Au moment où l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP) dirigée par Maimouna Cissokho Khouma, se débat pour sortir la tête le l’eau, la Cour des comptes l’épingle par rapport à la présentation des états financiers certifiés et à l’évaluation du contrat de performance.
En effet, selon les informations de "Source A", la cour recommande au directeur général de l’ANPECTP de faire approuver par le Conseil de surveillance la grille salariale et les avantages accordés aux agents par un cabinet indépendant. Une recommandation d’ailleurs non appliquée.
Sur 20 recommandations adressées aux ministères de tutelle et aux responsables de l’ANPECTP, 11 sont mises en œuvre, soit un taux de 55 %, quatre en cours de mise en œuvre, soit un taux de 20 % et cinq ne sont pas mises en œuvre, soit un taux de 25 % pour le compte de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP).
C’est pourquoi la Cour des comptes demande au directeur général de veiller à l’élaboration de programmes pluriannuels d’actions et d’investissements, de présenter les états financiers arrêtés et certifiés dans les cinq mois après la clôture de l’exercice au Conseil de surveillance.
Seulement, si la recommandation est en cours de mise en œuvre, le rapport fait noter des retards dans la présentation des états financiers certifiés au Conseil de surveillance, soulignant ainsi que le rapport du commissaire aux comptes de l’exercice 2019 a été produit au mois d’août 2020.
A cet effet, la cour demande au président du Conseil de surveillance de faire évaluer le contrat de performance par un cabinet indépendant, à la fin de chaque année.
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