Devant le "Jury du dimanche" sur Eradio, le ministre de l’Économie et de la Coopération a souligné que la pression fiscale est autour de 18-19 % du PIB. Cette pression fiscale, dit-il, demeurera à 18-19-20 % du PIB. Et avec les réformes, l'assiette, les taux seront réduits et les entreprises formalisées.
Dans ce contexte, « il est tout à fait possible d'avoir une pression fiscale qui n'est peut-être pas ressentie par les entreprises, à un niveau de 22 %. Ceci donne beaucoup plus de possibilités. Mais même à toute chose étant égale par ailleurs, à 20 % du PIB, une pression fiscale bien élargie » a mentionné le docteur Abdourahmane Sarr.
Il précise tout de même que les dépenses restent les mêmes qu'en pourcentage du PIB. « Ce sont ces mêmes dépenses qui vont être allouées dans les différents secteurs. Donc, l'État va toujours être là, non seulement en termes de dépenses courantes, mais aussi en dépenses d'investissement », dit-il.
Il s’agit tout, selon l’invité d'Eradio, « de dépenser mieux, de mieux dépenser en termes de dépenses courantes et de dépenses d'infrastructures. Sans trop s'endetter aussi. Avec la croissance et un déficit finançable bien soutenu, vous allez avoir la dette dans une trajectoire descendante. De telle sorte que notre risque sur le rendement puisse revenir dans des proportions que les investisseurs apprécieront, de telle sorte à nous faire confiance pour qu'on puisse financer notre déficit sans avoir recours au FMI ». Non sans assurer que « personne n'a dit qu'un État ne doit pas s'endetter. Mais par contre, il y a la transparence, il y a la soutenabilité. Il ne s'agit pas de dire aux gens que vous avez un déficit de 5 % quand le déficit est de 10 %. Vous dépensez 10 %, vous cachez votre dette, on la découvre, mais cette dette s'est retrouvée à l'extérieur, parce que votre économie n'est pas compétitive ».
6 Commentaires
Zéro Commentaire
En Octobre, 2024 (15:40 PM)Ils utilisent les gros mots techniques pour flouer la population : en français facile ce régime va encore ponctionné les populations pour financer leur pseudo programme
Quantbusiness
En Octobre, 2024 (16:57 PM)Reply_author
En Octobre, 2024 (20:55 PM)S'il s'agissait d'un de gel, les entreprises seraient contentes. Mais, comme il s'agit d'un excès de zèle, il faut s'attendre à des tas de licenciement.
Pour le texte, 22%, tel est le taux que le ministre veut, ce qui obligera à des licenciements.
Le Vrai.
Vous ne respectez pas les sénégalais.
On ne vous donnera pas la majorité. Mettez cela dans vos crânes de menteurs
Reply_author
En Octobre, 2024 (19:58 PM)Alba
En Octobre, 2024 (18:36 PM)Participer à la Discussion