Le Sénégal a plus que jamais besoin d’argent pour financer son économie, à l’instar des autres pays africains. Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ne s’en cache pas.
« Aujourd’hui, le défi le plus urgent à relever est celui de la mobilisation de ressources financières adéquates pour accompagner la relance des économies africaines », a déclaré Amadou Hott, lors d’une intervention, ce mercredi, à l’ouverture de la 8ème conférence panafricaine sur les flux financiers illicites et la fiscalité.
Le thème de cette conférence porte sur les industries extractives. Un secteur qui, selon le ministre, représentent environ 3% du Pib au Sénégal. Un apport qu’il juge modeste dans les ressources budgétaires du pays.
« L’ambition du Sénégal est de renforcer cette contribution au Pib. Cela passe d’abord par un cadre juridique qui assure la transparence, la bonne gouvernance et la sécurité des flux. Notre pays va finaliser très prochainement le cadre légal pour la gestion et la répartition des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures », annonce Amadou Hott.
En outre, le Sénégal se fixe comme objectif de mobiliser des ressources internes dans tous les secteurs. Et à cet effet, Dakar mise « sur le recours aux instruments innovants, comme les partenariats publics privés pour élargir la base productive ».
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