Le mandat d’un an du Président Macky Sall à la tête de l’Union africaine (UA) est fini. Le chef de l’État va transmettre le flambeau à son homologue comorien, Azali Assoumani, ce weekend à Addis-Abeba au 36e sommet ordinaire de l’organisation.
Si dans son discours de fin de mandat, il a salué les avancées notées durant la présidence sénégalaise dans la défense des intérêts de l’Afrique, Macky Sall a insisté sur le chemin qui reste à parcourir. «D’autres défis non encore résolus demandent une prise en charge continue», a-t-il lancé.
Il détaille : «Je pense à l’Initiative du G20 sur la suspension du service de la dette et à la réallocation partielle des Droits de Tirage spéciaux. L’une et l’autre, censées accompagner nos efforts de résilience et de relance économique, restent encore dans l’impasse. Je pense à la transition énergétique juste et équitable, qui nous permet d’exploiter nos ressources disponibles, pour satisfaire nos besoins d’industrialisation à des coûts compétitifs et assurer à nos pays l’accès universel à l’électricité dont plus de 600 millions d’africains restent encore privés.»
La «perception exagérée du risque d’investissement en Afrique» constitue également une préoccupation du dirigeant sénégalais. «Dans mon adresse de prise de fonction du 5 février 2022 ici même, a-t-il rappelé, je disais que nos économies sont sous financées et mal financées, parce que nos pays continuent de payer de façon injuste des taux d’intérêt trop élevés, à cause d’un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement. Cela a été confirmé par plusieurs études, dont le Rapport 2022 sur le financement du développement durable publié en avril 2022, qui a relevé en termes explicites la sévérité des Agences vis-à-vis des pays du Sud et leur relative indulgence à l’égard des pays industrialisés.»
Macky Sall conclut : «(…) Tout cela montre que nos efforts de développement ne pourront prospérer tant que perdurent certaines règles et pratiques de la gouvernance économique et financière mondiale. Certes, nous avons la responsabilité première de créer les conditions de développement de nos pays, mais notre sort dépend aussi d’institutions et règles d’après-guerre qui ne prennent pas suffisamment en compte les besoins et intérêts de nos pays. J’appelle, par conséquent, les pays membres de l’Union et la Commission à participer activement à l’Initiative de Bridgetown sur la réforme de l’architecture financière mondiale, dont l’agenda 2023 prévoit six rendez-vous entre les réunions du FMI et de la Banque mondiale en avril, et la COP 28 en décembre.»
Si dans son discours de fin de mandat, il a salué les avancées notées durant la présidence sénégalaise dans la défense des intérêts de l’Afrique, Macky Sall a insisté sur le chemin qui reste à parcourir. «D’autres défis non encore résolus demandent une prise en charge continue», a-t-il lancé.
Il détaille : «Je pense à l’Initiative du G20 sur la suspension du service de la dette et à la réallocation partielle des Droits de Tirage spéciaux. L’une et l’autre, censées accompagner nos efforts de résilience et de relance économique, restent encore dans l’impasse. Je pense à la transition énergétique juste et équitable, qui nous permet d’exploiter nos ressources disponibles, pour satisfaire nos besoins d’industrialisation à des coûts compétitifs et assurer à nos pays l’accès universel à l’électricité dont plus de 600 millions d’africains restent encore privés.»
La «perception exagérée du risque d’investissement en Afrique» constitue également une préoccupation du dirigeant sénégalais. «Dans mon adresse de prise de fonction du 5 février 2022 ici même, a-t-il rappelé, je disais que nos économies sont sous financées et mal financées, parce que nos pays continuent de payer de façon injuste des taux d’intérêt trop élevés, à cause d’un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement. Cela a été confirmé par plusieurs études, dont le Rapport 2022 sur le financement du développement durable publié en avril 2022, qui a relevé en termes explicites la sévérité des Agences vis-à-vis des pays du Sud et leur relative indulgence à l’égard des pays industrialisés.»
Macky Sall conclut : «(…) Tout cela montre que nos efforts de développement ne pourront prospérer tant que perdurent certaines règles et pratiques de la gouvernance économique et financière mondiale. Certes, nous avons la responsabilité première de créer les conditions de développement de nos pays, mais notre sort dépend aussi d’institutions et règles d’après-guerre qui ne prennent pas suffisamment en compte les besoins et intérêts de nos pays. J’appelle, par conséquent, les pays membres de l’Union et la Commission à participer activement à l’Initiative de Bridgetown sur la réforme de l’architecture financière mondiale, dont l’agenda 2023 prévoit six rendez-vous entre les réunions du FMI et de la Banque mondiale en avril, et la COP 28 en décembre.»
4 Commentaires
Merci pour la visibilité donnée à l'UA.
Comment après avoir menti et diffamé sur quelqu un tu demandes à des jeunes de t accompagner au tribunal en leur disant nommément servez moi de pare balle et après vos mamans vont mettre au monde d autres "martyrs".
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