Les femmes rurales jouent un rôle essentiel dans l’agriculture et dans l’alimentation. Elles constituent plus de 60 % de la main-d’œuvre agricole et assurent plus de 70 % de la production alimentaire (FIDA).
Au Sénégal, les femmes restent confrontées à de nombreux défis et sont plus explosées aux impacts du changement climatique.
Ainsi, chaque année, les Journées internationales de la femme rurale (JIFR), la Journée mondiale de l’alimentation (JMA) et la Journée africaine pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (ADFNS) sont célébrées respectivement les 15, 16 et 30 octobre.
A cet effet, les acteurs ont organisé, ce mercredi 27 octobre, dans un hôtel de la place, un atelier d’informations, d’échanges et de partage. L’édition de cette année s’inscrit sous le thème «Agir pour l’avenir, améliorer la production, la nutrition, l’environnement et les conditions de vie».
Cet atelier a comme objectifs principaux, entre autres, de sensibiliser les consommateurs, partager les bonnes pratiques de renforcement et d’accompagnement des femmes et des jeunes, partager la feuille de route du Sénégal et les perspectives de mise en œuvre, mener une réflexion collective basée sur une analyse des politiques.
Revenant sur l’objectif et le contexte de cette journée, le conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Boubacar Dramé, affirme : «Nous sommes dans un contexte de changement climatique et de post Covid-19. Récemment, au mois de septembre, l’Organisation des Nations Unies (ONU) a organisé un sommet à Rome sur le système alimentaire sur l’engagement des Etats à transformer le système alimentaire, mais également à repenser le mode de production, de distribution et de consommation des aliments.»
S’agissant du problème de financement du foncier chez les femmes, il répond : «Il y a une problématique, la cryptique des ‘’3 F’’, à savoir le foncier, la formation et le financement qui constitue l’une des difficultés pour les femmes. Face à cette cryptique, le gouvernement s’est engagé, à travers le plan Sénégal émergent, en faisant de l’équité territoriale et sociale une réalité et un objectif.»
Pour sa part, le directeur pays de l’Ong ActionAid, Zakaria Sambakhé, est revenu sur le rôle qu’a joué son structure dans l’accompagnement des femmes rurales.
«Tout d’abord, il faut se féliciter de ces deux journées, parce que nous célébrons tous les jours les femmes, particulièrement le 15 et le 16, pour attirer l’attention des décideurs et l’importance d’accorder plus d’attention aux activités des femmes dans le monde rural. Nous savons tous que les activités de production occupent 60 % des femmes. En termes de contribution, les femmes sont actives dans le développement socio-économique du Sénégal».
Il poursuit : «L’organisation de ces journées est juste un prétexte pour réunir les acteurs afin de renforcer le partenariat. En renforçant le leadership, ActionAid favorise des espaces de rencontres pour pouvoir échanger sur différentes questions, notamment dans le domaine d’accès au foncier, les semences de qualité, la promotion de l’agroécologie», a dit le directeur d’ActionAid, Zakaria Sambakhé.
1 Commentaires
Aliou
En Octobre, 2021 (23:45 PM)Participer à la Discussion