En mai 2022, l’ancien Président Macky Sall avait lancé un programme de transferts monétaires au bénéfice de 543 000 familles vulnérables. Il s’agissait de verser à chaque ayant droit 80 000 francs CFA. Objectif : permettre aux plus démunis de faire face à la hausse des prix due à la guerre en Ukraine et à la Covid-19.
Deux ans plus tard, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, Mesmin Koulet Vickot, recommande au pays de recourir à la même recette pour amortir le coût de la vie. «Le Sénégal a le dispositif pour cela, qu’il s’agisse du ‘Programme de bourses de sécurité familiale’ ou celui du Registre national unique», appuie le chef de la mission de l’institution de Bretton Woods à Dakar dans un entretien paru ce jeudi dans Le Soleil.
C’est que le FMI préfère les subventions ciblées à celles universelles. «Les subventions non ciblées sont très coûteuses pour les finances publiques et évincent les dépenses sociales et d’investissement, pointe le représentant du FMI. Pour vous donner une idée, depuis 2022, les subventions à l’énergie et aux denrées alimentaires ont coûté plus de 2000 milliards de francs CFA au budget. Nous savons tous que ces subventions profitent davantage aux couches les plus aisées de la population, grandes consommatrices d’énergie.»
Mesmin Koulet Vickot «croi[t] savoir que les nouvelles autorités veulent également passer d’une politique de subvention universelle à celle qui est ciblée». Il les invite à accélérer la mise en œuvre de celle-ci.
Deux ans plus tard, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, Mesmin Koulet Vickot, recommande au pays de recourir à la même recette pour amortir le coût de la vie. «Le Sénégal a le dispositif pour cela, qu’il s’agisse du ‘Programme de bourses de sécurité familiale’ ou celui du Registre national unique», appuie le chef de la mission de l’institution de Bretton Woods à Dakar dans un entretien paru ce jeudi dans Le Soleil.
C’est que le FMI préfère les subventions ciblées à celles universelles. «Les subventions non ciblées sont très coûteuses pour les finances publiques et évincent les dépenses sociales et d’investissement, pointe le représentant du FMI. Pour vous donner une idée, depuis 2022, les subventions à l’énergie et aux denrées alimentaires ont coûté plus de 2000 milliards de francs CFA au budget. Nous savons tous que ces subventions profitent davantage aux couches les plus aisées de la population, grandes consommatrices d’énergie.»
Mesmin Koulet Vickot «croi[t] savoir que les nouvelles autorités veulent également passer d’une politique de subvention universelle à celle qui est ciblée». Il les invite à accélérer la mise en œuvre de celle-ci.
8 Commentaires
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En Août, 2024 (12:14 PM)Quelque soit la marionnette assise sur le fauteuil ce sont les mêmes politiques et programmes qui sont appliqués.
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En Août, 2024 (10:38 AM)Macky Sall a beaucoup fait en termes d'infrastructures, mais il en reste beaucoup. Beaucoup encore. Faites les routes, les magasins, les ponts,..les hommes et les femmes de ce pays vont produire beaucoup. On est tjrs confronté dans beaucoup de zones aux problèmes des infrastructures
Siga
En Août, 2024 (09:36 AM)D'ailleurs il n'y a pas de projet
ßOƁÉ empêche le bavard et matamore prétentieux gatsa gatsa de réussir. Il lui faut être PROPRE.
Sans la propreté et le repentir il ne réussira aucune entreprrisd.
86 morts c'est le coût du plaisir charnel à sweet beauty
Dartagnan
En Août, 2024 (10:14 AM)Moulaye
En Août, 2024 (10:16 AM)Quantbusiness
En Août, 2024 (10:42 AM)Ce matin leur M.Ba est complètement aller en guerre contre les infrastructures au Sénégal. Je ne pouvais plus continuer de l'écouter. Les Européens ont tellement vite compris que tout est aménagé chez même dans les villages. On compte même beaucoup de routes inutiles en Europe. Des dirigeants pareils ne pourront jamais développer un pays. Tous les secteurs sociaux économiques sont victimes de leurs manque d'infrastructures et du coup cela rend les productions locales extrêmement pas rentable par rapport aux produits importés.
Ensuite, par rapport au retour à Agriculture, le Sénégal met tjrs beaucoup de moyens, mais le problème c'est organisations des acteurs, des filières etc, la formation , il faut partir de ces constats et amener des idées nouvelles. C'est le meilleur chemin
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