Dans un «décryptage» paru dans son édition de ce mercredi, Wal fadjri se fait l’écho des inquiétudes du «secteur productif sénégalais, […] qui ne se retrouve pas encore dans la fâcheuse politique économique du nouveau pouvoir». L’auteur de l’article rapporte que dans le milieu industriel local, l’on «peine à comprendre les contours de la souveraineté économique tant clamée par le gouvernement».
Au banc des accusés : «les premières mesures économiques du duo Diomaye-Sonko». Pour «nombre de patrons sénégalais», celles-ci «défrisent le système productif national», ce qui les poussent à penser que le nouveau pouvoir substitue le «commerçant sénégalais, plus enclin aux importations et à l’investissement immobilier, à l’investisseur étranger».
Ce sentiment est ancré d’autant que, souligne-t-on dans certains milieux économiques, d’après Walf, «les dernières mesures de baisse des prix des produits de première nécessité» concernent les «denrées produites localement par des industries locales». Ces baisses, «imposées plus que concertées», constate l’auteur du «décryptage», gênent «la visibilité des entreprises». «L’on se rappelle la réaction des minoteries et des boulangers contraintes de travailler quasiment ‘à perte’ avec des mesures de baisse sans rapport avec la réalité économique de leurs exploitations», appuie le journal du groupe de Front de terre.
S’arrêtant sur le marché du sucre, Walf rapporte qu’«il se susurre que la Compagnie sucrière est sur le point de mettre la clé sous la porte. Et, selon certaines indiscrétions dans le patronat, cette probabilité sinistre est renforcée par les dernières mesures décidées de confier aux commerçants l’importation de 100 mille tonnes de sucre».
«Une quantité sans commune mesure avec les besoins du marché pour combler le gap de production de 60 mille tonnes et qui provoquera inéluctablement l’arrêt de ses ventes pendant une longue période, signale la même source. Comme c’était d’ailleurs le cas avec les régimes passés. […] Cette perspective inquiète fortement le personnel et les syndicats de l’entreprise phare de Richard-Toll.»
«Plus grave, alerte Walf, certains milieux d’investisseurs étrangers sont de plus en plus inquiétés par les discours d’officiels qui, de mal en pis, semblent stigmatiser l’investissement étranger perçu subitement comme un mal dans le nouveau contexte souverainiste avec la mise en œuvre du Projet.»
Au banc des accusés : «les premières mesures économiques du duo Diomaye-Sonko». Pour «nombre de patrons sénégalais», celles-ci «défrisent le système productif national», ce qui les poussent à penser que le nouveau pouvoir substitue le «commerçant sénégalais, plus enclin aux importations et à l’investissement immobilier, à l’investisseur étranger».
Ce sentiment est ancré d’autant que, souligne-t-on dans certains milieux économiques, d’après Walf, «les dernières mesures de baisse des prix des produits de première nécessité» concernent les «denrées produites localement par des industries locales». Ces baisses, «imposées plus que concertées», constate l’auteur du «décryptage», gênent «la visibilité des entreprises». «L’on se rappelle la réaction des minoteries et des boulangers contraintes de travailler quasiment ‘à perte’ avec des mesures de baisse sans rapport avec la réalité économique de leurs exploitations», appuie le journal du groupe de Front de terre.
S’arrêtant sur le marché du sucre, Walf rapporte qu’«il se susurre que la Compagnie sucrière est sur le point de mettre la clé sous la porte. Et, selon certaines indiscrétions dans le patronat, cette probabilité sinistre est renforcée par les dernières mesures décidées de confier aux commerçants l’importation de 100 mille tonnes de sucre».
«Une quantité sans commune mesure avec les besoins du marché pour combler le gap de production de 60 mille tonnes et qui provoquera inéluctablement l’arrêt de ses ventes pendant une longue période, signale la même source. Comme c’était d’ailleurs le cas avec les régimes passés. […] Cette perspective inquiète fortement le personnel et les syndicats de l’entreprise phare de Richard-Toll.»
