est dans l'interêt de son peuple, contrairement à l'homme noir qui négocie pour dessous de table au détriment de son peuple.
Sénégalais, bayilène sathie, té liggey
A bon entendeur.
Deukbi
En Février, 2023 (10:14 AM)Financement 54% et exécution moins de 10%
Il ya de la magouille quelque part.
Triste Pays
En Février, 2023 (10:49 AM)Et si les marchés ne sont pas exécutés, c'est qu'il y a une dizaine de sous traitants qui prennent de l'argent chacun et à la finil ne reste rien pour terminer les travaux. À Oussouye par exemple, l'université virtuelle numérique inaugurée en grandes pompes par le président en 2019 est à l'abandon depuis 3 ans... mais tant qu'on a de l'argent pour construire des mosquées tout va bien !
Alicouran
En Février, 2023 (11:18 AM)Zeuss Faal
En Février, 2023 (12:12 PM)Participer à la Discussion