26 minutes après l'annonce de la mort du forcené, Emmanuel Macron a rendu hommage aux trois gendarmes tués et à celui blessé cette nuit dans le Puy-de-Dôme.
« La Nation s'associe à la douleur des familles. Pour nous protéger, nos forces agissent au péril de leur vie. Ce sont nos héros », écrit sur Twitter le chef de l'Etat, actuellement à l'isolement à la résidence de La Lanterne.
Ce terme de « héros » est régulièrement utilisé par Emmanuel Macron. En mars, il avait par exemple exprimé la « reconnaissance de la Nation à ces héros en blouses blanches », à savoir les soignants mobilisés face au Covid-19.
Gérald Darmanin se rend sur place
Les militaires, qui appartenaient à la compagnie d'Ambert, ont été blessés mortellement par arme à feu alors qu'ils tentaient de porter secours à une femme ayant trouvé refuge sur le toit d'une maison. Celle-ci a finalement pu être mise en sécurité.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu'il se rendait sur place. « La Nation s'incline devant leur courage et leur engagement. Je présente mes condoléances à leurs familles et à leurs camarades », avait-il écrit sur Twitter peu avant.
Le Premier ministre, Jean Castex, a dit « partager la douleur de leurs proches et de leurs frères d'armes et les assure de [son] indéfectible soutien. La Gendarmerie nationale, de son côté, a fait part de sa « douleur et vive émotion dans [ses] rangs ».
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Quant au président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, il a présenté « au nom de l'Assemblée nationale et en mon nom personnel nos condoléances aux familles, aux proches et aux camarades des victimes » en saluant « respectueusement leur dévouement et leur courage ».
« Je pense ce matin à la famille, aux camarades et aux proches des trois gendarmes tués cette nuit en mission par un forcené, à quelques heures de Noël... Nos compatriotes sont reconnaissants pour leur courage au service du pays et de notre sécurité », a réagi de son côté la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen.
Hors faits de terrorisme, les agressions à l'arme à feu contre des forces de l'ordre sont relativement rares en France.
En mai dernier, un forcené retranché chez lui à Saint-Christoly-Médoc (Gironde) avait tiré avec un fusil sur les gendarmes, blessant légèrement l'un d'entre eux. Alors que l'homme s'apprêtait à tirer une nouvelle fois, avec un fusil à lunette, un gendarme du GIGN l'avait tué d'un « tir de neutralisation ».
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