«Plus grave, alerte Walf, certains milieux d’investisseurs étrangers sont de plus en plus inquiétés par les discours d’officiels qui, de mal en pis, semblent stigmatiser l’investissement étranger perçu subitement comme un mal dans le nouveau contexte souverainiste avec la mise en œuvre du Projet.»
25 Commentaires
Golden Sentinelle
En Juillet, 2024 (19:23 PM)Reply_author
En Juillet, 2024 (19:27 PM)Reply_author
En Juillet, 2024 (19:37 PM)Ils n'ont qu'à continuer.
Les gens véreux n'en seront jamais contents !
On veut continuer à se sucrer sans payer d'impôts.
Adada
En Juillet, 2024 (20:43 PM)On s'en fout de l'humeur des privés qui ne pensent qu'à se remplir les poches avec zéro patriotisme !!! Qui ne se soucient point de la famine pour certains.
Jeul otage biirou ay sénégalais ay nitt ni niom lolou mo fi jekh
Je rappelle ici que l' État a un rôle de service public. La " sécurité alimentaire " c'est son rôle guinaw Yallah. Pareil pour le logement, l'eau, les telecoms, l'électricité, le transport...
Si des privés avides sont incapables de s'aligner sur les besoins et le portefeuille des sénégalais il est indispensable que l' État prenne le relais.
L' Etat n'est point un substitut des commerçants. Il est au dessus de cette mêlée.
Le nouveau régime joue son rôle face à un système défaillant qui ne sait en majorité que spéculer sans État d'âme, faire chanter, s'enrichir ou jouer une fausse concurrence
On a hâte que Diomaye Sonko lancent les boutiques témoins, élargissent la régulation des prix de consommation et prennent le contrôle de l'importation des denrées de premières nécessités en attendant la souveraineté alimentaire.
⚠️ Le cas des opérateur et fournisseurs telecoms est aussi URGENT !!!!
Adada
En Juillet, 2024 (20:48 PM)Il y va de notre sécurité
Et le commerce alimentaire détail en fait partie.
Reply_author
En Juillet, 2024 (21:56 PM)Reply_author
En Juillet, 2024 (22:53 PM)Reply_author
En Août, 2024 (05:02 AM)Appel d'offre bidonné, projet éléphant blanc, djouthe djatthe.
Que le régulateur fasse son travail.
L'économie informelle est un cancer pour le développement des pays africains.
Les pays asiatiques ont réussi rapidement à structurer et réguler leur économie après la seconde mondiale contrairement à beaucoup de pays africain. C'est çà qui expliquent en bonne partie l'avance des pays asiatiques sur les pays africains.
Les Musiciens
En Juillet, 2024 (19:07 PM)Reply_author
En Juillet, 2024 (19:24 PM)Reply_author
En Août, 2024 (05:42 AM)Fonction Publique… qui paie in fine vos salaires et le train de vie de l’Etat.
Commentaire vraiment aberrant venant de la horde de trolls pastefiens qui pullulent ici.
Deuxième
En Juillet, 2024 (19:23 PM)Quantbusiness
En Juillet, 2024 (20:17 PM)Ou est le fameux Projet qui est suppose regler le probleme de tous les senegalais sans exception? Et la suppression des institutions "budgetivores" bref la reduction du train de vie de l'Etat qui etait supposee etre une composante de la strategie de Pastef? Pourquoi le PR tarde a se rendre a l'assemblee nationale pour sa DPG? Ohhhhh il y a probleme de reglement interieur alors que ce meme Pastef avait depose une motion de censure dans la meme configuration de cette institution? Vous etes au pouvoir maintenant et a vous de gerer. C'est a dire de faire des propositions qui peuvent regler les problemes du pays (emplois, logement, sante...etc).
L'argent n'aime pas le bruit !
Pastef Mbour 3
En Juillet, 2024 (20:28 PM)Des règles qui marchent dans le bon sens ne créent du feu que chez les cupides.
