Le président Macky Sall a signé le décret portant alimentation et fonctionnement du Fonds d'appui au développement du contenu local (FADCL). Mais au vu de la composition du Conseil d'administration, on se demande si le chef de l'État ne veut pas avoir une mainmise sur cet organe.
En effet, la présidence du CA est assurée par le président du Comité national de suivi du contenu local (Cnscl), nommé par le chef de l'État. Ensuite, sur les 11 membres du conseil d'administration, les 7 sont des directeurs de structures publiques.
Il s'agit d'un représentant de la présidence, du directeur des hydrocarbures, du directeur de Petrosen, du directeur de l'Institut national du pétrole et du gaz (INPG), du directeur des petites et moyennes entreprises, du directeur de la formation professionnelle et technique et du directeur en charge du secteur privé.
Avec le Pca, l'État se retrouve donc avec 8 représentants sur 11. Pour le reste, les entreprises dans le secteur, toutes catégories confondues (amont et aval), n'auront qu'un seul représentant. Il s'y ajoute un représentant des organisations patronales et un autre issu de la société civile.
Avec une telle composition, il est peu probable que les forces soient équilibrées et les préoccupations des acteurs sur le terrain toujours prises en compte.
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