Au titre de la présidence en exercice du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, Macky Sall a souhaité samedi, au deuxième jour du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine de Johannesburg (Focac), que «le partenariat sino-africain intègre davantage les priorités de l’Agenda de Dakar dédié aux Actions, adopté par le Nepad en juin 2014».
Macky Sall, au-delà de sa qualité de chef d’Etat du Sénégal, a enfilé lors du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine de Johannesburg (Focac), sa casquette de président du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) pour défendre les intérêts de ce cadre stratégique de l’Union africaine pour le développement du continent. Le président de la République a ainsi, souhaité que «le partenariat sino-africain intègre davantage les priorités de l’Agenda de Dakar dédié aux actions, adopté par le Nepad en juin 2014».
Ces priorités explique le Président Sall, «sont tirées du Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida) pour la période 2012-2040, dont la mise en œuvre d’ici 2020 nécessite un financement de 68 milliards de dollars. Ces priorités traduisent notre vision d’une Afrique nouvelle ; l’Afrique des routes et des autoroutes, l’Afrique des ponts et des chemins de fers, l’Afrique des grands barrages et des domaines agro industriels, l’Afrique des grandes centrales électriques, des parcs industriels et des technologies de l’information et de la communication».
Pour rappel, dans le cadre de sa coopération avec l’Afrique dans le domaine infrastructurel, la Chine encourage les entreprises et les institutions financières chinoises à prendre part, par divers moyens, à la construction des infrastructures dans certains pays africains, dans les secteurs du transport, de la communication et de l’électricité, entre autres.
En 2014, les travaux réalisés par les entreprises chinoises en Afrique ont atteint, selon les statistiques du ministère du Commerce de la République populaire de Chine, «52,975 milliards de dollars Us, soit 41 fois plus que ceux enregistrés en 2000. Ce chiffre représente 37% de la totalité des travaux forfaitaires réalisés par la Chine à l’étranger».
« Nous pouvons encore faire plus »
Par conséquent, les résultats de la coopération entre les deux parties sont jugés satisfaisants. «Par le commerce et l’investissement, nos échanges ont atteint un niveau sans précédent. Mais nous pouvons encore faire plus», soutient Macky Sall.
Le volume des échanges commerciaux est passé de 10 milliards de dollars en 2000 à 220 milliards de dollars en 2014, alors que les investissements chinois en Afrique se sont élevés de 500 millions de dollars à 30 milliards de dollars pendant la même période.
Et si l’on se fie de la déclaration du Président chinois, ces investissements devraient augmenter durant les prochaines années. Xi Jinping a en effet, annoncé lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet, un montant total de 60 milliards de dollars américains, soit environ 36 mille milliards de francs Cfa pour le financement d’une dizaine de programmes de développement dans les pays africains, concernant l’agriculture, l’industrie, la santé, le tourisme, entre autres.
Dans le plan d’action de Johannesburg 2016-2018, les investissements directs chinois en Afrique sont projetés d’ici 2020, à 100 milliards de dollars, tandis que le volume des échanges commerciaux, à 400 milliards de dollars.
Le Chef de l’Etat sénégalais est «fermement convaincu que le temps de la Chine et de l’Afrique est arrivé».
Parc industriel de Diamniadio : La livraison annoncée pour mai 2016
Le parc industriel de Diamniadio sera livré au plus tard au mois de mai 2016, a promis samedi, Justin Lin, conseiller du Président chinois Xi Jinping, à Johannesburg, en marge du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine. Se félicitant de l’avancement des travaux, M. Lin estime que les premières exportations pourraient démarrer au mois de mai, peut-être en mars 2016.
Il évalue le nombre d’emploi qui seront créés sur le parc à 100. Selon lui, près de 50% des travaux sont bouclés. La Chine assure ainsi pouvoir faire du Sénégal le premier pays industriel de l’Afrique de l’Ouest, voire du continent africain. «C’est ça notre engagement», a-t-il déclaré.
Dans la série d’audiences accordées aux Chinois à Johannesburg, le Président Macky Sall a aussi eu un tête à tête avec le promoteur chinois chargé de la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako.
« Nous sommes disposés à fournir tout notre savoir faire et expertise dans le développement du réseau du chemin de fer. Dans la réalisation du projet, on va utiliser le maximum d’ouvriers locaux, c’est-à-dire des ouvriers du Sénégal et du Mali, qui seront formés, afin d’avoir une main d’œuvre qualifiée. On est en train de finaliser le dernier point concernant le contrat, qui nous l’espérons, pourrait être signé en début de l’année 2016», assure, Weï Wanz, vice-président de la compagnie nationale des chemins de fer chinois.
En plus de ces hommes d’affaires, le chef de l’Etat sénégalais s’est entretenu avec d’autres dirigeants d’entreprises chinoises, notamment le patron de la société de téléphonie Huawei, entre autres.