Zahra
Patriote Forever
En Juillet, 2024 (21:35 PM)R. O
En Juillet, 2024 (21:42 PM)Quand une économie est au ralenti, le gouvernement a trois leviers à ma connaissance pour la dynamiser.
Premièrement, on utilise la fameuse relance keynésienne qui consiste pour l'État à injecter suffisamment de liquidités dans l'économie.Macky a voulu le faire avec 15 000 milliards dès son arrivée.Malheureusement pour nous qui devons maintenant supporter les conséquences de l'incompétence des aperistes, cette relance était mal ciblée et contreproductive. Les investissements du Président Sall ne rapportent pas un rond aujourd'hui au Sénégal.
Deuxièmement, pour donner un nouveau souffle à l'économie, un gouvernement peut décider de baisser les impôts pour favoriser la consommation et les investissements qui déboucheront sur la création d'emplois et la croissance. Macky Sall s'en est servi durant sa présidence ce qui a contribué naturellement créer à une croissance qui se rapprochait inexorablement de 10%. Contre toute attente, il eût la crise du COVID qui ralentit toute l'économie mondiale et obligeant nos états à s'endetter au delà des limites raisonnables.
Troisièmement les États souverains ont la possibilité d'utiliser la création monétaire. Mais celle-ci n'est pas possible pour les pays qui utilisent le franc CFA. La France, qui investit massivement en Afrique veille à ce que la zone CFA reste stable afin de sécuriser ses investissements. Un taux de change fixe et une inflation quasi nulle permettent à la France d'entreprendre en toute sécurité. Pour nous autres africains, nous devons nous accommoder d'une économie où le financement bancaire est coûteux et quasi inexistant. Nous devons accepter le chômage que nous impose la France depuis 60 ans.
Pour s'en sortir nous avons deux solutions, la première est d'appliquer un plan d'austérité qui pourrait durer deux mandats de 5 ans. Ce plan d'austérité nous permettra de retrouver une stabilité macroéconomique qui nous permettra ensuite, je le pense d'appliquer une relance économique bien productive et bien réfléchie. C'est la stratégie de la couille molle que nos dirigeants utilisent depuis 60 ans. Elle nous permet de vivoter, de survivre. De toutes les africains ne méritent que cette vie.
La seconde solution consiste à prendre son indépendance en assumant tous les désagréments qu'elle pourra créer au début. Prendre son indépendance c'est battre sa monnaie, prendre son indépendance c'est créer un secteur privé fort qui contrôle ton économie, prendre son indépendance c'est décider de son avenir. Le candidat Sonko en parlait à un moment . C'est d'ailleurs pour cela que nous l'avons élu avec le président Diomaye.
Espérons que leur successeur sera vraiment un patriote et qu'il oeuvrera pour un Sénégal indépendant et prospère.
Bonne nuit à tous.
Quantbusiness
En Juillet, 2024 (23:00 PM)Anonyme
En Juillet, 2024 (21:43 PM)Quantbusiness
En Juillet, 2024 (23:16 PM)Souyagué Moulère
En Août, 2024 (02:27 AM)Toutes les télévisions qui soutenaient la politique de Macky en cachant la vérité aux sénégalais fermeront leurs portes
Ana griots yi ak petits Sérigne yi
Adieu passeport diplomatique et les voitures 4x4 et bons essence
Rène Sénégal nèkhe dakheté boorom alaalyi satcha féne amatoul liguèye rek moye am
À Qui Profite Le Crime?
En Août, 2024 (04:01 AM)Les Sénégalais ont déjà fait leur analyse et ils ont porté Sonko et Diomaye au pouvoir.
Ce duo n'est pas franc-maçon et s'active à rendre ce pays Magnifique.
Moi je suis pauvre et je suis prêt à le rester si Diomaye agit pour l'intérêt du pays et de mes petits enfants.
Les Sénégalais ont confiance en ce duo, donc
Arrête de gazouiller et va travailler !!!
Marley Bob
En Août, 2024 (08:27 AM)Mustapha Hih
En Août, 2024 (08:43 AM)Deugue
En Août, 2024 (10:24 AM)Participer à la Discussion