Au Sénégal, les recettes douanières sont estimées à 1 500 milliards de francs Cfa, en 2024. Le Témoin, qui donne l'information, annonce un nouveau record. Une prouesse que les gabelous ont réussi «grâce à la politique d'orientation économique du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, suivie des directives du Premier ministre, Ousmane Sonko, et du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba», exulte un conseiller technique du ministère de l'Économie sous le couvert de l'anonymat dans les colonnes du journal.
«Pour la mise en œuvre de cette politique d'orientation en matière de dédouanement, le directeur général des douanes Dr Mbaye Ndiaye a fait exécuter à la re sa matrice d'actions prioritaires, une sorte de feuille de route 2024 reposant sur une anticipation rationnelle et une approche inclusive. Juste pour dire que ces résultats ressortent d'un meilleur affinage du contrôle en entreprise et de la surveillance des opérations financières», appuie la même source. Qui salue également «le contrôle sur les éléments de taxation, de même que celui exercé sur les régimes suspensifs, [qui] a été accentué» :
«[...]. Les liquidations et les recouvrements traduisent les efforts déployés par le service en vue d'une meilleure maitrise de l'assiette sur certains produits comme les véhicules et les importations du secteur dit informel. Ils découlent principalement de l'opérationnalisation du programme d'inspection à destination et des mécanismes de gouvernance de la valeur en douane mis en œuvre par la Direction générale des douanes. Donc sur le plan directionnel et opérationnel, le patron des douanes s'est appuyé sur des collaborateurs aux compétences avérées et des soldats infatigables qui ont joué pleinement leur partition dans la mobilisation des recettes.»
«Les soldats de l'économie se sont également distingués tout au long de l'année avec près de trois tonnes saisies, rien que pour la cocaïne, pour une valeur de plus de 200 milliards. [...]. Sans oublier les faux-billets de banque, dont la contre-valeur est estimées à plus de 11 milliards, les médicaments et les autres marchandises prohibées», complète Le Témoin.
11 Commentaires
Zagga
il y a 3 jours (10:48 AM)halte à la manipulation;
normal que d'une année à l'autre, les douanes, le budget, les recettes, le PIB etc... augumentent.
c'est pourquoi on parle de croissance; Toute la question est : estce que cette croissance croit beaucoup plus vite que la croissance de la population?? thats the question.
Wakh Deugue
il y a 3 jours (11:04 AM)Reply_author
il y a 3 jours (12:59 PM)Reply_author
il y a 3 jours (15:19 PM)Une hausse des recettes douanières est un indicateur inquiétant pour un pays aspirant au développement économique.
C'est la traduction de l'incapacité pour un pays de subvenir à ses besoins élémentaires.
Les Douanes sénégalaises n'arrivent toujours pas, après plus de 64 ans d'indépendance à tenir compte de la nouvelle configuration de l'économie mondiale. Comme d'ailleurs leurs homologues dans presque tous les pays africains. Francophones ou d'obédience anglaise. Malgré tout le bruit fait autour de la dématérialisation des procédures, rien n'a changé pour aller de l'avant en termes d'efficacité, de facilitation aux acteurs économiques.
Tant que les procédures ne seront pas conçues pour un environnement favorable au doing business par une redéfinition du rôle de l'État , les mêmes problèmes de corruption, de tracasseries et d'inefficience continueront de caractériser nos États et notre économie.
Il suffit d'un peu d'imagination novatrice et d'amour pour son pays.
Deug
il y a 3 jours (11:28 AM)Azele
il y a 3 jours (11:48 AM)Si ce phénomène était efficacement jugulé, les performances de l’administration douanière pourraient être doublées, voire triplées en l’espace d’une seule année. Les ressources détournées par ces pratiques illicites pourraient alors être réinvesties dans des secteurs cruciaux tels que l’éducation, la santé ou les infrastructures.
Cependant, l’observation du train de vie ostentatoire de nombreux douaniers, quelle que soit leur position hiérarchique, soulève des questions légitimes. Il est difficile d’ignorer que ces niveaux de vie, souvent bien supérieurs à ceux justifiés par leurs salaires officiels, sont alimentés par l’argent issu de la corruption. Ce contraste criant entre les moyens des agents douaniers et leur rémunération officielle est un indicateur clair de la profondeur du problème.
La persistance de cette situation n’est possible que dans des nations où le sous-développement institutionnel et le laxisme face à la mauvaise gouvernance prévalent. Il est impératif que les nouvelles autorités prennent ce phénomène à bras-le-corps. La lutte contre la corruption au sein de la douane nécessite des réformes courageuses et des actions concrètes.
La transparence, la digitalisation des procédures, la mise en place de mécanismes de contrôle indépendants, et des sanctions exemplaires envers les coupables doivent devenir des priorités absolues. Ces mesures ne sont pas seulement une question de justice, mais aussi un levier incontournable pour transformer la douane en un moteur de croissance économique et non en un frein au progrès national.
Le combat contre la corruption n’est pas une option, mais une obligation pour toute nation aspirant à sortir du sous-développement.
les pourris de gabelous se régalent
les états ne foutent rien : ça permet de payer des milliers de fonctionnaires
mais nos pays de merde importent sans cesse plus encore et toujours !!
et les pirogues sont pleines
et vos 2 merdes actuelles n'y changeront rien, touss, nada
@bebert.de.paname
Dr Moussa Diop
il y a 3 jours (20:38 PM)Mr Jeng
il y a 2 jours (22:03 PM)La douane sénégalaise n'est qu'une association de malfaiteurs assermentés. Même Toto Rina, ne leur arrive
Pas a la cheville en matière de vol.
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