<22>dialigue@lequotidien.sn
Macky Sall, au-delà de sa qualité de chef d’Etat du Sénégal, a enfilé lors du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine de Johannesburg (Focac), sa casquette de président du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad) pour défendre les intérêts de ce cadre stratégique de l’Union africaine pour le développement du continent. Le président de la République a ainsi, souhaité que «le partenariat sino-africain intègre davantage les priorités de l’Agenda de Dakar dédié aux actions, adopté par le Nepad en juin 2014».
Ces priorités explique le Président Sall, «sont tirées du Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida) pour la période 2012-2040, dont la mise en œuvre d’ici 2020 nécessite un financement de 68 milliards de dollars. Ces priorités traduisent notre vision d’une Afrique nouvelle ; l’Afrique des routes et des autoroutes, l’Afrique des ponts et des chemins de fers, l’Afrique des grands barrages et des domaines agro industriels, l’Afrique des grandes centrales électriques, des parcs industriels et des technologies de l’information et de la communication».
Pour rappel, dans le cadre de sa coopération avec l’Afrique dans le domaine infrastructurel, la Chine encourage les entreprises et les institutions financières chinoises à prendre part, par divers moyens, à la construction des infrastructures dans certains pays africains, dans les secteurs du transport, de la communication et de l’électricité, entre autres.
En 2014, les travaux réalisés par les entreprises chinoises en Afrique ont atteint, selon les statistiques du ministère du Commerce de la République populaire de Chine, «52,975 milliards de dollars Us, soit 41 fois plus que ceux enregistrés en 2000. Ce chiffre représente 37% de la totalité des travaux forfaitaires réalisés par la Chine à l’étranger».
« Nous pouvons encore faire plus »
Par conséquent, les résultats de la coopération entre les deux parties sont jugés satisfaisants. «Par le commerce et l’investissement, nos échanges ont atteint un niveau sans précédent. Mais nous pouvons encore faire plus», soutient Macky Sall.
Le volume des échanges commerciaux est passé de 10 milliards de dollars en 2000 à 220 milliards de dollars en 2014, alors que les investissements chinois en Afrique se sont élevés de 500 millions de dollars à 30 milliards de dollars pendant la même période.
Et si l’on se fie de la déclaration du Président chinois, ces investissements devraient augmenter durant les prochaines années. Xi Jinping a en effet, annoncé lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet, un montant total de 60 milliards de dollars américains, soit environ 36 mille milliards de francs Cfa pour le financement d’une dizaine de programmes de développement dans les pays africains, concernant l’agriculture, l’industrie, la santé, le tourisme, entre autres.
Dans le plan d’action de Johannesburg 2016-2018, les investissements directs chinois en Afrique sont projetés d’ici 2020, à 100 milliards de dollars, tandis que le volume des échanges commerciaux, à 400 milliards de dollars.
Le Chef de l’Etat sénégalais est «fermement convaincu que le temps de la Chine et de l’Afrique est arrivé».
Parc industriel de Diamniadio : La livraison annoncée pour mai 2016
Le parc industriel de Diamniadio sera livré au plus tard au mois de mai 2016, a promis samedi, Justin Lin, conseiller du Président chinois Xi Jinping, à Johannesburg, en marge du Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine. Se félicitant de l’avancement des travaux, M. Lin estime que les premières exportations pourraient démarrer au mois de mai, peut-être en mars 2016.
Il évalue le nombre d’emploi qui seront créés sur le parc à 100. Selon lui, près de 50% des travaux sont bouclés. La Chine assure ainsi pouvoir faire du Sénégal le premier pays industriel de l’Afrique de l’Ouest, voire du continent africain. «C’est ça notre engagement», a-t-il déclaré.
Dans la série d’audiences accordées aux Chinois à Johannesburg, le Président Macky Sall a aussi eu un tête à tête avec le promoteur chinois chargé de la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako.
« Nous sommes disposés à fournir tout notre savoir faire et expertise dans le développement du réseau du chemin de fer. Dans la réalisation du projet, on va utiliser le maximum d’ouvriers locaux, c’est-à-dire des ouvriers du Sénégal et du Mali, qui seront formés, afin d’avoir une main d’œuvre qualifiée. On est en train de finaliser le dernier point concernant le contrat, qui nous l’espérons, pourrait être signé en début de l’année 2016», assure, Weï Wanz, vice-président de la compagnie nationale des chemins de fer chinois.
En plus de ces hommes d’affaires, le chef de l’Etat sénégalais s’est entretenu avec d’autres dirigeants d’entreprises chinoises, notamment le patron de la société de téléphonie Huawei, entre autres.
<22>dialigue@lequotidien.sn
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Pape
En Décembre, 2015 (20:12 PM)Pape
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En Décembre, 2015 (20:12 PM)Senegalais
En Décembre, 2015 (20:19 PM)Participer à la Discussion