«Les différents goulots d’étranglement de l’agriculture en général et de l’horticulture en particulier», ont été revisités par les producteurs et fournisseurs des Niayes réunis autour d’une Coordination (COPROF/Niayes), dont la posture consiste à aider le gouvernement, pour une meilleure réussite de sa politique agricole. C’était au cours d’un conclave tenu à Cayar, qui sera suivi par d’autres rencontres, pour, au finish, « l’élaborer un document scientifique en vue de proposer au gouvernement des pistes de solution ».
Selon ces producteur-fournisseurs, « les difficultés sont liées au foncier, accaparé dans plusieurs zones par des étrangers, qui s’en procurent facilement. Au point que dans la zone des Niayes, aujourd’hui, le foncier demeure une problématique réelle ». Pour Cayar, ils s’inquiètent face à « l’équation de l’exploitation envisagée du zircon, ce qui risque d’impacter sérieusement les terres de culture ». Pendant ce temps, la zone de Notto-Gouye-Diama est confrontée à l’équation du périmètre de restauration des Niayes. A côté du foncier, Serigne Mansour Guèye, producteur-importateur de semences, cite aussi le problème lié au « financement », étant entendu, dit-il, qu’« il faut forcément des fonds, pour assurer le développement agricole, notamment des fonds exclusivement dédiés à l’horticulture ».
Des déclarations des nouvelles autorités, les producteurs des Niayes de faire ressortir « une réelle volonté de construire un nouvel écosystème d’entreprises, dont l’agriculture sera la locomotive. Serigne Mansour Gueye indique que « ce n’est pas une agriculture de trois mois qui nous permettra de booster notre économie, renverser la balance commerciale, créer des revenus et de l’emploi basés sur ce secteur, mais, pour atteindre cet objectif, il faut adopter une agriculture maîtrisée, qui se fait 12 mois sur 12 ».
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