L’association des commerçants et industriels du Sénégal (ACIS), a fait face à la presse hier, pour dénoncer l’augmentation du prix des denrées alimentaires. Une situation que ces commerçants disent avoir prédit depuis le mois de juillet.
« Malheureusement notre appel est tombé dans l’oreille d’un sourd. Pour en revenir à la situation, nous avions mis en examen les différents facteurs à l’origine de la crise socio-économique qui est de mise aujourd’hui. D’abord, nous avons une économie extravertie, c’est-à-dire l’essentiel de ce que nous consommons nous vient de l’extérieur à travers les importations. Alors, il se trouve que les prix d’acquisition de produits échappent à notre contrôle et augmentent à l’étranger pour des raisons que nous ignorons pour l’essentiel. De surcroît, le prix du fret maritime a augmenté de façon exponentielle. A cela s’ajoute la cherté des taxes portuaires et autres prélèvements », explique, khadim Sylla, président de l’Acis qui soutient que « rien ne dépend de la volonté du commerçant ».
Sous un autre angle, l’Acis a abordé la question du sucre en dénonçant la situation de monopole qui, pour lui, doit être révolue surtout pour un produit aussi essentiel. Dans ce cas, « Nous plaidons pour une libéralisation du marché du sucre, comme c’est le cas avec le ciment. Nous réclamons de nouvelles politiques économiques autres que celles existantes depuis toujours », a exigé le président de l’Acis dans les colonnes de « Rewmi Quotidien ».
S’agissant de la concurrence étrangère qu'ils jugent déloyale, l’Acis dénonce la présence des fournisseurs étrangers. « Ils étudient le marché et viennent s’installer comme des nationaux et nous imposent leur diktat en menant une politique de dumping au su et au vu des autorités. C’est une question qu’il faut prendre au sérieux parce qu’il y va de la stabilité de notre économie nationale », défendent ces commerçants.
5 Commentaires
Tonton
En Août, 2021 (11:08 AM)Meuch
En Août, 2021 (12:48 PM)Nkhson
En Août, 2021 (12:56 PM)En connaissance de causes, tous les observateurs avertis s'attendaient à ces résultats catastrophiques.
On nous a vendu trop de rêves à travers de beaux discours, en total déphasage avec le vécu des populations.
Macky et ses ouailles ont trop abusé de la confiance et de la patience des sénégalais.
On peut comprendre qu'il y ait une conjoncture économique internationale difficile, due à la pandémie de Covid-19. Dans ce contexte particulier, on peut demander au peuple de consentir des sacrifices. Mais ce sentiment de sacrifice devrait être partagé par tous, en commençant par l'etat. Ce dernier devrait sérieusement revoir à la baisse son train de vie exorbitant. La suppression de la pléthore d'agences et de ministères, mais aussi des institutions telles que le CESE et le HÇCT pourrait permettre de réaliser des économies substantielles. Il serait aussi utile de rationaliser les dépenses de prestiges et éliminer un certain nombre de privilèges.
Un état sérieux et soucieux du devenir de ses populations rechercherait les voies et moyens de les soulager autant que possible, en période difficile.
Malheureusement avec un tel régime qui a fini de briser tous les espoirs du peuple, l'horizon s'assombrit de jour en jour.
Les sénégalais sont fatigués, lassés par un régime de sangsues, résolument déterminé à vivre de la misère du peuple.
Car ici le pouvoir est comme un moyen d'accès aux richesses et à des privilèges de toute sorte. Pendant que le peuple trime, ses dirigeants trinquent
Il est alors tant que le culte du "golo bay, baboun dounde" cesse dans ce pays. Il faut consacrer plus de justice sociale pour une paix durable et salutaire gage de la stabilité et de la cohésion nationale.
Tourem
En Août, 2021 (13:52 PM)Participer à la Discussion